Archives de catégorie : Vie du Cub

Pourpevelle, un CR pour deux sorties photos

Bon alors, vous l’avez vu, le S M I L E ? ? ?

Daniel et moi y étions déjà en avril dernier et nous avions tenté de sortir quelques images du réseau Nord que nous ne connaissions ni lui ni moi. (Voici le lien :  https://speleo-gcpm.fr/reseau-nord-de-pourpevelle/#comments  ).

Cette fois-ci, on s’attaque au gros morceau « le Réseau Sud » ! Mi-novembre, On commence par les spots les plus proches situés avant la rivière. En descendant le P33, je réfléchis comment magnifier cette verticale impressionnante.

En accrochant un Godox à l’envers au fractio plein pot, mais avec des sangles de façon à ce qu’il soit sous le pincement des 2 parois, ça devrait le faire pour la prochaine séance.

Pour l’heure, nous sortons le matos devant le magnifique parterre de gours de la galerie menant à la diaclase Weité.

On y passe plus d’une heure tellement les angles de vues sont variés et tous intéressants. De plus, ils sont plein d’eau, ce qui apporte un bonus aux images. Derrière, c’est chouette aussi avec ce bassin d’eau claire et les gours profonds asséchés qui suivent. Je n’étais jamais allé au-delà mais Daniel parvient à me convaincre car les profils changent complètement au niveau de la diaclase. Nous revenons ensuite vers le croisement qui conduit à la rivière tout en faisant des photos.

Il y a de beaux volumes, là aussi, c’est un vrai petit studio, et sans les difficultés liées à l’eau.

On pousse jusqu’aux premiers bassins sans toutefois se mouiller. Au retour, on essaie de donner une idée à quoi ressemble les 200 mètres de laminoirs qui précède la partie aquatique.

La suite, c’est ce samedi 8 décembre avec Mathieu qui ne connait pas. On choisit le bas de néo et on l’enfile de suite à la voiture. Coup de bol, il ne pleut pas encore et on s’équipe juste avant le temps de chien annoncé. J’ai tout préparé soigneusement pour protéger le matos photo afin d’éviter les noyades.

Le Godox est pendu juste au-dessus de la vaste verticale du P33 et ça fonctionne plutôt bien, on arrive à en sortir quelques-unes de bonnes.

On dépose les kits au niveau du carrefour et on fait un crochet vers les gours pour Mathieu qui ne connait pas encore. Dans les laminoirs, ça chauffe un peu forcément et on s’arrête une ou deux fois pour tempérer.

A L’inverse, la mise à l’eau est ravigotante ! le ton est donné ! Il y a très peu de débit et l’eau est claire. Le parcours est varié, souvent concrétionné. Des cordes bien amochées nous font comprendre que ça va devenir ponctuellement plus profond !

Je rate le shunt fossile à droite et je fini dans un pincement hyper aquatique…. on a loupé quelque chose ! Je ne me souvenais plus non plus de cette verticale dans le shunt. Une corde est en place mais nos baudriers sont restés à la base du P33 sauf Daniel qui la gardé sur lui.

Du coup, on transforme la verticale en vire pour descendre plus loin en désescalade…. ouf !  La suite est superbe, c’est un festival de marmites, de gours plus ou moins immergés, l’ambiance canyon souterrain est au RDV.

Le passage du guano ne manque pas d’originalité non plus, colorant de noir le lit du ruisseau. D’un seul coup, la galerie prend l’allure d’une conduite forcée. On pousse jusqu’au premier carrefour qui se présente pour avoir un repère sur la topo.  Il est déjà midi, on casse la croûte sans trop trainer et on poursuit notre séance photo toute l’après-midi sur le retour. Arrivés au pied du grand puits, Mathieu choisit de se changer tandis que Daniel et moi gardons le bas de néo.

Arrivés à la base du puits d’entrée, nous croisons Thomas Sergentet avec sa compagne et deux amis qui entament une descente.

Re-coup de bol, il ne pleut pas mais Thomas nous confirme que des pluies diluviennes sont tombées dans la journée…. Sous terre, on ne s’est rendus compte de rien.

…Une superbe sortie photo à l’abri, dans une classique qui mérite son titre.

Reste la suite, « Pourpelui ! »…  et on espère bien pouvoir aller y poser nos trépieds en 2025. Une sélection de photos ICI Guy

Les Vieux Fourneaux dans le Vercors

335 années d’expérience pour les « vieux fourneaux » 1 … Avec par ordre d’apparition : Patrick Sologny (dit Soso), Gérard Jaworski, Jean Philippe Grandcolas, Serge Caillault et Guy Decreuse.

Une destination : le Vercors. Un objectif : ramener de belles images. Une philosophie : carpe diem

Premier dans la liste, à tout seigneur, tout honneur, la grotte de Gournier, au pied des falaises de Presles. Gros problème, la route d’accès aux grottes de Choranche étant en travaux, nous sommes obligés d’accéder à la cavité par le sentier qui monte depuis la vallée.

Un peu de navigation sur le lac d’entrée et une petite escalade nous mènent, sans trop de difficulté, à la galerie semi active qui était notre objectif du jour. Nous avions envisagé une incursion dans la rivière si possible.

Les nombreux spots photos émaillant notre progression ne nous ont pas laissé le temps de descendre dans la partie active… Une autre fois peut-être. Nous connaissions tous les lieux, mais la présence de Serge nous a grandement facilité la tâche. Second objectif : Bournillon et son porche considéré comme le plus haut d’Europe. Fort heureusement la météo clémente nous a permis une incursion dans les profondeurs de la cavité.

Impossible cependant d’accéder à la zone post siphon qui est la plus belle, mais rarement visitable. L’eau a marqué son passage, car « cette cavité constitue un trop-plein de débordement de la source d’Arbois qui draine les eaux souterraines d’une partie du plateau karstique du Vercors. Lors des crues, le débit peut être considérable (plus de 50 m3/s) » 2.

Dans la partie précédant le siphon, la roche prend une couleur très sombre, suite à l’ennoiement fréquent de la galerie. L’ambiance est plutôt austère

Le lendemain nous optons pour une cavité horizontale, très facile d’accès et photogénique : Pra l’Étang sur la commune de Presles. Cette grotte située à 1238 m d’altitude a été fréquentée par les ours qui ont laissé beaucoup de traces de leur passage : roche polie, griffades, squelettes…

La cavité est froide, mais nous échappons aux chutes de neige, alors que celle-ci bloque une partie du nord du pays ! La morphologie des galeries de cette ancienne perte et l’aspect des parois retiennent notre attention de photographes.

Pour notre dernier jour dans le Vercors, compte tenu de la fatigue accumulée et de la météo qui devient plus incertaine, nous changeons de programme et renonçons à la grotte Favot au profit de la grotte Roche. Cette cavité est très intéressante par son coté photogénique et son histoire.

L’accès aux galeries profondes a nécessité plus de 10 années de désobstruction. Les techniques utilisées pour débarrasser l’obstruction sont originales. Les furets jaunes de Seyssins ont employé les grands moyens en dégageant le sable avec une lance à incendie !

La « nouvelle » partie de la grotte est bien préservée et parfaite pour développer notre technique photographique en utilisant de nombreux flashs afin d’éclairer ses gros volumes.

Fin de partie, pour cette fois, et fin de la balade pour « les vieux fourneaux », avec une belle moisson d’images et de réels moments de plaisir partagé.

A suivre, j’espère…

Gérard

1 « les vieux fourneaux » https://www.youtube.com/watch?v=KeWLgT2EfM8 2 selon Wikipédia

Une sélection de 100 photos , légendées par auteurs et par cavités : ICI

La Légarde (pour la enième fois !)

Au pied du P42

Ca y est, c’est fait ! après des années et des années de tergiversations, de tentatives, d’essais de refus de l’obstacle, d’angoisses etc…
Aujourd’hui, je l’ai fait, j’ai osé et j’ai réussi, bref le pied !
Nous étions quatre ce dimanche, Didier Rollet, son fiston Gabriel, Alain Tirole et moi.
Didier avait proposé une sortie, vu les conditions météo de ce week-end. Samedi sortie raquettes au crêt Monniot à se geler les fesses avec environ 15 cm de neige, le lendemain 15° d’écart, un fort vent chaud, et plus une trace de neige.
Par contre beaucoup d’eau dans les trous, donc classique sèche, La Légarde.
Après avoir dit oui, puis non, puis peut-être, puis chais pas (les vieux sont chiants) je retrouve les copains au refuge pour me joindre à eux.
Comme nous sommes quatre, Didier prend les cordes pour aller voir les grandes galeries après la trémie.
Au GCPM tout le monde connaît ma réticence suite à une mauvaise expérience devant les étroitures serrées et techniques. Je dis à Didier que surement je n’irai pas jusque-là.
Il m’explique alors qu’il y est allé il n’y a pas si longtemps et que ça ne lui a pas paru aussi étroit que ça.
Nous engageons la descente, Gabriel à l’équipement, il se débrouille mieux que bien et tout le monde suit.
Alain découvre le gouffre et s’émerveille devant la taille des puits. On se fait un peu rincer en bas, ça percole pas mal, étonnant non !
Arrivés devant la trémie, Didier passe devant, je le suis de près, pas trop à l’aise le Jean-lou, mais je me force et Didier m’encourage calmement. Je suis un peu surpris, j’avais un souvenir de passages beaucoup plus étroits, je vois des traces de désob.
Je finis par traverser cette trémie grâce aux conseils et encouragements de Didier.
Ca valait le coup, la galerie et superbe, avec ses gours et ses concrétions.
Alain et Gabriel nous rejoignent pour l’explo, nous nous arrêtons au bassin nous commençons à avoir froid.
Bon ! il faut remonter maintenant. Je suis un peu essoufflé, stress ? Co2 ?; ce sera Co2, tout le monde en souffrira plus ou moins.
La remontée dans la trémie est facile, comme quoi il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat.
Alain et Didier déséquiperont, je remonte en tête en faisant souvent des pauses car le souffle me manque, plus je me rapproche de la surface plus ça devient facile, pour finir à remonter le dernier puits avec toutes mes capacités respiratoires retrouvées.
Gentiment Gabriel se dépêche de sortir du trou pour me donner les clefs de la voiture de son père pour que je puisse me changer et que je n’attrape pas froid en les attendant trop longtemps.
Très bonne sortie donc où j’ai quand même passé cette fichue trémie. Il était temps car je crois que je n’ai guère plus le temps devant moi pour le faire !
Merci à l’équipe, merci à toi Didier pour m’avoir aidé à franchir ce pas.
Jean-lou

Grotte Baudin (jeudi 14/11)

C’est un peu à la dernière minute que se décide cette sortie. Le temps s’y prète plutôt pas
mal puisque les niveaux d’eau sont bas et le ciel tout bleu . Lors d’une précédente incursion,
l’image du collecteur embrumé dont le vacarme faisait vibrer toute la cavité m’avait franchement
impressionné, et nous avions fait prudemment demi tour à la sortie du boyau du GSD.

Cette fois le Verneau s’écoule paisiblement. Michel, Julie, Paul et moi pique niquons au
soleil avec vue panoramique sur Nans sous Sainte Anne. Tout ceci est de bonne augure. Nous nous glissons à l’heure de la digestion dans l’entrée, et entamons une partie de
ramping à rendre son sandwich !

Le collecteur nous présente ensuite son plus joli visage, vasques d’eau claire et température
confortable. Nous progressons sans encombre, à la manière d’un petit jeu de piste : il nous faut
trouver les points de repères mentionnés par maître Jean Lou qui nous a bien briefés : chercher une
large galerie sur la gauche , puis une concrétion en forme d’oreille, une plage…

Nous passons le puits du Ballot et décidons d’une même voix d’y faire prudemment demi
tour. C’est déjà une bonne avancée et nous avons eu la chance de découvrir ces très belles galeries
sans forcer et sans souffrir du froid (plutôt même du chaud!).

Chaque mètre du ramping de retour est agrémenté de son lot de gémissements et d’injures,
et c’est tous rouges et pleins de terre que Julie nous photographie à la sortie , tels trois blaireaux
grognants ( grognards même dirait jean Lou, ce qui ne manque pas de poser la question du
féminin…)

On ne peut qu’imaginer la difficulté de la vire cablée et du ramping final pour ceux qui y
arrivent déjà épuisés par la longue traversée depuis les Biefs Boussets !
Céline.

Sorcières et sorciers troglophiles

Horreur dans les grottes de franche comté suite à la fréquentation d’une nouvelle sorte de personnages peu recommandables !!!

Quelle ne fut pas notre surprise lors d’une séance photo dans la grotte de Nahin de tomber nez à nez avec des visions effrayantes !!!Tout d’abord de violentes lumières colorées et éblouissantes, puis des cris à vous faire dresser les poils sur la tête (pour ceux qui en ont) !!!

Ensuite, des éclairs accompagnés de forts bruits de tonnerre !!!

Avant de prendre nos jambes à nos cous, nous avons pris quelques photographies (on reste des photographes malgré tout) …On vous laisse juge face à ces visions terrifiantes.

Déjà que l’on commence à avoir besoin de détecteurs de CO2, devrons nous faire bientôt appel à une agence spécialisée pour pouvoir continuer à fréquenter nos cavités préférées.

En tout cas, on vous conseille d’éviter les périodes d’Halloween.

Gérard

Sortie au Bief Bousset 23/10

Ce mercredi 23 octobre, Jean Lou m’a emmenée au Bief à Déservillers. La sortie a duré environ 5h sous terre. A l’entrée nous avons croisé Guy et Daniel qui revenaient d’une séance photo.


Nous sommes rentrés dans le bief par un petit chemin boisé puis nous sommes entrés dans le trou en rappel. L’entrée de la grotte était très jolie, différente des autres grâce à ses passages très sinueux. J’ai trouvé incroyable de voir cette curiosité géologique au début de la grotte, c’est très impressionnant !La grotte était très humide, avec beaucoup de flaques mais elles n’étaient pas boueuses, ce qui nous a bien arrangés pour nettoyer les cordes 

Nous sommes passés dans un petit boyau, qui débouchait sur une belle marche. Lors du passage au dessus de la petite rivière, il fallait marcher sur des rebords de la roche, au dessus du vide. J’ai eu bien peur !

Mais ça faisait rire Jean Lou qui était bien habitué à traverser ce passage donc il a réussi à me rassurer que je n’allais pas tomber. Nous nous sommes arrêtés juste avant le grand Méandre.

Le retour s’est bien passé, mis à part quelques manipulations de débutantes ratées, ce qui m’a permis d’apprendre de nouvelles techniques pour me décoincer quand je suis bloquée !Nous avons fini par manger le casse-croute vers 15h. Merci Jean Lou de m’avoir accompagnée pour ma vraie « première grotte » et de m’avoir coachée !

Emilie

Le Petit Siblot en photos

Dés sa découverte en 1974, cette cavité est devenue une classique d’initiation du département. Même Nicolas Hulot y est venu pour son émission culte « Ushuaïa  » ….. c’est dire !

…. et c’est le non moins célèbre (non je déconne !) Alain Baptizet, dit le Baps qui est venu l’épauler pour l’organisation avec son club spéléo de Vesoul. Les célèbres inconnus que nous sommes, Daniel et moi, lui emboitons le pas pour y tenter quelques JPEG. 

En plus c’est une découverte pour Daniel, alors !

Le puits d’entrée est quelque peu « intime » et d’après la description, l’issue de secours l’est encore plus ! En tout cas, pour descendre, ça ne coince pas , on verra bien pour ressortir !
Un premier balcon se propose à nous et les volumes sont d’un coup dignes d’une grande église (25 m de long pour 15 m de large et une hauteur de 40 m environ !) .


Arrivés au pied du P18, un toboggan lui fait suite et nous voilà déjà à moins 45m. Des escalades ont été effectuées un peu partout dans ce secteur mais c’est la salle terminale qui nous intéresse.

On rejoint le point le plus bas de ce toboggan pour chercher sur la droite le passage qui passe sous celui-ci. Une corde en place de gros calibre nous conforte que c’est bien par cette escalade de 3 m qu’il faut aller. Y fait suite un méandre étroit et descendant dans lequel il vaut mieux s’enfiler en marche arrière. On finit par prendre pied dans un espace bien plus large et on devine de suite le fameux balcon.

D’un seul coup, on se retrouve « aux premières loges » d’un très beau volume (40 X20X20) parsemé de fines colonnes. Après ce passage étroit, la vue prend forcément des allures de récompenses.

Il n’en faut pas plus pour que cette cavité ait les ingrédients d’une classique.
Un beau studio souterrain que Daniel et moi essaierons de magnifier. Guy

Au gouffre du Naud

Nous nous retrouvons à trois au local, Jean-Lou, Didier et moi.
Nous envisageons la belle Louise, mais pour cela il faut d’abord vérifier si ça n’arrose pas trop.

Nous constatons en arrivant sur place qu’il y a trop d’eau et nous devons envisager une autre sortie. Notre choix se porte sur le gouffre du Naud. Jean-Lou qui connaît le lieu nous guide directement à l’entrée.


Nous observons de nombreux arbres, couchés au sol Sur le chemin qui nous emmène à l’entrée du gouffre.
La pluie a favorisé la pousse de la végétation,  L’entrée du gouffre  est magnifique, entourée de fougères… je suis sous le charme….

Jean-Lou  équipe le gouffre et nous descendons les deux premiers puits, la descente est très agréable et les puits sont propres. En bas du P20, nous trouvons une petite escalade qui nous permet d’accéder à une lucarne qui découvre une vue sur l’amont.




Nous poursuivons dans un méandre à l’aval , nous progressons ensuite au-dessus d’une faille un peu acrobatique sous laquelle coule le ruisseau. Après un ressaut nous franchissons le puits de 12 m  qui est un peu arrosé. Nous traversons alors un méandre parfaitement taillé d’une longueur de 50 m. Nous arrivons à la dernière faille, qui sera notre point de Retour. Didier me demande si j’accepte de  déséquiper les derniers puits ce que je fais avec plaisir.

Une jolie salamandre nous observe en bas du dernier puit. Nous sortons du gouffre avec quelques gouttes de pluie. Nous rentrons laver le matériel et  manger au local.

Notre sortie aura duré trois heures sous terre. Encore une belle découverte et une agréable sortie.
Alain Tirole

La grotte des Planches, vers Arbois.

La plupart d’entre nous connaissons la grotte des Planches pour l’avoir visitée en tant que grotte touristique.

Depuis 2011, après de multiples péripéties, l’exploitation touristique de la cavité a cessé. Ce n’est que 12 ans plus tard que François et Victor Bonnivard, descendance directe des gestionnaires de la grotte, ont monté une association « Les amis de la grotte des Planches ». Celle-ci a pour but de redonner vie à ce site karstique majeur. On peut facilement en connaître davantage sur l’actualité de cette cavité en allant sur internet.

Cela fait bien longtemps que l’idée d’aller y faire de la photo me trotte dans la tête. Je me tiens informé de l’évolution de la situation  depuis quelques années avec Roger Lutz, président du Cercle Arboisien de Recherches Spéléologiques.

Et puis cette année, des visites destinées aux adhérents de l’association sont organisées. Cela fait 13 ans qu’il n’y en a plus eu dans cette grotte et je fais partie de la première !

Anthony Pernet nous y accompagne et c’est avec une grande attention que nous l’écoutons. J’en profite bien sûr pour me faire une idée du potentiel photos qui est riche et varié.

J’adresse ensuite un courrier à l’Association pour demander à y effectuer une séance photo. Une réponse favorable ne tarde pas et Gérard se joint à nous.

Nous nous retrouvons donc en cette mi-juillet devant la grotte avec Roger Lutz pour accompagnateur.

Mathieu sera avec Gérard et Roger tandis que Daniel et moi formerons une seconde équipe. Les débits sont très conséquents suite aux pluies récemment tombées, à un tel point que le circuit du fond sera sous l’eau. Pas grave bien au contraire, l’ambiance de la rivière est top et nous nous efforcerons de la restituer.

Pour ce qui est des marmites, c’est un réel plaisir de pouvoir mettre en boîte d’aussi beaux spécimens.

En passionné inconditionnel de ce réseau, Roger est très patient pour les photos.

Il passera la journée en notre compagnie et ce fut un plaisir partagé.  Une sélection de photos représentatives ICI

JNS 2024 aux Cavottes

Pour la troisième année consécutive, c’est la grotte des Cavottes qui a été plébiscitée pour nos JNS GCPM.

Cette classique d’initiation du département très proche de Montrond présente beaucoup d’avantages pour nous. En premier lieu, elle n’est pas tributaire de la météo et c’est primordial.

On ne prend pas le risque d’une annulation en cas de temps pluvieux avant ou pendant la manifestation, comme cela est arrivé à nos collègues jurassiens cette année à la Borne aux Cassots en raison de l’ennoiement de la zone d’ entrée.

Les réservations se sont faites par téléphone mais cela ne représente qu’une quarantaine d’appels à gérer, tout au plus. Rien à voir avec l’ancienne version sans réservation où on installait carrément un éclairage dans la grotte les jours précédents. La plupart des gens ont eu les infos sur le site des JNS de la FFS.

Au niveau du club, on a fait le point sur nos casques/ éclairages et les baudriers et on est allé équiper la grotte en sécurisant tous les passages qui le nécessitent.

Dès la première visite, notre plaisir à accompagner revient d’emblée et le peu de difficultés techniques rencontrées suffit à susciter des liens personnalisés avec ceux que l’on guide.

Pour peu qu’on ait une famille de 3 ou 4 personnes dans le groupe, ils sont plus facilement à l’aise entre eux pour communiquer et c’est tout la bande qui en profite. Pour donner quelques chiffres , on a emmené 72 personnes dont 22 pour la version découverte et 50 pour la version dite sportive du réseau Sup. Les 3 plus jeunes sont nés en 2015 (9 ans) et le moins jeune a vu le jour 59 ans plus tôt, en 1956 (68 ans).

Certains venaient de loin (Cernay, Héricourt, Gray, Luxeuil et même de Velay dans l’Ain). Du côté des accompagnants, nous avons été une bonne douzaine à répondre présents en se répartissant sur les 6 visites du WE (Jean Lou, Mickael, Yann, Didier R, Georges, Jacky, Céline, Christophe R, Gauthier, Damien, Benoit, Daniel et moi).

On a pas eu de pluie, ce qui est toujours plus agréable quand on retrouve le plancher des vaches.

L’information principale de ces JNS est que les personnes sortent toutes ravies de leur visite et qu’elles ne s’attendaient pas à faire « de la vraie spéléo » !!!

Dernier point, parmi les personnes inscrites, il semblerait qu’on ait 2 nouvelles inscriptions à venir au GCPM.

Une sélection de photos ICI Guy