Archives de catégorie : Vie du Cub

Les Chaillets – 2 et 3 décembre 2016

Vendredi 2 décembre, nous étions 5 pour préparer le pompage des Chaillets et le GCPM était en force . il y avait Christophe, Jacky, Jean Lou, Dom et Guy.

 

Il faut dire que nous connaissons bien la cavité (pour l’avoir découverte) et nous maîtrisons bien (ou presque…) ce pompage pour l’avoir réalisé à de nombreuses reprises….

Le dernier pompage remontait à l’an 2000 ou nous avions ouvert le réseau à l’occasion des 50 ans de nos amis du GSPV (88).

Et puis quelques temps auparavant, avec la complicité des propriétaires ( la famille Jouffroy de Cademène) nous avions organisé une sortie découverte pour les curieux du village . Une expérience mémorable pour tous !

C’est donc tout naturellement que le point de rendez-vous est fixé chez Marcel Jouffroy à Cademène. On discute, on redécouvre des produits locaux oubliés …. bon, on est bien , mais c’est pas tout ça… faut y aller hein !

 

Nous voici donc maintenant dans le champs à l’aplomb des Chaillets. Le locataire de la pâture à bien voulu nous en laisser l’accès pour le week-end et le sol gelé doit permettre d’utiliser l’espace comme un parking.

Quelle belle occasion de mettre en œuvre le groupe électrogène du CDS25. Nous l’avons déjà utilisé pour quelques petites occasions, mais là, il va enfin être mis en situation pour un fonctionnement de longue durée.

Mise en place, réglage de niveau. Tout se passe bien.

Déroulage d’un gros câble sur touret jusqu’à l’entrée des Chaillets quelques 200m en contrebas.

La puissance à mettre en œuvre est assez faible et il n’est pas recommandé de laisser tourner un gros GE à vide. Nous mettons donc en place un équipement électrique (un aérotherme) qui permettra de mettre en charge le groupe à 25% minimum

Tous ces branchements et adaptations m’occupent une partie de l’après-midi.

Pendant ce temps, le reste de l’équipe s’occupe de transporter tout le matériel sur place

      

Petit à petit je vois donc disparaître: les 3 pompes, les 250m de câble électrique à installer dans le trou, les 150m de tuyau pompier et tout un tas de petits accessoires dans des caisses

  

Vers 17h30 Je suis prêt et mes collègues ont mis en œuvre le pompage dans la première partie de la voûte mouillante n°1

Démarrage du groupe. Il tousse, il fume…. et s’arrête. Nouvel essai, puis un autre puis encore… puis la batterie fint faiblir.  On insiste encore avec la batterie du 4×4 de Jacky mais rien de rien ! le groupe refuse de démarrer.  Bon, il est 18h00 il faut envisager un plan B.

De part le passé, nous réalisions les pompages avec des petits groupes GCPM que l’on disposait en contrebas des Chaillets au bord de la loue.

Nous ne sommes pas loin de Montrond et en moins d’une heure, 2 groupes électrogènes sont au bord de la Loue . Je vous passe les détails de l’accès dans la nuit par un chemin un peu chaud.

20h00 le pompage démarre.

Je me glisse jusqu’à la première voûte (histoire de bien mouiller mes habits secs.

Le niveau baisse assez vite et il est temps de repositionner la première pompe un peu plus loin dans la VM1 puis de déplacer la seconde pompe à l’entrée de la VM n°2.

Guy doit rentrer et ses collègues qui ont déjà pataugé une bonne partie de l’après-midi me laissent m’occuper de ce long réaménagement .

23h30. Tout est en place . En sortant, je vois que Jean Lou a eu la bonne idée de faire un feu.

On file se coucher.

Samedi 3 décembre au matin. Certains spéléos ont des obligations de club (AG du GSD et AG du GSAM)

Guy avait suggéré de démarrer le pompage plus tôt pour que le réseau soit accessible dès 8h00 du matin. Quel dévouement !

Il arrive donc sur place à 6h15 et démarre seul le pompage. Après un suivi attentif du pompage, il constate que le tuyau de la VM2 ne coule plus. il s’engage donc jusqu’à la voute n°2 pour repositionner la pompe qui avait fait un pli sur le tuyau

8h00 le réseau est ouvert et Guy attend les valeureux explorateurs dans la fraîcheur matinale ( -3°)

9h15. Personne n’est passé et Guy se prépare pour rentrer avec un premier groupe pour une grosse séance photo

Jacky Arrive et prend la relève.

10h00  Les équipes commencent à arriver.

Prudents, les spéléos descendent tous voir si le pompage est opérationnel puis ils remontent s’équiper.

Guy nous raconte sa sortie

Passer deux voûtes mouillantes au sec, quelle bonheur !
Dans la  première, nous croisons plusieurs grenouilles venues passer l’hiver au chaud.
Pour la seconde, la progression en mode « serpent » s’impose.

 Je repense avec émotion aux découvreurs qui, au mois d’avril 1992, ont eu le culot de forcer ce passage en prenant leur air dans le peu d’espace qu’il y avait entre l’eau et le plafond.

 Avec les encouragements de Mathieu, Franck négocie ce passage délicat.
Une fois l’accouchement terminé, la suite prend l’allure d’une très belle  récompense.
Avec nos éclairages désormais puissants, je redécouvre les beaux volumes de la galerie du Turbigot.

En amont de l’éboulis, les alluvions accumulés modifient radicalement le profil de la galerie et nous voici bientôt aux carrefours.

L’arrivée dans les avenues est le clou du spectacle.
Tout à l’heure serpent, nous voici dans la chaussée des géants !

 Notre séance photo se cantonnera dans ces volumes dont nous prenons bien la mesure grâce aux spots puissants. Ils contrastent avec les fines concrétions de gypse qui jalonnent le parcours.

 Mathieu et Florent qui y étaient déjà venu quand ils étaient adolescents redécouvrent les lieux avec un autre regard.

 Franck est aux anges et ne boude pas son plaisir.

Cette sortie est sans doute une des plus belles séances photo que nous ayons faite ensemble

En début d’après-midi lors d’une petite période sans surveillance des rejets d’eau, la pompe de la VM n°2 en profite pour lâchement se bloquer avec un caillou

En une 1/2, l’eau remonte rapidement et 2 équipes qui s’apprêtaient franchir les zones basses sont contraintes  d’attendre que le niveau redevienne bas

Pendant ce temps, une équipe ressort.

Damien est positionné avec son équipe avant la VM2. Il attend le bon moment

De l’autre côté, Jean Lou ressort avec son équipe .

Petit échange

Jean Lou à Damien   » Pourquoi il y a de l’eau dans la VM2 , »

Réponse de Damien « la pompe ne marchait plus » (que Jean Lou traduit par 🙂  « la pompe ne marche plus »

Ah greuu .Du coup Jean Lou s’engage rapidement pensant que le niveau remonte (alors qu’il baisse)  . « C’était chaud  » dit- il en sortant…

La famille Reilé pointe son nez quand l’équipe de Jean Lou ressort

Oh… ça mouille bien dit Pascal …

Au final, tout le monde semble content de sa sortie avec tout de même quelques commentaires croustillants à chaud : Denis Halliez « c’est plus de mon âge »  et Marion « il m’a dit qu’on se mouillait juste un petit peu »

.

Les jeunes nous donnent un bon coup de main pour ressortir tout l’équipement du trou

Tout le monde se propose pour remonter quelque chose jusqu’aux remorques. C’est bien sympa

Quelques petits déboires pour certains en ressortant du champs car la surface dégelée a transformé la zone en patinoire.

Heureusement, Jacky donnera un sérieux coup de main avec son 4×4

Retour au refuge et déchargement du matos .

Vers 20h00 tout est terminé.

Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

il n’est pas impossible que cette opération soit renouvelée aux beaux jours de 2017. Nous en reparlerons

Les photos ici

Bilan:

1 pompage qui semblait facile mais de nombreux imprévus ont corsé la manip.
Donc encore une belle expérience.
Nous avons révisé le type de pompe à mettre en oeuvre en raison d’un débit assez faible (moins de 10m3/h)
Environ 25 visiteurs malgré un temps un peu frais. 

Au final, le groupe CDS n’a pas démarré car les températures négatives n’étaient pas compatibles avec le fuel du réservoir (paraffine dans le filtre à gasoil) …

Opération a renouveler au printemps 2017

Christophe

 

Sortie au Vauvougier – 28 novembre 2016

Avec  Jacques, Thomas, Jacky, Jean-lou

Jacques étant de repos ce lundi, il me propose une sortie dans laquelle il souhaite faire de l’équipement.

Un petit mail à Thomas et Jacky, et nous voiçi quatre à l’entrée du Vauvougier, où Jacky n’avait pas remis les pieds depuis 15 ans lors d’un barnum du SSF.

L’équipement du puits d’entrée étant un peu spécial et acrobatique, j’équipe ce passage. pour la suite  c’est Jacques qui s’y colle, puits du Pendule et puits Asco, à la base duquel nous cassons une petite crôute.

Ensuite c’est à Thomas de prendre le relais pour l’équipement, jusqu’à l’étroiture où nous avions prévu de nous arrêter.

Beaucoup de chauves souris dans les plafonds; on dirait que la grotte a mis ses décos de noël. Les deux jeunes déséquipent jusqu’à la base du puits où je les attends pour prendre le relais.

Pendant ce temps Jacky remonte tranquille, sort et va se changer à la voiture.

A la remontée, superbe vision sur les arbres de la doline rougissants dans le soleil couchant (amis de la poésie bonsoir).

Retour à la voiture et déshabillage sous une bise bien glaçante.

Rangement et nettoyage habituel au refuge.

La relève est là, équipement et déséquipement en toute autonomie, je vais pouvoir prendre « une pré-retraite » l’esprit tranquille.

 

D’autres photos ici

Jean-lou

La grotte des Feuilles – 26 Novembre 2016

la-grotte-des-feuilles-2(Si le texte apparaît sur les photos, il suffit de cliquer droit « actualiser » pour résoudre le problème.)

Franck est de loin, le prospecteur le plus actif du GCPM.

Il a déjà découvert une cinquantaine de cavités qui ne figuraient dans aucun livre.
la-grotte-des-feuilles-9La dernière en date se situe sur Nans sous Sainte Anne, sous le belvédère des Feuilles.
En ligne droite, elle est à 650m du réseau du Verneau.
Ce secteur a été très fouillé mais elle est pourtant passée à la trappe car on ne peut voir l’entrée que lorsqu’ on a le nez dessus.
Comme il n’avait reconnu que l’entrée et que ça avait l’air de bien continuer, nous y sommes allés samedi pour en avoir le cœur net.
Pas de courant d’air perçu.
Aucune trace de passage. Tous les espoirs sont permis.
la-grotte-des-feuilles-8Nous parcourons cette galerie à quatre pattes sur 25 mètres de long avant de bloquer devant un resserrement du conduit. Il doit y avoir encore quelques écoulements car le fond est humide et boueux.
On en profite pour lever la topo.

la-grotte-des-feuilles-1Pour agrémenter le futur Turbigot, nous partons ensuite vers le pont de Chiprey où là aussi, Franck a fait des découvertes.
captureNous levons la topo des grottes 2 de la route de Myon-Chiprey.
Il est probable que ces 2 cavités très proches ne faisaient qu’une seule avant le recul de la falaise. Toutes deux entrent et ressortent de la falaise. Il y a une ancienne murette devant la plus petite ainsi que d’une cheminée de 8 mètres dans celle-ci.

Franck me signale que, non loin de là, il y a une autre cavité inédite qui est occupée par les animaux fouisseurs.

Cette grotte de blaireau est pourtant bien visible depuis le pont de Chiprey mais elle a probablement été oubliée.
Il s’agit d’un laminoir de 0,6m de haut et d’1,5m de large qui part tout droit sur au moins 13 mètres.
Vu la forte odeur de blaireau et la quantité de déjections, on est resté dehors ! Merci le laser-mètre qui nous évite le face à face avec une famille blaireau !

la-grotte-de-la-route-de-myon-chiprey-1En amont du pont cette fois-ci, une autre grotte connue de longue date n’a pas été topographiée. Nous nous y rendons.
Elle fut utilisée comme cache d’armement durant la dernière guerre.

Belle après-midi de découvertes où pour changer, on a plus utilisé le laser que l’appareil photo !.

D’autres infos ici

Guy

Les cavottes – 20 novembre 2016

Cela faisait près de 15 ans que Sylviane Monnin n’était pas revenue faire un tour sous terre
En milieu de semaine dernière, un appel de Pascal qui dit « heu si ça te dérange pas trop, on aimerait bien refaire une petite sortie famille avec des copains »
Bien sur, je réponds présent. Un coup de fil à Jean Lou qui est ok pour l’encadrement.

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Dimanche 13h30 nous nous retrouvons au local club .
pb202559Il y a Sylviane, Pascal, Mélanie, Samuel et Jérome (des copains), moi avec Lisa et jean lou.. Benoit qui est dans le coin vient nous dire bonjour
Sylviane: On a pas amené nos casques avec l’acétho car y parait que ça changé….
C’est sur que ca a changé…. et s’ils avaient eu l’idée de faire une sortie  avec cet attirail digne du 20ème siècle, je pense que jean Lou les auraient laissé aller seuls !
pb202574Rapidement tout le monde est équipé.
Comme nous envisageons une visite aux Cavottes avec descente du premier P20, Jean Lou propose une petite séance pratique sur corde sous le pont de grange.
Sylviane ressort son super baudrier de vingt ans d’age !!
pb20258215h00: Tous le monde est au bord du trou.
La descente sous terre se déroule comme d’habitude dans une excellente ambiance.

pb202596Je profite de la séance pour réaliser quelques mesures de Co2 sur notre parcours.
Lors de notre dernière visite de relevé, nous avions constaté des taux de Co2 de plus de 2% au bout de la galerie ex-terminale.
pb202666(D’ailleurs, depuis ces mesures, une information a été mise en place près du parking)

La sortie se déroule sans encombres.

pb202675Sylviane prend le temps de tester nos ponchos de survie.
Petite visite jusqu’à la salle ex- terminale, puis retour au ressaut de 7 et visite de la galerie d’accès au P20.
pb202683 pb202686 pb202693 pb202695Nous avons bien pris notre temps et, nous arrivons au P20 vers 18h30.
pb202628Le temps nous manque et il n’est pas possible de poursuivre plus avant. Nous descendons donc malheureusement pas le P20
pb202703Retour en passant par la tyrolienne (les poulies grises vont super bien)
Pour le fun, on se glisse encore dans un ou 2 passages étroits au niveau de la salle du chaos  puis, retour à l’air libre.
pb202716pb202722Le temps de nettoyer et réintégrer le matériel, il est presque 20h30.
Au final, Sylviane annonce qu’elle n’attendra pas 15 ans pour revenir, Mélanie semble avoir adoré et voudrait revenir, Lisa veut en refaire, Samuel et Jérôme semblent enchantés de cette découverte.
La soirée s’est terminée très tard pour certains à la Chaux de Gilley chez les Cornu.
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Toutes les photos ici

PS: au final, les taux de Co2 ont baissé dans le réseau. Toutefois il subsiste encore des valeurs oscillant entre 1,5 et 1,9%  dans la galerie ex-terminale.
Ce taux n’est pas alarmant. Il convient cependant de ne pas programmer de bivouac long (plus de 8h) dans la zone après  la salle des dunes .

Christophe

Viste éclair à Ouzène – 12 novembre 2016

Avec dans l’ordre d’apparition à l’écran : Jean-lou, Thomas, Jacky et…….. Christophe (je blague il était à l’heure).

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Arrivée au refuge, pas moyen de se garer, un monde fou, beaucoup de 54 et quelques départements adjacents, tout ce petit monde prêt à partir dans les classiques à peu près sèches du coin, dont le gouffre d’Ouzene déjà équipé par leur groupe et c’est celui là que nous avions projeter de faire, car la majorité d’entre nous, devait être rentré pour midi ( familiale oblige).

pb122510pb122508Nous nous rendons quand même à Ouzene où Christophe avec ses talents de négociateur, nous décroche l’autorisation d’utiliser les cordes en place et de passer devant le groupe d’une douzaine de spéléos en train de s’équiper.

pb122513En faisant fissa, nous arrivons les premiers à l’entrée du trou, nous ne perdons pas de temps pour descendre les puits sur un équipement au top. Nous faisons une boucle en passant par la galerie supérieure et retour après un coup d’œil où notre collègue Belge s’était coincé voici quelques années.

pb122516pb122532Retour par l’ex étroiture, petite attente à la base des puits pour laisser descendre nos hôtes, remontée rapide et sortie vers midi.

Une petite sortie sympa, très confortable sans avoir à équiper ou à déséquiper.

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Merci encore aux Lorrains pour leur gentillesse.

 

Jean-lou

 

 

Les autres photos ici

 

Sortie au brizon – 29 octobre 2016

Brizon – Sortie du 29 octobre (Jean Lou)
Présents, Jean-Noël, Jacky, Jean-lou

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Décidément la crue de Juin a bien modifié les choses dans les trous autour de Montrond.

Après le bain à la Belle Louise dans la laisse Fournier vidangée de ses cailloux, après le laminoir rempli de blocs entre les deux puits à la Lave (chantier de désob en cours) nous voici au Brizon pour une sortie classique

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Le but est de faire redécouvrir ce magnifique trou à Jean-Noël que nous n’avons pas revu sous terre depuis plusieurs années .

 

pa290207A la base du P33, devant le passage en diaclase qui donne accès sur la suite, nous découvrons que la crue a encore frappé. Un empilage de blocs s’est formé dans un resserrement de la paroi. Ensuite une gros volume de cailloux est venu se stocker là, bloquant compa290216plètement l’accès à la suite.

Nous purgeons tout ce que nous pouvons, mais les gros blocs obstruent toujours le goulet et ils sont impossibles à déplacer. Il faudra des moyens plus percutants pour forcer le passage.

Fin de sortie Donc !
Malgré cet incident, Jean-No n’est pas trop déçu de sa journée.

 
Lundi 31 octobre (Christophe
pa312459Le trio habituel se retrouve pour aller dégager ce passage à la base du P33
(Christophe Jacky et Jean Lou)
Nous nous engouffrons vers 10h00 dans le puits d’entrée
pa312461Au niveau d’un fraction dans le P33, un spéléo nous a signalé un bloc qui bouge .
Nous profitons de la sortie pour dégager à la massette ce bloc qui était bien coincé.

Arrivés à la base du P33, effectivement la suite est bouchée
pa312466Rapidement je réduis le volume de quelques gros bloc, et je peux ensuite prendre pied de l’autre coté de cette zone. Je suis en oppo au dessus P12 qui fait suite et… il est bon de s’assurer.
La suite du dégagement de la zone s’effectue donc par l’aval .
pa312475En 1/2 heure tout est réglé.
Nous profitons du bazola pour faire quelques micro-tirs en paroi afin de rendre la zone plus facilement franchissable pour …. les prochains blocs qui voudraient encore se coincer là.

Retour en surface.
Il fait super beau. Casse croute en terrasse au gite GCPM. Quel bonheur !

 

 

 

Après midi: nous poursuivons notre mission de réouverture des trous du coin après la crue de Juin.

Cette fois, départ pour le Gouffre des Laves.


pa312485Comme précisé plus haut, la passage bas horizontal entre les 2 grands puits est bouché par des blocs. (il ne doit pas faire bon être là quand c’est la crue!!)
Jean Lou équipe jusqu’à la base du P40 mais des petits problèmes de dos le rappellent vers la surface.
pa312490Avec Jacky, nous analysons la situation. Le passage bas est bouché sur 2m environ.
La violence de la crue a raviné la zone et 2 énormes blocs sont maintenus en clé de voûte, mais il ne demandent qu’a rejoindre le sol 50cm plus bas. Je propose à Jacky d’aller voir (c’est le plus vieux) mais pas bête le gars… il ne veut pas se faire transformer en crêpe !
Vu l’instabilité de la zone, nous préférons ne pas utiliser le bazola ici. Nous reviendrons avec d’autres moyens, mais au moins 2 séances seront nécessaires

Petit message visuel pour Jean Lou …

pa312499bpa312500bDésolé, nous on avait mal nul part !
Sortie photos au gouffre du Brizon. (Guy)
(mardi 1ier novembre 2016)

n-6295-gouffre-du-brizon-vers-montrond-le-chateau
En proposant le gouffre du Brizon à Roland comme idée de sortie photo-spéléo, j’étais à peu près sûr de sa réponse.
C’est comme si je l’invitais à remonter le temps jusqu’au soir d’un certain dimanche 24 mars 1991.
Au printemps de cette année-là, une importante fonte des neiges avait incité Roland à descendre ce gouffre qui ne coulait pas encore. Arrivé au palier vers -12m, il perçoit le grondement d’une cascade. Le bruit vient d’un méandre exigu.  Néanmoins, le courant d’air est nettement perceptible.
Dans les jours qui suivent, plusieurs séances de désobstructions réduisent la roche en poussière sur une dizaine de mètres.
Vient alors le soir de ce fameux dimanche 24 mars.
La descente s’est faite bien sûr, dans l’euphorie la plus générale !!!

25 années ont passé depuis mais les souvenirs restent intacts. Les belles poussées d’adrénaline qu’on peut avoir en première, ça ne s’oublie pas si facilement !
Comme convenu au préalable, le gouffre est déjà équipé depuis la veille par Jean Lou, Christophe et Jacky.
Au bout du méandre, la progression est très verticale et il n’y a pas beaucoup d’endroits où poser le trépied.

n-6298-gouffre-du-brizon-vers-montrond-le-chateauLe premier puits est absolument splendide… un tube de 25 mètres de haut, corrodé à souhait avec une roche des plus esthétiques.
Roland n’aura jamais descendu cette verticale aussi doucement (une bonne demi-heure) pour multiplier les éclairages à différents niveaux….le baudrier commence déjà à lui cisailler les cuisses !
Le puits de 33 mètres est lui aussi très joli, plus intimiste et fractionné mais compliqué à fixer sur la pellicule (à moins de faire des photos d’action, à la volée). On profitera d’un palier n-6300-gouffre-du-brizon-vers-montrond-le-chateausuffisamment confortable pour refaire une séance. Nous n’irons pas plus bas. Après un casse-dalle et le traditionnel café, nous remontons en déséquipant.

Comme nous avons le temps, nous équipons l’ancien réseau avec ce superbe puits de 18 mètres, dédoublé dans sa partie inférieure. La lame rocheuse qui sépare la base des verticales est percée de 2 lucarnes ovoïdes.

….  Une chouette journée sous terre entre frangins pour une belle complicité photographique.

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Jean-lou, Christophe et Guy

Journées nationales de la Spéléo – Les orçières – 1 et 2 octobre 2016

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Troisième et dernier opus de la trilogie JNS à la grotte des Orcières sur la commune de Montivernage.

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Deux journées ont été programmées la semaine précédente pour mettre en place l’éclairage, quelques bouts de corde et l’échelle dans la verticale d’entrée. Les mains de Jean Lou pourront témoigner de la nécessité de fixer solidement l’échelle à la paroi.

Après une belle semaine estivale, place à l’automne pour cette première journée. Les tentes, le balisage et le groupe électrogène sont installés sous une belle pluie.

 

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Les premiers visiteurs courageux arrivent tout de même dès 10h mais il n’y aura pas foule en cette première journée. Une après-midi moins maussade incitera tout de même quelques dizaines de personnes à se déplacer.

 

pa012349Le comité des fêtes de ce petit village avait lui aussi déployé les grands moyens avec une caravane genre mobil-home aménagée pour vendre des casse-croutes, des frites, des boissons chaudes et froides ainsi que quelques extras pour les spéléos du GCPM.

On s’en doutait un peu, tous ceux qui avaient été rebutés par la pluie de samedi,  allaient arriver  dimanche !

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Pour reprendre une expression propre aux restaurants, on a eu « un coup de feu » en milieu d’après-midi.

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Les casques dispos commençaient à se faire rares et les guides enchainaient visites sur visites avec des groupes conséquents.

Entre 14h30 et 16h30, il y avait énormément de monde dans les Orcières.

A vérifier mais il semblerait que la moyenne d’age des visiteurs a baissé…moins de vétérans et davantage de jeunes.

Beaucoup de monde le soir pour le démontage qui s’est fait dans une belle ambiance collective.

Belle performance du comité des fêtes.

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Un très grand merci à tous

Toutes les photos ici

Damien et Guy

Sortie à la Belle Louise – 4 Octobre 2016

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Hervé Perton  un Ancien actif du GCPM, natif de Montrond le Château a quitté le village depuis une vingtaine d’année.

Il est toujours resté sympathisant  au club et chose extraordinaire il n’était jamais allé à la Belle Louise. Un comble pour un auteur qui a publié entre autre une monographie historique de Montrond
Nous avions pris rendez-vous il y a quelque mois pour remédier à cette situation.

p9220106Ce premier jour d’automne nous  trouve à l’entrée du gouffre.
J’équipe et Hervé suit. Le premier passage de fractionnement est un peu laborieux, dû à un manque évident de pratique (il faut dire qu’en Vendée les gouffres sont plutôt rares)
p9220108-2La technique se remet en place et la suite se déroule sans encombres.
« la spéléo c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas »

 

p9220125Suite à la très forte crue de fin juin (voir ici l’article de Guy Decreuse) beaucoup de choses ont bougé –  des branches coincées depuis plusieurs mois ont disparu – des gros amoncellements de galets se sont formés par endroits et la laisse Fournier a gagné un mètre de profondeur!!

p9220123En insistant pour la franchir en opposition, je décide soudainement de sonder le fond …  Glou Glou. C’est profond  (en fait ça glisse bien et je suis lamentablement tombé dedans)
Vous n’aurez pas de photos de cet instant mémorable car… c’est moi qui tenait l’appareil .

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p9220116Du coup… Hervé n’est plus vraiment chaud pour tenter ce passage ( p’tit joueur)
Bien gaugé (= trempé) je commence à avoir froid, nous décidons d’arrêter là et nous remontons

Au final Hervé est très content de sa sortie, dont il rêvait depuis longtemps.

 

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Il a enfin visité le trou mythique du coin dont il a si bien raconté la légende dans son livre le-plateau-de-montrond-autrefois« Le plateau de Montrond autrefois »  Résumé ici

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A la sortie nous voyons arriver Jacky transformé en « Robocop » par un sévère torticoli .

 

 

Plus d’infos sur les publications d’Hervé ici

D’autres photos de la sortie ici

Le Gros gadeau – 20Aout 2016

Sortie Gros Gadeau le 20 Août

Avec  Jean-Marc, Thomas et Jean-lou

 

p8200048-4J’étais chargé d’occuper Jean-Marc ce samedi et de le ramener au refuge le plus tard possible pendant que sa famille et les copains lui préparaient la surprise de lui fêter son anniversaire en même temps que celui « programmé » du Tof.

Objectif le plus loin possible donc, Gros Gadeau.

p8200051En passant à Eternoz nous récupérons Thomas. La météo annoncée n’est pas terrible, en arrivant sur place nous allons aussitôt vérifier le débit du ruisseau, celui-ci étant très faible, nous nous engageons.

p8200060Jean-Marc à l’équipement, tout ce passe bien, jusqu’au moment d’équiper la dernière longueur où nous nous rendons compte qu’il nous manque un kit, Thomas remonte le chercher, on l’avait « oublié » à la base du puits d’entrée.

p8200082p8200083Ca traine et ça m’arrange …. Retour de Thomas et après avoir terminé l’équipement nous allons jusqu’au siphon.

Au retour Thomas déséquipe, je sors le 1er sous une belle averse et je téléphone au refuge pour prévenir de notre heure probable d’arrivée.

p8200089Au refuge Marie-Laure enlève littéralement Jean-Marc pour l’emmener à Saône.

Mission accomplie en même temps qu’une belle sortie.

 

 

Jean-lou

D’autres photos ici

Camp d’été GCPM en Ardèche (du 31 juillet au 11 août 2016)

Grotte St Marcel Guy (4)

Introduction (Guy)

Lors de la dernière AG du club, cette destination proche et ensoleillée avait fait l’unanimité.

Le dernier camp d’été que nous avions fait en Ardèche remonte à 2002, voici 14 ans déjà. Nous campions alors en aval de Montclus
Le camping où nous étions a été dévasté peu après par une crue de la Cèze et il n’existe plus.

11Après des recherches sur internet (Guy) nous optons pour le camping de Rouvière les Pins, vers Vagnas. Nous ne serons pas au bord de l’eau mais il y a une piscine.
Nous éviterons ainsi l’affluence de Vallon Pont d’Arc tout en étant bien placés pour nos activités spéléo.
Benoît y est allé en reconnaissance au printemps ce qui nous a conforté dans notre choix.

Entre les inscriptions tardives et les désistements non annoncés, nous nous retrouvons une petite cinquantaine à débarquer le dernier WE de juillet.
D’autres nous rejoindront par la suite.Camping Dominique (7)

Grande nouveauté par rapport aux camps précédents, nous avons loué une grande remorque frigorifique, ce qui évitera à Jean Pierre et Benoît la fastidieuse corvée quotidienne des glacières… un confort qui s’ avérera très utile et dont nous aurons du mal à nous passer à l’avenir.

Caverne du Pont d'Arc Dominique (4)Autre nouveauté, la programmation des sorties : les contacts pris an amont pour visiter des cavités fermées nous conduisent à respecter un agenda (un comble pour des vacances !)
De plus, les réservations internet pour la visite de la Caverne du Pont d’Arc ainsi que la descente programmée de l’Ardèche en canoë nous amènent à fixer un jour pour la rando commune…. du jamais vu !
Au final, on se pliera assez facilement au planning d’autant que cela                                                   ne concerne jamais tout le monde.

Le cadeau au cuisinier chef  (Christophe)

capture vidéo (2)Tous les ans, pour remercier Benoit dans son implication de cuisinier en chef, nous lui offrons un petit cadeau en fin de camp
Cette année, le cadeau est distribué le premier jour du camp, preuve qu’on a confiance au cuisinier !  ….

 

2Il faut dire qu’il aurait été dommage de lui offrir un nouveau casque + éclairage led dernier cri le dernier jour !

Bien sûr, il a fallu un peu mettre en scène ce petit chamboulement.
Prétextant ne pas avoir eu le temps de récolter une somme suffisante, nous allons d’abord lui présenter un faux cadeau

Avec la complicité de jean Pierre, Jacky et moi, nous avons reconstitué un casque original rustique et surtout unique avec sa notice … d’époque !
capture vidéo (11)Ancien casque de moto bien poussiéreux qui traînait dans le garage de Jean Pierre, aménagements très spéciaux réalisés par Jacky :
Eclairage issu d’une ancienne lampe de poche bricolée, support de piles à l’ancienne, personnalisation par gravure et, ajout d’un éclairage bilatéral très spécial car il s’agit de supports pour des bougies de chauffe plat.
capture vidéo (12)Tous ces aménagements sont bien sur réalisés en inox ! et, ils sont repliables afin de mieux appréhender les étroitures …

Rigolade garantie

 

Vous  pourrez voir ici la notice détaillée 
notice-casque-petzl-cadeau-benoit

Les photos du camping ici

Lundi 01/08 : Ca démarre fort avec l’Aven de la Toussaint.(Guy)

Grotte de la Toussaint Guy (2)Cette grotte exceptionnellement concrétionnée ne peut être visitée qu’accompagnés par groupes de 8 personnes maxi. Après quelques péripéties de dernière minute, c’est finalement Patrick AURIGNAC du SCSP Alès qui nous servira de guide.
Nous sommes une petite quarantaine à nous inscrire. Cela n’effraie pas Patrick et c’est de bonne grâce qu’il fera 5 fois le trou dans la journée !
La cerise sur le gâteau, les photographes peuvent rester dans la cavité entre deux visites.

 

Pour nous jurassiens, qui ne sommes pas habitués à visiter des trous à ce point concrétionnés, on en prend plein les yeux. Les plafonds sont parfois couverts d’excentriques. Certaines ont des formes délirantes et leur aspect fait penser à de la glace. Elles contrastent avec les formations plus classiques souvent de couleur ocre.
Pour beaucoup d’entre nous, une baignade dans la Cèze toute proche, au Trou de la Lune, viendra compléter cette visite.

 

Trou de la Lune Guy (5)

les photos ici

Mardi 02/08 : Du gaz à presque à tous les étages à l’Aven de Noël. (Damien)

Hier la Toussaint, aujourd’hui Noël. On était habitués à voir les jours passer vite en camp mais cette année, c’est le bouquet.
Je m’y étais pris tôt pour réserver des dates afin de ne pas reproduire l’erreur du camp dans l’Hérault.
Courant Février, deux dates avaient été fixées car les groupes ne peuvent dépasser les 8 personnes.
Ce mardi, nous sommes six à participer à cette sortie : Jean Marc, Jean Lou, Christophe, Olivier, Jacky et moi.
Le rendez-vous est donné auprès d’une responsable de l’ARSPAN (Association pour la recherche spéléologique et la protection de l’aven de Noël) à 9h30 à Bidon. Annie Flahaut nous reçoit à son domicile pour nous donner quelques instructions et le code du cadenas de la trappe d’entrée. Sans même que nous ayons à lui demander, cette très charmante dame nous propose de nous emmener à l’entrée de la cavité. Cela nous fera gagner beaucoup de temps vu le chemin d’accès.
Aven de Noël Guy (8)Nous connaissons la réputation de ce gouffre qui peut être dangereux pour sa présence de CO2 dans ses galeries de fond. Nous décidons alors de commencer par visiter la galerie intermédiaire que Jacky avait repérée lors de notre précédent camp mais pour laquelle nous n’avions trouvé presque aucun renseignement. Certains avaient même pensé à l’époque que Jacky avait été victime d’une trop grande dose de CO2 et qui l’avait halluciné…
Après nous être équipés sous un beau soleil, nous entrons dans le gouffre. Jean Lou équipe le puit d’entrée et nous attend à sa base. J’attaque alors l’escalade menant à la galerie intermédiaire et installe une corde du club afin que tous puissent me rejoindre.
Jacky est rassuré, il ne débloquait pas encore à l’époque où il était venu ici. La galerie est digne d’intérêt et nous la parcourons en prenant le temps d’observer. Les profils de galeries sont splendides et les concrétions assez inhabituelles.
Aven de Noël Guy (17)De retour à l’entrée de la galerie, Christophe et Jean Marc soupçonnent déjà la présence de CO2 car ils ont quelques symptômes caractéristiques. Jean Marc a des maux de tête et Christophe confond les couleurs…
Jean Lou décide tout de même de tenter d’équiper prudemment le P90 armé de son briquet. Après une vingtaine de mètres de verticale, le verdict est sans appel : le briquet refuse de s’allumer. Il est grand temps de remonter. Jean Lou fait demi-tour avec beaucoup de peine, des douleurs dans les jambes et une perte de son sens de l’humour. Pas en forme le Jean-Lou !
Tout le monde finit par retrouver l’extérieur sans trop de difficultés. Christophe retrouve ses esprits et Jean Lou nous déclare qu’il a laissé s’échapper une grappe d’amarrages qu’il a entendu se fracasser au fond du P90. Là encore, on comprendra par la suite qu’il s’agissait d’une autre hallucination et non de sénilité précoce.
Aven de Noël Guy (15)Nous mangeons notre casse-croûte à l’ombre mais sans pain. Trop contents de nous faire « paternés» par Jean-Pierre le matin, nous n’avions pas pensé à vérifier qu’il n’avait rien oublié.
Le retour en voiture s’effectue par la route des gorges avec arrêt à plusieurs points de vue. De là, nous entrevoyons ce qui nous attendra le lendemain : Des hordes de canoës en file indienne. Certains à l’envers, d’autre en vrac dans les rapides.
La journée se terminera, avant l’apéro, devant une bière offerte par Jean Marc dans une gargote de Vallon pont d’Arc.

Les photos ici

Autres sorties du jour : Baume de Ronze et Cotepatière (Guy)

Baume de Ronze Guy (5)Le matin, Roland et moi-même partons découvrir la Baume de Ronze, non loin de l’Aven d’Orgnac pour une séance photo. Il s’agit d’un immense aven de 60 m de diamètre pour une profondeur de 50 m (lien : http://www.lieux-insolites.fr/ardeche/ronze/ronze.htm )

 

Baume de Ronze Guy (1)Dans le très sérieux Spéléo Magazine n° 90, une page complète est consacrée à cet aven. L’auteur mentionne la présence de stalactites héliotropes au plafond (qui se tournent vers le soleil) !!! Quand je raconte ça à Christophe, son regard en dit long sur son scepticisme… . J’y retourne donc le dernier jour du camp avec lui et sa famille. Elles sont bien là, inclinées à 45°. Par chance, un guide de l’aven d’Orgnac présent sur place nous donne sa version.Il  ne croit pas une seconde à cette théorie farfelue et suggère  plutôt que le plafond se serait tout simplement affaissé.

 

Grotte de Cotepatière Guy (5)L’après-midi, Baptême spéléo pour la petite Axelle qui vient tout juste de souffler sa première bougie. Pour l’accompagner dans ce rite initiatique, nous irons à la grotte de la Côtepatière. Roland, Fanny, papi, mamie et bien-sûr Mathieu et Manue n’en reviennent pas : Axelle est de suite à l’aise …serait-ce génétique ?

 

Baume de Ronze – les photos ici

Goule de Sauvas – les photos ici

Mercredi 03/08 : Des milliers de canoës dans les gorges de l’Ardèche (Christophe)Parcours canoë sur l'Ardèche

(32 personnes font la descente…Annette, Dom, Roland, Fanny D, Benoit, Damien, Sandrine, Christophe, Emilie, Quentin, Lisa, Jean-Lou, Pierrick, Céline, Stéphanie, Didier, Alexandre, Sylvain, Valérie, Rémi (L), Jean-Marc, Marie-Laure, Yann, Mathys, Fanny J, Mathieu, Manue, Joëlle, Eric, Rémy (V), Virgile, Benjamin)

Canoë Dominique (11)Pour certains c’est une première en canoë, pour d’autres c’est une sortie incontournable.
La balade dans les gorges de l’Ardèche ne laisse jamais indifférent.

Il faut dire que le cadre est magnifique, avec un parcours riche et varié : grandes plages, paysages somptueux, parcours encaissé entre les hautes falaises  qui n’en finissent pas.

Durant cette période estivale, il y a affluence sur l’Ardèche. Le loueur nous annonce même qu’ aujourd’hui’ sera certainement une des journées les plus chargées de l’année …

Distribution du matériel, répartition des équipes, petit briefing et nous voici tous partis en minibus jusqu’à l’embarcadère de CHAMES. En partant d’ici, 24 km de rivière nous séparent du débarcadère de Sauze.
Globalement tout le monde se débrouille pas trop mal et rapidement, tous les bateaux partent dans la bonne direction.
Certaines embarcations ont encore tendance à faire des zig et des zag entre les 2 berges. Est.ce pour trouver le meilleur point de vue photo, pour rallonger le parcours ou simplement pour se faire remarquer ?

Voici déjà les premiers rapides. Il y a beaucoup de bateaux avant ces zones techniques et Il faut attendre son tour. Du coup, cela devient rapidement compliqué de rester en groupe.

L’équipe de tête à la bonne idée de faire des pauses régulières afin de nous regrouper un peu.

Malgré tout le rythme de la descente reste assez soutenu.
Ce soir nous avons rendez vous au débarcadère vers 17h30 , et pour être sereins, nous aimerions bien parcourir les 2/3 du parcours avant la pause casse croûte de midi.

12h30, nous prenons pied sur la plage à mi parcours. Les énormes bidons étanches sont déballés et nous déjeunons  au Bivouac de Gournier.
Quel luxe, nous avons même du café chaud !

Canoë Roland (4)Après 1 bonne heure de pause, nous repartons.
Rapidement, nous arrivons dans les rapides des Eléphants  puis, nous voici dans les rapides de la Pastière.
Un gros rocher au centre du cours d’eau nous oblige à faire un choix.
Je choisi de le contourner par la gauche, mais soudain un canoë « ennemi » arrive de nul part et nous oblige à des manœuvres périlleuses. Finalement, le bateau file droit et ses 3 occupants prennent le bouillon (nous !)
Il y a beaucoup de baigneurs dans la zone et on nous aide à récupérer nos équipements.
Dans mon plongeon, j’ai perdu mer lunettes de soleil.

Un jeune sympathique arrive vers moi avec masque et tuba  » Tu as perdu quelques chose » ?
« Oui, mes lunettes » « pas de problème dit-il si tu as 5 mn, on va te les retrouver »
Je suis un peu sceptique, mais en tout cas pas pressé à 5mn. Ca ne coûte rien d’attendre un peu.  ET voici mon ami d’un jour qui plonge et replonge tel un chercheur de trésor.
Oups, en regardant bien, quand il plonge, je m’aperçois qu’il a du perdre son maillot de bain.
Il est nu comme un vers !

Je lève la tête, sur le rocher des gens aussi sont nus. Je me retourne, derrière moi un papy fait trempette à mi cuisse dans le plus simple appareil. Bon, ok, bienvenue dans le camp naturiste.
Le jeune qui recherchait mes lunettes arrive vers moi . Il vient de retrouver 2 paires de lunettes dans un escarpement. « plastique ou métal » me dit-il en me montrant les 2 paires. Avec bonheur je retrouve mes lunettes ……. Je le remercie du temps passé et regrette de ne pas avoir une pièce à lui donner, mais…. ou l’aurait t’il mis !
canoe-dominique-64Nous repartons rapidement. Lisa (10 ans) nous raconte qu’elle a vu des horreurs et jure qu’elle ne repassera jamais oh grand jamais dans ce secteur !!
La suite du parcours et plus calme.
Après une longue pause, j’aperçois Emilie et Quentin qui arrivent enfin. Tiens, je pensais qu’il étaient loin devant nous . Bon, après le repas de midi, dès le départ ils ont dessalé dans le premier rapide! Ils ont eu un peu peur et du coup, ils sont passés en mode hyper prudence en préférant passer à pied les zones qui leur paraissait compliquées… Ca prend tout de suite plus de temps !  Ils finiront la fin du parcours l’un avec Valérie (ancienne compétitrice en kayak) et l’autre avec Benoit qui maitrise bien le gouvernail de son embarcation.
canoe-dominique-71Finalement, nous arrivons beaucoup trop tôt au débarcadère.
Après un long moment d’attente tout ce petit monde reprend le bus en direction du camping.
Même pas fatigués … une bonne partie de l’équipe fini par s’endormir dans le bus . Il faut dire que le voyage de retour a duré plus de 45mn

 

Les photos ici

Jeudi 04/08 : Grotte St Marcel ou Merci Benoit pour ta caisse à outil !

Le groupe de la traversée Despeysse / Saint Marcel (Guy et Damien)

Treize spéléos font la traversée ….Benoit, Jean-Lou, Damien, Mathieu, Didier, Benjamin, Pierrick, Sylvain, Rémi, Virgile, Romain, Roland et Jacky.

 

Grotte St Marcel Guy (3)

Nous avions déjà fait cette magnifique traversée il y a 14 ans. Mathieu, Jacky, Damien et Pierrick y retournent !
Jean-Pierre, Gérard et Guy s’occupent de la navette en embarquant les spéléos volontaires à l’Aven Despeysse.
Grotte de St Marcel 1Arrivés devant le trou, tout ne se passe pas comme prévu….
Nous constatons que l’écrou fermant la trappe est complètement foutu. Notre clef de treize ne sert à rien.
On en vient à se demander si on est devant la bonne trappe ! …. Pas possible, s’il y avait une autre trappe, ce serait mentionné dans le descriptif d’accès.
Nous voilà bien dans la mouise, tout le monde cogite et là, Ô MIRACLE, il y a une caisse à outil dans la voiture à Benoit …. et dans la caisse , 2 scies à métaux !
La situation devient pour le moins cocasse. …. seize spéléos du GCPM agglutinés au-dessus de cette entrée fixent leur regard sur une scie qui tronçonne un boulon !

Grotte St Marcel Guy (2)Chacun y va de son commentaire farfelu.
Dans l’euphorie grandissante, cette simple plaque métallique devient alors comme la porte d’un coffre-fort avec pour trésor, 13 tickets aller-simple vers la grotte St Marcel !
Au bout d’un quart d’heure, une clameur se fait entendre dans la garrigue … Saint Marcel nous laisse finalement entrer.
Damien a dans son téléphone, tout l’itinéraire que Guy a préparé pour cette traversée qui fait 4,2 km pour 137 mètres de dénivelé. Heureusement car Benoît comptait sur Damien et Damien sur Benoît pour prendre la version papier.
Tout y est : cheminement et différents zooms sur les zones paumatoires.
Il y a d’ailleurs un proverbe concernant cette cavité :
« A Saint Marcel, il est très facile de s’égarer mais difficile de se perdre »
Damien est devant, à l’équipement.
Grotte St Marcel Guy (1)L’itinéraire dans la zone des puits est relativement simple et là au moins, on ne risque pas de se perdre.
On franchit successivement un P12, un boyau, un P20, une chatière humide.
S’ensuit un R7, un P25, un R15 et enfin un puits de 14 mètres .
Deux pendules sont à réaliser dans le P14 ; l’un permet de rejoindre une lucarne à mi puits, le second permet de prendre pied dans un méandre nommé N12.
On suit alors ce grand méandre ponctué de cordes en place sur environ 150 m.
On arrive ensuite au sommet d’un grand toboggan de 30 m de long.
A sa base, on débouche « enfin » dans Saint Marcel. C’est là que les premiers attendront l’ensemble du groupe durant près de deux heures.
Grotte St Marcel Guy (7)Pour écourter l’attente, nous allons admirer, hors itinéraire, la base d’une superbe cheminée.
Une fois tout le groupe réuni, nous cassons la croûte rapidement car il est déjà tard.
La partie qui suit est une splendide et large galerie, agrémentée de vires et de ressauts dans laquelle nous cheminons très rapidement.

Aux carrefours principaux et pendant toute la traversée, des flèches blanches sur catadioptres verts nous indiquent le bon itinéraire.
Au final, on se fiera beaucoup à ce balisage et on ne se perdra jamais.
Après le passage de la grande fontaine (gours) on se retrouve dans de hautes galeries .
Pour les grands comme moi, la partie de plaisir va bientôt prendre fin au moins provisoirement. En effet, la suite est là, s’ouvrant à ras de terre sur la gauche.
Nous voici dans le labyrinthe, la partie la plus délicate de l’itinéraire et avec d’interminables longueurs à quatre pattes…
Grotte St Marcel Gérard (4)Pour agrémenter ces laminoirs, il y a plusieurs zones d’étroitures relativement aisées. Les carrefours se multiplient mais fort heureusement, on choisit toujours la bonne galerie.
Enfin, après près de deux heures à crapahuter, souvent pliés en deux, on arrive à la trappe.
Les copains nous ont ouvert la porte et ont laissé là un bidon avec les clefs des voitures plus celles de la grotte.
On débouche alors dans les grandes galeries de St Marcel, au pied de la partie touristique.
Devant nous des très gros volumes comparés au dédale de laminoirs que nous venons de quitter.
Il ne nous reste que 600 mètres à parcourir entrecoupés par un passage sur une échelle métallique.
Vers la grille, on perçoit nettement le courant d’air. Après, c’est la grosse bouffée de chaleur et on se déshabille sans traîner.
Le chemin qui remonte à la route est en bien mauvais état et bien que la voiture de Benoit soit en bas, nous remontrons à pied.
Grotte St Marcel Gérard (3)Roland et Jacky retournent à Bourg Saint Andéol pour rapporter les clefs à Gérard Spinnler. Ce dernier n’est d’ailleurs pas surpris par la mésaventure qui nous est arrivée à la trappe d’accès. Sur le plateau, il n’est pas rare que soient organisées des Raves-party et les participants sont intrigués par cette curieuse porte.
Durant ce temps, Damien remonte à Despeysse avec Benjamin, Didier et Virgile pour déséquiper. Cela ne leur prend qu’une heure et quart mais le repas du soir est presque terminé quand ils arrivent au camp.

Le groupe des photographes (Guy)

Grotte St Marcel Gérard (6)

Damien s’est procuré les clefs nous permettant d’ouvrir la grille d’entrée ainsi que la trappe située vers la grotte touristique. Le trio des photographes (Gérard, Jean-Pierre et Guy) se charge de libérer ces 2 portes pour nos collègues arrivant de l’aven Despeysse.

Dans ce métro Ardéchois, la séance photo est hyper confortable. Les mises en scène commencent à la galerie du Lac et s’enchaînent dans les grandes galeries d’entrée. Gérard prend les photos tandis que Jean-Pierre et Guy s’occupent de l’éclairage et des echelles. On retrouve l’équipe des jeunes vers l’echelle métallique … belle occasion de peaufiner une photo de groupe.

Les photos ici

Le groupe avec les jeunes (Christophe)

Profitant de l’accès par la grille ouverte, une équipe se constitue pour remonter un peu le réseau qui s’annonce facile

Il y avait : Christophe, Valérie, Hugues, Rémy (V), Joëlle, Sandrine, Stéphanie, Quentin, Emilie, Alexandre, Jean Marc, Mathys, Yann, Lisa, et Fanny

Grotte St Marcel Guy (8)Il fait une chaleur pas possible, mais dans le porche d’entrée le courant d’air de la cavité nous invite a prendre le repas de midi ici.
La grande équipe s’engouffre ensuite dans la cavité.
Nous pensons que nous allons rapidement retrouver les photographes dans les belles galeries type métro, mais nous arrivons au pied de l’échelle sans les retrouver.
Nous poursuivons  dans des paysages qui changent de forme avec de beaux concrétionnements

P1070241aaaaaaaaaaaaaaaaaaArrivés au pied d’un chaos rocheux, nous sommes soudain surpris pas des bruits bizarres et des lumières intenses …

En fait, nous sommes 20m en contrebas de la fin de la visite touristique.
C’est donc l’animation sonore qui nous a surpris.
Nous sommes à quelques mètres de la trappe d’où arriveront ceux qui font la traversée.
Attirés par les éclairages de la partie touristique, nous décidons de faire un petit repérage de ce côté.
P1070263aaaaaaaaaaaaaaaNe sachant pas si nous pouvons pénétrer sur cette partie touristique, nous nous imposons un peu de discrétion.

Je pars faire un petit repérage avec Jacky et Joëlle.

Vite, un groupe de touristes arrive. Nous nous rassemblons et nous cachons assis au pied d’une coulée.

(nous saurons plus tard que tous les touristes nous ont vu. Ils ont dû trouver bizarre de voir quelques 15 paires de jambes qui ne bougeait pas …)
Après 10mn le groupe de visiteurs rebrousse chemin. La lumière s’éteint.
Nous avons environ 20mn pour visiter un peu.
je donne le top et voici toute l’équipe en mode furtif dans le réseau touristique.
C’est rigolo de voir les touristes au loin et les éclairages de la grotte s’éteindre derrière eux.
Chouette, nous allons certainement pouvoir visiter le réseau jusqu’à l’entrée touristique…..

Ce jeu de cache-cache exalte les jeunes

Nous découvrons donc la visite touristique à l’envers, sur quelques centaines de mètres et soudain, la lumière se rallume, l’animation sonore reprend…. Glups !!

En fait, les groupes de touristes se croisent à mi chemin du parcours sous terre…
Nous voici maintenant en pleine lumière pour la visite suivante.
Vite il faut rebrousser chemin.
DSC_6484 (1)aaaaaaaaaaaaSur le chemin,  Joëlle a repéré une galerie. Sur la topo, ça continue vers de belles galeries. Nous nous engouffrons dans cet échappatoire. Cette partie du réseau est plutôt jolie et variée. Après plusieurs centaines de mètres, avec les plus jeunes, nous butons à l’amont sur un laminoir et des galeries de plus en plus étroites. (Les adultes sont sagement restés dans les zones au gabarit plus conventionnel !)
Au retour, nous retrouvons l’équipe des photographes à quelques centaines de mètres de l’entrée. Nous en profitons pour faire une belle photo de groupe.

Les photos ici

Vendredi 05/08 : Rando commune dans les gorges de Labeaume. (Guy)

Rando A 1Rando commune Gérard (13)AComme tous les ans, une journée est consacrée à la rando collective. Vu l’âge grandissant de pas mal d’entre nous, la promenade que nous avions fait il y a 14 ans  conviendra parfaitement. Sur la photo 2016, manquent Annette, Martine, Monique, Solange, Antoine, Gauthier, Augustin Hugues, Romain et Gérard qui prend la photo.

RDV est donné au hameau de Chapias, au-dessus de Ruoms.
Arrivés sur place, Jean-Pierre se fait remarquer en discutant avec un adjoint qui grince car les touristes et autres locaux jettent tout et n’importe quoi dans les poubelles en libre accès .Très rapidement ’homme en extrait 2 beaux transats flambant neufs qui n’auront pas le temps de repartir dans le bon container …Hop, dans le coffre de la bagnole de Jean Pierre.
Rando commune Guy (17)Toute la troupe se met en marche dans une ambiance bon-enfant, d’autant que la météo est agréable. L’arrivée dans les gorges de Labeaume est superbe. Après quelques hésitations, on trouve une belle place ombragée au bord de la rivière pour festoyer et se baigner. Comme nous sommes à 2 pas du village, Martine et Monique nous retrouvent facilement. L’activité « sieste » semble attirer de plus en plus d’adeptes et concurrence sérieusement celle des baigneurs.
Le retour se fait en visitant le village puis par une variante du plateau. Juste avant d’arriver, la tour de la vierge nous sert de cadre pour une photo de groupe en plongée.Rando commune Dominique (30)

Les photos ici

Samedi 06/08 : Plan A : les tubes de Peyrejal ; Plan B : Traversée Estevan/Barbette

Plan A : Event de Peyrejal, on en rêvait … et on en rêve encore. (Martine et Jean Lou)

Présents : Damien, Gauthier, Antoine, Virgile, Jean-lou

Event de Peyrejal 02Après avoir fait le matin la traversée « Cotepatière-Cocalière » et « la résurgence de Peyrejal », nous nous rendons à l’entrée de Peyrejal pour équiper en attendant que d’autres membres du club viennent nous rejoindre l’après-midi.
Après avoir cherché un peu, nous trouvons l’entrée et pendant que Damien retourne près de la route pour attendre et guider les copains, je commence à équiper les puits, secondé par Gauthier, un léger courant d’air s’échappe de la trappe d’entrée.

J’avais fait cette cavité il y a une vingtaine d’années, j’en avais gardé le souvenir de galeries tubulaires extraordinaires et je me réjouissais que ceux qui ne connaissaient pas, puissent découvrir à leur tour ce très beau réseau.
Suite à une erreur de ma part concernant les longueurs de corde, je me cale sur un palier pendant que Gauthier change la corde du puits d’entrée.
J’attends un moment qu’il termine sa manip, je me rends compte que je suis très essoufflé, sans faire le moindre effort. Comme je m’étais déjà fait gazer au début du camp en équipant le P90 à l’Aven de Noël, je reconnais les mêmes symptômes. Je sors mon briquet, et essaye de le faire fonctionner, comme à l’Aven de Noël ce dernier refuse de s’allumer.
Gauthier lui-même me dit ressentir les mêmes effets, bien qu’étant resté un peu moins exposé que moi.

Nous décidons d’en rester là et de remonter. Gentiment, Gauthier me propose de me laisser passer devant lui, et nous sortons très péniblement, dans un sale état, du trou, où les copains arrivés, attendaient pour descendre.
Virgile, resté lui-même à l’entrée, avait commencé à ressentir les mêmes effets, le léger courant d’air ascendant véhiculait le Co2 du fond et gazait toute la zone des puits.
Dommage, encore un beau raté, mais apparemment cette année est exceptionnellement gazeuse pour les trous de l’Ardèche.
Heureusement nous nous sommes bien rattrapés sur d’autres merveilles mieux ventilées.

Les photos ici

Plan B : Traversée aven Estevan/ grotte de Barbette.
(Guy et Christophe

Participants Christophe, Benjamin, Jacky, Didier, Damien, Jean-Marc, Jean-Pierre, Virgile, Joëlle, Antoine, Gauthier.

Aven Estevan Guy (4)Cherchant une solution de remplacement, je propose d’aller visiter cette cavité d’initiation présentée comme bien concrétionnée. C’est le même parking que pour l’aven de la Buse, sur la route qui mène à Montclus.

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Là aussi, il y a une trappe mais la cavité est libre d’accès. Un ressaut conduit rapidement à un puits de 5 mètres. En bas, un foisonnement de concrétions bien différent de celui rencontré à la grotte de la Toussaint. Plusieurs salles se succèdent séparées par des passages resserrés.

 

 

Damien qui a la topo en pdf sur son téléphone nous annonce qu’il y a possibilité de faire une traversée. Nous (Christophe et Jean Marc) décidons de nous engager dans cette petite excursion.

Guy  a lu des récits ou les spéléos ont du renoncer à la traversée dans un laminoir très sélectif.  Moi, je n’ai pas peur des étroitures et Jean Marc n’a pas peur de me suivre ! Ça devrait aller …
Nous trouvons un boyau avec un fort courant d’air au bout de la galerie principale. Ça doit être par là. Nous nous engageons et effectivement les galeries sont basses. Elles sont entrecoupées de passages assez étroits mais qui passent bien quand même car de petite longueur. La galerie devient plus spacieuse et un écriteau indique aux visiteurs arrivant depuis Barbette que l’acéto est proscris au delà de cette zone. Nous poursuivons en direction de Barbette. Encore quelques passages étroits, mais les galeries deviennent plus spacieuses et bien concrétionnées.  Cependant, le cheminement devient assez labyrinthique et nous sommes obligés de baliser le passage avec des cailloux au sol. On ne sait jamais, si on ne trouve pas la suite, il faudra bien revenir par Estevan.

A plusieurs endroits le passage n’est pas du tout évident à trouver, mais un balisage discret avec des petits morceaux de rubalise nous aide bien.
Après avoir pris pied dans une grande salle, nous avons bien du mal à trouver la suite. Là encore, un petit morceau de rubalise nous permet de valider que nous sommes dans la bonne galerie. Nous arrivons maintenant devant un long laminoir qui au vu du courant d’air semble bien être le bon passage. Le sol est assez lisse et on arrive bien à se glisser. Au milieu du parcours, un très court passage un peu plus sélect m’obligera à forcer un petit peu. Je ne dis rien à jean Marc pour ne pas qu’il s’inquiète. S’il stresse, c’est sur, il ne passera pas.

Je poursuis dans le laminoir. Puis j’engage le franchissement d’une dernière zone étroite et assez compliquée à passer. Arrivé là, je sens de l’air un peu plus chaud. J’appelle, et j’entends Jacky . Il est dans la grotte Barbette à moins de 10mètres de moi. Il me reste un ressaut à passer suivi d’une petite escalade simple. Je m’apprête à franchir ce dernier obstacle quand j’entends au loin Jean Marc qui me dit: « tu es passé par ou ? Moi je ne passe pas !
heu… ben comme toi. J’entends jean Marc qui bourrine puis après un silence »JE NE PASSE PAS !!

« Essaye encore, tu n’es peut être pas exactement au bon endroit » .  » greu ah huuu groump ahhh  ….  et puis : « J’AI TOUT ESSAYÉ  CA PASSE PAS PUT***. »   et puis… « vas y sort ! Moi je vais retourner par Estevan » .  Moi: « Trop de K2000 Jean Marc.  Pas grave (greu houm psssseu) on va ressortir ensembles par Estevan.
Et nous revoila parti dans l’autre sens .
D’abord on se paume car on avait pas semé des petits cailloux partout. Puis , pour la suite, on est super content d’avoir balisé le chemin à l’aller.  Les étroitures passent toujours mieux quand on les a déjà franchi et nous ressortons finalement assez rapidement par Estevan.

Les photos ici

Visites à la Caverne du Pont d’Arc (Guy)

CapturePour la grande majorité d’entre nous, pas question de laisser passer cette belle occasion d’aller découvrir ce site unique. De plus, Benoît y est allé au printemps lors de sa reconnaissance et nous a mis l’eau à la bouche.

Caverne du Pont d'Arc Dominique (15)La Caverne du Pont d’Arc a été inaugurée l’an dernier, au printemps 2015, soit 21 ans après la découverte de la grotte Chauvet .
Un peu à l’image de ce qui s’est fait pour la grotte de LASCAUX, elle est une réplique de l’original.
La comparaison s’arrête là car les traces d’occupation y sont beaucoup plus anciennes puisqu’elles remontent jusqu’à 37 000 ans.
Les œuvres de la grotte datent de l’Aurignacien , donc parmi les plus anciennes au monde.
La cavité comporte un millier de gravures et peintures dont 447 représentations d’animaux de 14 espèces différentes.
La diversité et la maîtrise des techniques dont elles témoignent ont profondément remis en cause l’idée d’un art préhistorique évoluant très lentement et de manière linéaire et ascendante.    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_Chauvet

Caverne du Pont d'Arc Dominique (22)Sans vraiment le vouloir, on se retrouve une bonne bande pour la visite de 9h30 le samedi matin. Du coup, la guide comprendra assez rapidement qu’on est spéléos.
On est tous bluffés. Les copistes ont fait un travail tout à fait remarquable.
On nous a tous équipés de casques audio , ce qui évite à notre accompagnatrice d’élever la voix. Après la visite, la guide, voyant qu’elle s’est retrouvée avec un public « sortant de l’ordinaire » n’hésite pas à passer un bout de temps à discuter avec nous.

Belle cerise sur le gâteau, on apprend qu’on peut revenir le soir même avec notre ticket pour une visite libre cette fois-ci.
Belle aubaine pour ceux qui veulent y retourner et aussi pour ceux d’entre nous qui se voient proposés une visite gratuite en nocturne !

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Dimanche 07/08 : Canyon du Chassezac et Aven de la Buse

Canyon du Chassezac (Gérard)

Participants : Gérard, Sylvain, Valérie, Rémi, Eric, Benoit, Manue, Mathieu, Pierrick, Romain, Gauthier, Antoine, Fanny et Roland.

Canyon Chassezac Sylvain (11)Gros succès pour cette sortie canyon qui sera la seule du camp. Avec quatorze inscrits le risque de bouchonner dans les verticales n’est pas exclu le canyon étant fréquenté par de nombreux professionnels.

Le choix s’imposait et c’est avec plaisir que nous prenons la route pour le canyon numéro un du secteur : le Haut Chassezac. J’ai fait le choix de passer, pour l’aller, par le parc national des Cévennes qui est classé réserve de biosphère par l’UNESCO. C’est par une petite route de montagne, pleine de charme, que nous rejoignons Villefort via la haute vallée de la Cèze.

Chassezac Eric (62)Nous arrivons, en fin de matinée, dans le superbe village de la Garde Guérin qui domine le canyon. Nous prenons le temps de visiter ce hameau fortifié du XII° siècle et sa tour et nous décidons de casser la croute avant d’attaquer la descente. Malheureusement Fanny est malade et doit déclarer forfait. C’est donc à treize que nous visiterons les hautes gorges du Chassezac.

Chassezac Eric (46)Ayant déjà parcouru le Chassezac à plusieurs reprises, je prends les devants afin de guider le groupe. Comme de bien entendu, je me trompe de sentier et après une longue descente nous arrivons au bord de la rivière à la fin de la première partie ! En fait nous sommes descendus par la première échappatoire et avons shunté la partie de canyon la plus fréquentée par les groupes.

Chassezac Eric (49)

 

Je déclare, en toute mauvaise foi, que le tronçon le plus en amont était de toute façon peu intéressant, ce qui est immédiatement et fortement démenti par les groupes de passage… Un seul guide nous console en nous indiquant que nous attaquons la partie la plus technique de la traversée avec le fameux passage de la Rajole qui est sécurisé par une main courante suite à plusieurs accidents mortels !

Chassezac Eric (56)La descente s’effectue dans la bonne humeur et les passages verticaux s’enchaînent avec des sauts, des glissades et des rappels (souvent évitables). Le débit est parfait et l’eau rafraîchissante à souhait. Le passage de la fameuse main courante se révèle assez technique pour les moins grands qui ont du mal à passer en opposition. Après deux petites heures nous voilà déjà à la fin de la deuxième partie et la fin du canyon pour les quelques groupes s’étant aventurés jusque là.

Chassezac Eric (58)Fort heureusement un guide lozérien (et spéléo) nous invite à continuer la descente en visitant la troisième partie qui est la plus belle et la moins fréquentée. Avant de remonter avec son groupe, il nous rassure sur l’état du sentier de retour et nous donne de nombreuses indications, notamment pour le dernier saut de 10 mètres.

 

 

Chassezac Eric (60)Je me souvenais, moi aussi, de cette dernière partie comme la plus belle et la plus technique. L’encaissement du Chassezac s’accentue et les obstacles s’enchaînent sans interruption. De l’avis général ces passages sont les plus beaux. Après un dernier rappel assez technique et aquatique, nous traversons un joli plan d’eau créé par une retenue permettant de capter une partie de l’eau de la rivière. Pour les plus jeunes et les plus motivés un saut optionnel d’une dizaine de mètres permet de clore en beauté cette sortie. Au final, si nous n’avions pas évité (bien involontairement) la première partie nous n’aurions pas eu le temps, à treize, de voir le secteur le plus beau.

Chassezac Eric (53)La remontée, surtout dans sa première partie, est assez éprouvante et il n’est pas loin de 18h30 quand nous rejoignons les véhicules. Retour au camping, plein pot, via Les Vans pour ne pas rater l’apéro rituel et convivial de fin de journée.

 

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Aven de la Buse (Guy)

Aven de la Buse Guy (20)Damien, Jacky et moi-même décidons de faire une visite dans cet aven réputé comme un must au niveau concrétions. Il est pourtant libre d’accès …. on va comprendre pourquoi.
Les passages étroits se révèlent rapidement assez techniques. Un laminoir débouche de suite sur un puits d’une vingtaine de mètres. En bas, la salle Vincent Badaboum commence à donner le ton de la visite. Aven de la Buse Guy (18)S’ensuivent des passages bas entrecoupés de petites salles ornées . Hélas, nous n’irons pas beaucoup plus loin ; une longue étroiture avec deux coudes successifs nous laisse perplexes. Bien dommage car d’après la description, au-delà de ce passage exigu, le profil de la cavité change complètement. Si nous avions été accompagnés par quelqu’un qui connait, nous nous serions peut-être engagés.
Nous préférons rebrousser chemin en profitant du temps qu’il nous reste pour sortir un maximum de clichés.

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Lundi 08/08 : Aven Armédia et Côtepatière

Aven Armédia (Guy)

Aven Armédia Guy (1)Participants à ces sorties : Guy, Damien, Jean-Lou, Jacky, Gauthier, Antoine, Gérard, Jean-Marc, Christophe, Jean-Pierre, Benjamin, Mathieu et Roland.

Aven Armédia Damien (1)Aven Armédia Damien (2)Après plusieurs tentatives infructueuses de contacts avec Alain BORIE, nous finissons par penser qu’il est parti en vacances et que nous ne pourrons visiter ce magnifique aven fermé par un cadenas à code.
Alors qu’on y croit plus, une excellente nouvelle tombe. Alain nous rappelle (il était juste parti en WE). Il nous assure qu’il n’y a pas de CO2 et nous donne quelques infos pratiques.
Damien se charge d’équiper le P40 divisé en plusieurs tronçons. Arrivés en bas, Guy, qui a lu quelques récits de visites, se dirige de suite vers la salle de gauche.
« N’y allez pas, c’est moche comme tout ! »
Et là, c’est du lourd, même très lourd. Des sabres en profusion pendent au plafond. Teintés de nuances ocres, ils sont ou pas couverts d’excentriques translucides. Le foisonnement est tout à fait exceptionnel. C’est un festival de contemplation.
Aven Armédia Guy (43)Paradoxalement, le sol est boueux et rouge à souhait, ce qui tranche de façon presque irréelle avec la cristallisation des plafonds.
Pour une fois, on attaque la séance photo sur place. On ne voit pas le temps passer.
La suite de la galerie principale nous amène à un passage bas dont le plafond est couvert de sabres translucides. On dirait de la glace. Il faut se faufiler en faisant très attention de ne rien toucher.
Aven Armédia Gérard (4)On prend pied ensuite dans une salle très curieuse, également magnifiquement ornée.
Au niveau d’un soutirage se trouve l’emblème de la cavité « le cinq ».
Une escalade sur une coulée de calcite conduit à un profil encore plus boueux. Nous n’irons pas plus loin. Le surlendemain, Alain me dira qu’au-delà de cette galerie boueuse, il y a un puits et une étroiture débouchant à la salle du Lac. Cette salle est couverte de sabres pendus au-dessus d’un plan d’eau. A cet endroit , on a de la boue jusqu’au genoux.
Enchantés par cette aven, nous parvenons sans mal à convaincre nos copains d’aller y faire un tour. Avec deux autres visites organisées mardi et mercredi, nous serons une douzaine à y être allés.

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Grotte de Côtepatière (christophe)

Voici une belle sortie assez simple pour que tout le monde, spéléo ou pas puisse aller sous terre.
Du coup, se sont des familles entières qui se déplacent sur la commune de Saint André de Cruzières.

Après quelques incompréhensions, tout le monde fini par se retrouver sur le bon  parking en pleine nature.
L’accès à la grotte est assez facile. Il suffit de remonter le lit à sec du ruisseau pour arriver sur le magnifique porche d’entrée Des aménagements pérennes (barreaux scellés) permettent de franchir un ressaut de 5m . Par précaution nous assurons les plus jeunes avec un poulie/bloqueur.
Belle ballade dans une galerie assez vaste et plutôt bien concrétionnée. Certaines parties ont vraiment la forme typique de galerie en trou de serrure.
Original: la galerie recoupe un très gros puits à ciel ouvert. C’est là que nous nous installons pour le casse croûte de midi.

Habituellement, il n’est pas rare que certaines équipes profitent de cet accès pour réaliser une petite traversée. Malheureusement, un éboulement dans les parois a partiellement détruit les équipements en place pour les rappels de corde. Pour l’instant (2016), la traversée n’est donc pas possible
La cavité bien connue est très fréquentée par un public souvent non spéléo. Nous avons donc croisé des touristes avec des équipements insolites. Casques de VTT, un lampe pour 2, short et petites sandales etc…
cottepatiere-3A la sortie, nous rencontrons un groupe que je trouve très légèrement vêtu et qui cherche des informations pour faire la visite. Nous les renseignons et nous déconseillons aux « mamys » qui ne semblent pas du tout sportives (ou plus depuis longtemps) de s’aventurer.
De son périple sous terre, Lisa a ramené de l’argile. Pendant une pause à la sortie, elle confectionne rapidement une jolie théière. Mais l’endroit et plutôt inadapté pour le transport de cet objet fragile qui ne résistera pas bien longtemps. Je me retrouve donc à me balader avec un bon kg d’argile qui ne ressemble à plus rien et Lisa qui couine derrière .
En suivant le cours d’eau à sec vers l’aval, nous nous dirigeons  ensuite  vers la résurgence de Pyerejal distante de quelques centaines de mètres.

Les formes d’érosion (cupules et coups de gouge) montrent bien la force et le travail de l’eau en régime noyé. Nous observons des niphargus en grande quantité  dans certaines laisses d’eau.
Nous nous arrêtons à la vire. Elle nécessite un équipement que nous n’avons pas. Le siphon n’est pas loin, mais nous ne le verrons donc pas.

Au retour, dans la garrigue, une partie de notre groupe croise à nouveau l’équipe de papy / mamy que nous avons quitté à la sortie de Cotepatière. Mais là, ils se baladent complètement à poil. ! (mes doutes quant à leur tendances naturiste se confirment)
Ils s’empressent de cacher l’essentiel et tout le monde est content.

Cotepatière – les photos ici

Mardi 09/08 : Re-Armédia , Re-canoë, Re-Noël.

Re-canoë (Marie-Laure)
Participants : Marie-Laure, Valérie, Rémi L , Pierrick et Céline

Comme pour la descente précédente, les groupes d’embarcations se forment :(Céline /Marie-Laure/Valérie, et Pierrick avec Rémi . Le bus de l’arche de Noé  amène tous ces petits couples d’animaux heu non pardon de sportif, vers le site de départ  de Sampzon pour arriver 10 km plus tard à Vallon. Les garçons ont décidé de rester ensemble afin de laisser galérer les filles et aussi de les couler outrageusement.

Ce petit parcours est jalonné de plusieurs toboggans qui permettent au canoë de passer des barrages naturels. Pour le premier, les garçons étant un peu trop sûrs  d’eux se vautrèrent lamentablement comme des marins d’eau douce !!.  Vexés de leur prestation, ils ont voulu se venger en nous retournant, mais ils ont eu à faire à plus costaud qu’eux ! Bientôt, un site propice aux plongeons permis à Céline, Valérie Pierrick et Rémi de faire des sauts dignes des plus grand plongeurs des JO !. Au bout de 5 km de ramage ininterrompu,  Valérie eu la plus belle des idées, s’arrêter pour boire une bonne bière.

 

pont-darc-dominique-5Une fois arrivé au débarcadère, les garçons ayant bien sûr fait les imbéciles tout le long ….  nous vîmes le bus partir sous nos yeux ! Le sprint  que tout le monde m’a obligé à faire n’y aura rien changé. Et hop, une heure d’attente pour la prochaine navette….trop long ! Céline est envoyée en éclaireuse pour récupérer notre voiture. Un camion de canoës avec pour chauffeurs 2 bellâtres bronzés l’embarquent  ! (Pierrick ne n’est pas très rassuré !!)  Au final, avec les gros bouchons autour de Vallon, ce n’était pas une bonne idée (Céline nous appellera pour nous dire d’attendre le bus car elle ne pourra pas arriver avant lui). Pour finir, au lieu d’arriver vers 15h00 comme prévu, nous arrivâmes que vers 17h00 au lieu de camp heureux de ce beau moment de franche rigolade.

Aven de Noël, second groupe (Guy)

Participants : Jacky, Gauthier, Antoine, Jean-Lou, Damien, Benjamin, Guy et Roland

Aven de Noël Guy (18)Seconde tentative et cette fois, c’est Damien qui fait le cobaye dans le puits de 90 m.
Hélas, la flamme du briquet jaunit rapidement puis s’éteint. Le CO2 est toujours bien présent. Qu’à cela ne tienne, la galerie intermédiaire nous servira une nouvelle fois de consolation. Ce conduit aux belles proportions est superbe.

Aven de Noël Guy (20)

Le concrétionnement est spectaculaire et surprenant. On y trouve même des cristallisations qui se sont formées en régime noyé. Tandis que les copains remontent, Antoine, Gauthier, Roland et moi-même, entamons une nouvelle séance photo à quatre. Le réseau est sec mais la diversité est au rendez-vous. Les angles de vue sont certes parfois limités du fait du balisage mais comme on commence à être tous bien rodés, les idées de prises de vue ne manquent pas.

Mercredi 10/08 : Re-re-Armédia et Grotte Chauvet.

Montée à l’entrée de la grotte Chauvet(Damien)

Chauvet Dominique (5)Depuis la visite de la Caverne du Pont d’Arc, plusieurs d’entre nous avaient envie de se rendre à l’entrée de la vraie grotte Chauvet. Cette dernière après midi de camp est idéale. Après une courte sortie le matin, Roland, Christophe, Jacky, Dom, Benjamin et moi nous retrouvons pour un départ vers 14h ignorant encore que nous allons passer une après-midi de loosers.
Effrayés par les bouchons et les difficultés de stationnement près du pont d’Arc, nous prévoyons de laisser nos voitures sur un parking et de profiter des navettes de bus gratuites.
Chauvet Dominique (2)Cette option nous fera perdre plus d’une heure : Après avoir raté trois navettes à cause d’arrêts de bus mal indiqués, nous finirons à pied à cause d’un bus dont le bouton « Arrêt Demandé » ne répond pas…
Arrivés à notre terminus, nous suivons Jacky qui connait le sentier menant à la grotte Chauvet. Un premier panneau nous indique que le sentier est fermé pour cause d’éboulements. Nous décidons de passer outre en feignant de ne pas avoir vu l’interdiction. Manque de chance, de tels panneaux sont disposés tous les 20 mètres. Jacky est le seul que l’arrêté municipal ne freine pas. Christophe et moi le suivons cependant en sous-bois durant une dizaine de minutes jusqu’à ce que le sentier quitte la forêt pour emprunter un chemin à découvert en falaise. Estimant que la poursuite de notre escapade est risquée, nous persuadons Jacky de faire demi-tour avec nous.

Nous rejoignons alors le reste de l’équipe avant de nous séparer de nouveau. Dom et Jacky décident de rentrer au camping ; quant à nous, nous allons nous baigner et prendre des photos du pont d’Arc.
Nous n’aurons plus le temps de tenter une approche par le plateau car ce soir, il faut commencer à remballer les affaires. Dommage, de retour dans le Doubs nous rêverons secrètement à faire une telle découverte.

 

Entrée de la grotte Chauvet

On a quand même la photo de cette porte  blindée car en 2002, l’accès à l’entrée de la grotte était encore possible.

 

Les photos ici

– Sortie escalade (Jean-Marc)

Rémi, Sylvain, Valérie, Romain ainsi que Marie-Laure, Mathys, Yann, Fanny et moi-même avons décidé d’aller se faire une petite séance d’escalade sur le site de Fontgarnide à Salavas. La veille, Rémi était parti repérer le site afin de ne pas perdre de temps le jour J.

 

Après un rapide trajet en voiture, le site étant à quelques kilomètres du camping, nous voici sur le parking au pied de ce gros caillou posé au milieu des gorges de l’Ardèche.

escalade-sylvain-25Sitôt arrivés au pied du mur, le smartphone branché sur le site d’escalade nous indique la cotations des voies. Il est décidé de commencer par une 4b afin de nous échauffer les bras .Avec toutes les sorties qui ont précédé cette journée, quelques uns d’entre nous qui ont dépassé la barrière fatidique de la quarantaine ont les bras qui ont tendance à rouiller un peu ! Me voici lancé en tête assuré par Rémi pour monter la corde dans un 4b très facile, et une fois arrivé au dessus de la cime des arbres, je découvre un merveilleux panorama dominant les gorges de l’Ardèche, extraordinaire ! Par contre un zef à décorner un cocu, me fait tanguer de droite à gauche. Après être descendu, me voici à l’assurage pour que les autres puissent grimper à leur tour.

 

Rémi grimpe en tête une autre voie assuré par son papa afin qu’il y ait au moins deux voies possible. Juste à côté de nous, un couple d’allemand grimpe aussi accompagné de leur chien et ce dernier fait le bonheur des enfants qui attendent leur tour de grimpette. Quant à Romain lui, il est plongé dans son bouquin. Puis c’est au tour de Romain,de Valérie, de Mathys, de Yann, de Fanny et aussi, chose exceptionnelle de Marie-Laure assurée par Sylvain d’enchainer les 4b, 4a et 5b !!

 

Romain, lui monte avec des chaussures d’eau, ce qui n’est pas la façon plus aisée, mais pour une première il est très à l’aise et à priori il prend son pied à tel point qu’il me dit qu’il va trouver un club en rentrant à Romainville. Voilà  cette belle après-midi qui devait durer 2h00 c’est terminée en cession de 4h00 avec une belle piqure de guêpe pour Yann!

Les photos ici

Grottes touristiques et villages pittoresques (Guy et Christophe)

Aven d'Orgnac Dominique (20)Les cavités exploitées pour le tourisme ne manquent pas dans le secteur.

Aven Marzal DomibiqueBenoit les a presque toutes faites lors de ses précédents périples sur le secteur … sauf l’aven de la Forestière.
Bien décidé à boucler son tableau, il s’y rend au début du camp.
Elle n’était pas encore ouverte quand il est venu en reconnaissance au printemps. Cette fois-ci, quand il arrive devant le site, elle est fermée sans aucune explications supplémentaire… dommage, ce sera pour une autre fois.
Dominique et Annette en ont visité plusieurs. Comme on peut le voir sur les photos, Annette se prête volontiers à l’oeil photographique unique de Dom !
Aven d'Orgnac Dominique (26)aaL’Aven d’Orgnac, l’Aven de Marzal et la grotte Saint Marcel avec la famille Raguin et Jacky.
Cette dernière grotte ne remporte pas l’unanimité, loin s’en faut.
Les gours actifs et éclairés en led de toutes les couleurs font la fierté des aménageurs. Il faut dire aussi que le public est conquis.
Bon, vu d’un oeil plus attentif, le fond de tous les gours a été peint avec une résine blanche pour mieux refléter la lumière.
Une miraculeuse arrivée d’eau alimente tous les gours, puis mystérieusement au bas de ce dédale, il n’y a pas de cours d’eau !
L’eau se « perd » … dans une pompe qui remonte l’eau pour un circuit en boucle fermé…
Mais la supercherie fonctionne à merveille !! plus d’une heure 1/2 d’attente pour faire la visite !!

Non loin de Vagnas, nombre de villages ont tout pour plaire

Camping Dominique (2)Rien de tel pour se reposer d’une sortie spéléo ou canoë que d’aller flâner en famille dans les ruelles des charmantes bourgades du secteur.
Si, en plus, on tombe sur un jour de marché, l’attrait devient total.
Montclus, Tharaux, Labastide de Virac, Aiguèze, Rochegude et bien sûr Barjac avec ses manifestations quasi quotidiennes seront des destinations prisées.
Dom et Annette auront fait un tour beaucoup plus large en poussant jusqu’au Pont du Gard, Uzès, Voguë, Ruoms et Sampson.

 

Conclusion (Guy)

Jeudi matin est déjà là et tout le monde remballe ….sniff !

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A en croire les retours de la majorité d’entre nous, la cuvée 2016 a été un très bon cru.
L’emplacement qui nous a été réservé n’a jamais été aussi vaste. Il n’était certes pas très proches des zones de douches mais nous avions l’impression d’être chez nous. Et puis, l’environnement de vignes ainsi que la compagnie des cigales ont aussi contribué à notre sensations d’espace libre et de naturel

 

capture vidéo (8)Hormis 2 orages en soirée, la météo nous aura été très favorable. Nous nous sommes presque habitués au mistral (léger dans la région)

Le gaz carbonique présent dans certaines cavités nous a contrarié (surtout Jean Lou) mais la chance de pouvoir visiter un réseau intermédiaire à l’aven de Noël aura contenté tout le monde
Les nombreux plans B possibles nous ont toujours permis de rebondir sur d’autre cavités. Nous n’aurons jamais eu a passer autant de trappes en tout genre pour pénétrer sous terre. Seule l’entrée de la grotte de Cotepatière était « normale » pour nous Doubistes

capture vidéo (13)

 

Chacun a pu y trouver son compte. Entre baignades, canoë, tourisme, escalade et spéléo dans des trous exceptionnels, on a même pu faire un canyon en eau à une bonne heure de route du camping.

Les apéros dînatoires sont désormais des incontournables des camps et de mieux en mieux organisés.
capture vidéo (7)Entre la retraite de Gérard, les anniversaires de Roland, Jean Marc, Axelle, Pierrick et j’en passe… toutes les occasions furent bonnes pour trinquer.

Pour la plupart, on se connait depuis tellement d’années avec nos qualités et nos travers que beaucoup de choses se font sans que l’on ait besoin d’en parler.
Les nouveaux sont vite mis dans le bain, à la bonne franquette, même si au début, ça peut surprendre !

Voilà, un super camp qui passe beaucoup trop vite comme d’hab et on se prend déjà à rêver ….. au suivant .

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