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A la Légarde !

La Légarde le 11 juillet 1937 par P.WEITE (collection Claude PARIS…Merci Claude )

Thomas lance une « invit » interclub GSD-GCPM …on se retrouve à …2 !
No problème, si on s’arrête à la trémie, le nombre est suffisant pour embarquer les kits de cordes.
Du coup, j’ajoute un peu de poids pour tenter quelques images.
Quand à mon acolyte, il a une idée derrière la tête : il avait repéré un frottement à 3 mètres du bas du P30. Son objectif est d’emmener un perfo et de la cordelette Dyneema pour ajouter une déviation à cet endroit.
A mesure qu’on s’approche du trou, je me rends compte que les sapins sont très hauts. Quand j’ai visité ce gouffre la première fois (voilà 40 ans) ils étaient à peine plus hauts que moi !

Voilà 110 ans que cette belle classique fut explorée par Mr Virieux et ses compagnons. (Mr VIRIEUX était un contemporain et ami d’Eugène Fournier). En dévalant ces verticales dont les hauteurs vont crescendo, je me dis qu’il fallait être sacrément courageux pour descendre à -130 mètres comme ça, compte tenu des moyens de l’époque.
La photo monochrome du début du CR  immortalise une expédition réalisée 28 ans plus tard (en juillet 1937),  conduite par Pierre WEITE. ( Merci à Claude PARIS du GSAM)Dans le grand puits de 42 mètres, on a une pensée pour la spéléo belge Viviane qui, en février 1998, fit une chute mortelle en ces lieux suite à une mauvaise manip.

Ce qui est bien à la Légarde, c’est cette ambiance de cathédrale souterraine dans laquelle on reste finalement assez près de la roche.
L’acoustique est bonne, on n’est pas obligé de gueuler pour communiquer.

A – 71, Thomas sort son perfo allemand flambant neuf pour créer un mini-tunnel afin d’y faire passer de la cordelette … Au bout de 10 petites minutes, je comprends en voyant les yeux pétillants et vifs de mon jeune collègue que l’opération est réussie : plus de frottements !

Après avoir cassé la croûte sur la trémie, on tente quelques  photos depuis la base du grand puits. 2 flashs sont pendus au fractio et envoient plein pot en contre jour pour faire ressortir Thomas. Sur certains clichés , mon modèle à carrément pris feu !! Au final, on en a quand même une de bonne avec en prime , la perspective de la hauteur du puits.

La remontée se fait doucement car nous sommes chargés.(surtout Thomas !!)

Dehors, surprise, les pissenlits blanchissent à vue d’oeil car il neige abondamment (nous sommes un 4 mai ! ) on croise des vaches un peu hébétées qui doivent se demander ce qui arrive !

Et voilà une belle sortie décrassage pour bien se préparer au brevet d’initiateur qui approche à grand pas….

Nettoyage des Ordons

(Participants : Christophe B, Christophe R, Jean-Marc, Julien, Jacky, Damien, Gauthier, Nathanaël, Clément, Gérard, Dominique, Jean-Noël, Olivier, Jacques, Jean Lou et Guy)

Le gouffre des Ordons a été exploré par notre club il y a 18 ans, en septembre 1991).
Du fait de sa fréquentation, la cavité a déjà bien souffert. Les concrétions ont perdu de leur brillance originelle. Les salissures dues aux passages répétés sur et hors cheminement ont fini par défigurer cette cavité si belle au moment de sa découverte.
Et puis il y a l’aspect terni des concrétions. Les lampes à carbure (qui n’existent quasiment plus aujourd’hui …) y sont probablement pour quelque chose.
Il est vrai également que le cheminement qui avait été confectionné « à la va-vite » avec des rubalises, n’était pas des plus gracieux. Quand il était posé à même le sol, il disparaissait rapidement dans la boue. Quand il était « hors sol », il saucissonnait allègrement les concrétions.
Cela fait un bout de temps que nous déplorions cette situation sans pour autant trouver de solutions …et puis un jour, il y a eu un déclic : le karsher !
En y réfléchissant, on s’est vite rendu compte que cette technique pourrait être tout à fait adaptée à ce gouffre. On est soit sur la roche en place, soit sur de la calcite. On est toujours debout pour nettoyer et jamais à l’étroit. De plus, on a le dénivelé des puits pour avoir une pression supérieure à celle d’un robinet. On a le 4X4 de Jacky pour acheminer le matos au plus près et un tracteur pour apporter l’eau sur place. Dernier point qui n’est pas des moindre, on a au GCPM, nombre de spéléos qui seraient facilement partants pour ce genre de chantier.
Dans les points négatifs, nous n’avons aucune expérience en la matière… c’est un peu l’aventure.
Quand on en parle au CDS pour une demande de subvention, l’idée est accueillie plutôt positivement et trouvée originale.
Sur internet, on voit des vidéos efficaces où l’on passe le nettoyeur à haute pression sous terre.
Dominique nous trouve un article très bien fait qui traite du sujet dans un Spelunca (n° 86, année 2002, pages 12 à 19). Dans le paragraphe consacré à la confection du cheminement, on y parle d’ailleurs des Ordons, …. l’exemple à ne pas suivre !
Tout cela ne fait que nous conforter dans notre motivation : Ca va marcher !
Je contacte Roger Lutz, un des spéléos à l’origine de la découverte de la Baume du Coudrier. Il nous donne de bons conseils pour ce qui est de la confection du cheminement.
On rassemble petit à petit tout le matériel nécessaire : tuyaux d’arrosage, embouts, karshers, cuves cubiques de 1000 litres, câbles et rallonges électriques, pulvérisateurs de jardin…
En bricoleur hors pair, Jacky confectionne les piquets du cheminement et prépare la grosse tuyauterie qui va aller des cuves jusqu’à la base des puits.
Avec Jacky, on met tout ça en place pour que tout soit prêt au jour « J ».
La première journée, nous sommes une dizaine de volontaires présents. La journée débute mal avec un groupe électrogène qui donne des signes de faiblesse dès le matin…Pour couronner le tout, les branchements électriques ne fonctionnent pas (mais quand on les connecte correctement, ça va forcément tout de suite mieux !)
Au final, le groupe tiendra quand même toute la journée avec 2 nettoyeurs fonctionnant en même temps.
Nous avons des talkies walkies qui nous permettent de communiquer avec la surface depuis la base du P18.
Pour ne pas se gêner, on commence par nettoyer depuis le fond tandis que l’on met en place le nouveau cheminement à partir de la base des puits.
Les effets des nettoyeurs à haute pression sont spectaculaires car la saleté présente sur les concrétions s’en va facilement.
Certaines concrétions sont plus sales que d’autres ; il s’agit d’argile ou alors de traces noirâtres.
L’action de nettoyer devient vite addictive…ceux qui tiennent la lance ne sont pas pressés de passer la main.
C’est un travail de fourmis mais petit à petit, se dévoile sous nos yeux une nouvelle cavité.
A la fin de la première journée, les 2 équipes se rejoignent vers les concrétions « tam-tams » qui trônent au milieu de la galerie.
Pour la seconde et dernière journée, nous sommes encore plus nombreux (une bonne douzaine de spéléos). Avec un groupe électrogène puissant et en bon état, nous pourrons brancher 3 karshers en même temps. En fait, ce sera le calibre des tuyaux d’arrosage qui deviendra notre nouvelle contrainte.
Dehors, il fait beau. Certains ressortent pour casser la croûte mais on s’arrange pour que les karchers tournent en non-stop.
Une grille métallique est installée au début de la randonnée souterraine tandis que Jacky fixe une pancarte de sensibilisation au respect des lieux juste au-dessus du P18. (Une pancarte définitive prendra sa place et sera écrite en 3 langues.)

 

Quand nous finissons le nettoyage, la nuit n’est pas loin de tomber et il nous faut encore remontrer tout le matos. La journée se finira bien tard dans le local matos du club.

Pour ce chantier, nous aurons consommé près de 7500 litres d’eau ; Nous aurons planté quelques centaines de  piquets métalliques et déroulé quelques longueurs de fil de clôture.
Nous en avons profité pour aménager le ressaut proche du fond afin d’éviter de trop le salir.  En voici le CR de Jean Lou et Jacky :

Brochage aux ORDONS

Après les 2 séances de nettoyage aux Ordons, il avait été envisagé de poser quelques «marches » pour faciliter un passage glissant , peu aisé, les spéléos le franchissant avaient tendance à bien frotter contre les parois salissant celles-ci.

Jacky avait pris des mesures en vu de fabriquer quelques marches genre via ferrata.

Nous nous sommes donc donné rendez-vous au refuge pour poser ces dernières.

En place sur site nous réfléchissons « un peu » à la meilleure manière de poser les 4 marches et les 2 poignées que Jacky a réalisé. En plus il a concocté des gabarits de perçages très ingénieux avec écartements réglables facilitant grandement la pose .Je perce les trous et les nettoie ,Jacky les scelle à la résine.

Tout ce travail nous prend bien 2 bonnes heures, après avoir nettoyé du mieux que l’on pouvait, toutes les traces de résidus liés au perçage.

Nous ressortons au soleil  nous boire une petite bière bien méritée

Les photos de ce chantier  ICI

Le lien d’une vidéo montrant l’efficacité des nettoyeurs à haute pression :  https://www.youtube.com/watch?v=1Xs6H5yeazw&feature=youtu.be

On espère bien que l’attitude des visiteurs va évoluer :
– Pour commencer, éviter de descendre avec une combinaison sale.
-Bien sûr, respecter le cheminement (on a trouvé des traces de pas dans des endroits improbables)
-Pour les groupes encadrés, sensibiliser les nouveaux visiteurs à la protection de ces lieux fragiles.
-Ne pas toucher les concrétions ! Ça laisse toujours des traces

Jean-Lou ne tourne pas rond au pré rond

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

Nous sommes cinq ce samedi 20 avril à nous retrouver pour une sortie du type classique. Clément et son père Nat, Céline, Jean-Lou et moi. Il s’agit de trouver une cavité adaptée à nos deux nouvelles recrues qui sont en apprentissage des techniques de progression sur corde. Le temps étant au beau fixe, on se décide pour aller au pré-rond. Jean-Lou et moi essayons de vendre au mieux à nos camarades qui ne connaissent pas, cette cavité qui allie esthétisme et aspect sportif.
Après un petit café, histoire de nous réveiller avant de devoir ramper dans l’eau froide, nous nous rendons sur place et nous équipons sous un soleil radieux. Nous sommes sur le point de démarrer lorsque Jean-Lou se rend compte qu’il a oublié sa poignée Jumär à la maison. Pas grave, nous sommes près du local et il a sa voiture. Je pars donc équiper suivi de Nat et de Clément pour ne pas perdre de temps.

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

L’entrée est beaucoup plus engageante que ce qu’on avait décrit.
L’entonnoir boueux, s’est élargi et asséché.
Le méandre Clochemain, lui, reste toujours aussi étroit et pénible à passer mais la récompense est là.
Les puits s’enchainent et sont toujours aussi admirables.

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

 

 

 

 

 

 

 

Clément est coaché par son père et Céline par Jean-Lou. Tous deux descendent la série de puits et passent les fractios techniques avec dextérité.
Il reste le dernier grand puit. 35m plein gaz et sans fractionnement. Clément préfère rester prudent et remonte tranquillement avec Nat pour s’économiser.
Jean Lou, Céline et moi nous retrouvons au fond. C’est un nouveau record de profondeur pour Céline et un nouveau record d’étourderies pour Jean-Lou qui a oublié sa barre de nougatti dans la voiture.

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

Encore quelques efforts et il sera meilleur que moi dans ce domaine.
Effet psychologique ou pas, la faim se fait cruellement sentir et, le froid aidant, tout le monde est content de pouvoir regagner la surface.
A l’extérieur, Jean Lou nous donne quelques signes de sénilité. Il promène son kit en l’appelant Médor… « Y n’fait pas bon dvenir vieux » comme il le dit si bien!
Arrivé au gite, le lavage du matériel attendra Il est plus que l’heure de profiter d’un bon casse-croute et d’une bière bien tiède sur la terrasse.

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

D’autres photos ici

Damien

Sortie au gouffre de la belle louise – dimanche 14 avril 2019

Jean-Lou, Jean-Noël, Nat et Clément

Le rendez vous était fixé à 9h30 au gite. Nous avons préparé le matos avec Jean-Lou et Jean-No, tout en posant quelques questions concernant la cavité.

En effet, en 20 ans de spéléo, mon père n’a jamais fait la belle louise (la loose !) et pour moi ce sera un ensemble de premières : premier grand puits et premier -100 (le top !)

Nous arrivons vers le gouffre, et pendant que nous finissons de nous équiper, Jean-Lou commence à équiper le puits d’entrée.
Après quelques lenteurs de ma part sur un ou deux fractionnements, nous rejoignons Jean-Lou à la base du P40… C’est énorme, c’est beau, c’est propre !

Le puit des cannelures est superbe lui aussi et le bruit de l’eau en bas donne une ambiance aquatique.En bas du puits nous trouvons une faune riche : nombreuses sangsues, une p’tite grenouille et un mouton… Enfin sa peau !

Mon père suivi de Jean-No nous rejoignent et nous arrivons rapidement à la laisse Fournier qui m’offre, malgré la vire bien tendue de Jean-Lou, un joli rafraîchissement des pieds !
Nous passons à côté d’un cairn constitué d’ossement de chevaux et nous arrivons vite dans la première salle.

Nous faisons un tour rapide dans la galerie sud. J’avance avec Jean-No vers le fond de la galerie lorsque soudain, j’aperçois la tête de Jean-Lou dans une lucarne puis celle de mon père… La scène me fait rire !!! J’ai l’impression qu’ils vont jouer Roméo et Juliette mais… sous terre… et… barbus !

Jean-Lou nous emmène ensuite dans la galerie ouest, et nous prenons le temps d’admirer les superbes sculptures d’argile. Un tour vers la cheminée et nous revenons sur nos pas pour aller visiter la galerie nord et la salle Fourquet. Nous avons fait le tour et il est temps de remonter à la surface.

Jean-No gère le déséquipement, et Jean-Lou en tête, me surveille dans les passages de nœud.
Nous parvenons enfin à la base du puit d’entrée et malgré la lumière du jour le plus dur reste à faire pour moi …Un fractionnement, deux fractionnements, trois fractionnements Je commence à fatiguer sérieusement !
En plus je dois crier comme Jacquouille « C’est okayyy » à chaque fois que Jean-Lou me dis « C’est liiiiiiiibre », heureusement les encouragements de Jean-Lou m’aident à me hisser jusqu’en haut !

Oufff, je suis claqué mais content d’avoir fait la sortie et affamé, je me jette sur immédiatement sur mon paquet de chips ! Le temps de faire le selfie le plus pourri de l’année et nous revenons au gite vers 15h. Nous nettoyons le matos en compagnie d’un groupe de spéléo secours venu avec au gîte avec beaucoup, BEAUCOUP de matériel.

Un grand merci à tous et particulièrement Jean-Lou pour ses conseils au passage des fractionnements.

Clément.

La Bergeronnette – Séance du 30 Mars 2019

La météo est bonne et nous sommes en nombre suffisant pour poursuivre la désobstruction dans le puits principal de la Bergeronnette.

Il y a Thomas, Jacky, Jean Lou, Christophe Berna (Tophe) Nathanaël et moi .
Le démarrage du chantier est un peu laborieux et nécessite quelques aller retour au gite mais après le réglage de la potence, et la mise en place du treuil, tout fonctionne plutôt bien.

Nat. descend pour un repérage car il ne connait pas le site et doit nous quitter à midi.
Au fond il découvre quelques petits rongeurs qui ont malencontreusement fait le grand saut.
Plusieurs sont mots, mais il en reste un encore vivant. L’animal semble mal en point et Nat est prêt pour un bouche à bouche s’il le faut ! Finalement la bête est ressortie avec précaution et après 1 bonne heure au soleil, elle reprend ses esprit puis nous fausse compagnie sans même un merci !

Au fond après la séance fumante de fin Janvier, le sol est maintenant complètement concassé.
Avec la décompression de la roche transformé en cailloux, le niveau est remonté de + de 50cm
Pour Tophe, la désob, c’est nouveau, mais il se prête de suite au jeu en descendant en 1ère équipe avec Thomas.
La taille des blocs est idéale pour une remontée au seau sans trop de risque.
Les quelques morceaux de plus grosse taille sont recalibrés à la massette.

Après la pause casse croûte, la même équipe reprend du service bientôt relayée par l’autre Tof (moi et Jacky)
Jean Lou toujours en rééducation est resté en surface. il gère la manip des seaux

A 17h00, après 5 bonnes heures de désob certains doivent partir .
Nous avons sorti un gros m3 du trou.
pour la prochaine séance, il restera encore 1/2m3 à sortir + un peu de burinneur avant de pouvoir percer à nouveau.

Nous n’avons pas senti de courant d’air flagrant au fond et lors de la prochaine séance, nous tenterons d’être plus attentif sur ce point.

Christophe

 

 

Sortie du 16 mars 2019 : Le Brizon

Présents Céline, Damien, Patrick, Jean-lou
Nous avons rendez vous au refuge ou nous retrouvons Juju, Gauthier et Thomas qui eux partent faire le Vauvougier. Je crois qu’ils avaient 6 kits pour 3. Courageux ces jeunes !
Nous préparons nos kits avec bien du mal pour trouver le matériel avec le peu que nous ont laissé les 3 oiseaux.
Arrivés sur site, beaucoup d’écoulements en surface, le ruisseau coule pas mal, on va trouver de l’eau dans les puits c’est certain.
J’équipe l’entrée (le bonheur de pouvoir écrire ça !), Céline me suit, suivie par Damien, nous l’encadrons serré sur les fractios. Je suis juste en dessous et Damien arrive par le haut pour la surveiller au plus près. Aucun problème, elle se débrouille très bien, comprend tout ce qu’on lui explique et l’applique sans se tromper. Ce qu’elle fera durant toute la sortie.
Au dessus du P25 beaucoup de percolations venant du plafond. Un fort grondement d’eau monte de la base du P33.
Céline bat son record de hauteur de puits. Je descends le P33 pour vérifier les écoulements et voir si il est possible de poursuivre et dire à Patrick si c’est utile de descendre le dernier kit.
Trop d’eau, je fais passer le message à Damien qui me répond que de toute façon Patrick à oublié le kit dehors.
L’affaire étant réglée, tout le monde me rejoint en bas, j’entame la remontée suivi de Céline suivie de Damien. Patrick au déséquipement. Toujours sans problème pour Céline.
Pour le P25 arrivé au dessus je lui fais passer mon bloqueur de pied ce qui lui facilite bien la remontée.
Nous sortons sous un beau soleil pour aller rapidement nous changer car nous sommes pas mal trempés.
Retour au refuge et casse-croûte au soleil avec une bonne bouteille amenée par Patrick.

Jean-lou

Sortie Vauvougier & Première au « Gouffre Etienne »

Au menu ce samedi 16 mars, deux sorties organisées: Céline, Jean Lou, Patrick et Damien pour le Brison et Gauthier, Thomas et moi même pour le Vauvougier.

Nous quittons le local club optimistes avec 6 kits (pour 3 ..) avec pour ambition de nous rendre post étroiture et si possible au fond du Vauvougier

(sous le sourire amusé de nos amis plus expérimentés, lesquels se doutent bien que nous n’irons pas jusque là)

Nous nous arrêtons en chemin le long de la route de Malbrans pour aller repérer un trou signalé le matin même par Christian W, de la famille et habitant de Montrond.

L’ouverture, bien que sans courant d’air, laisse entrevoir une suite verticale accessible sans gros efforts. Nous laissons l’idée de coté et nous rendons au Vauvougier.

Marche d’approche chargés comme des mulets, 2 kits chacun. Gauthier se charge de l’équipement du puits d’entrée. Ayant loupé le pendule pour le méandre il se retrouve au fond et est contraint de remonter une partie.

L’explo se passe au top et dans la bonne humeur, mais vu à l’allure à laquelle file la montre nous nous rendons vite compte que nous devrons revoir nos objectifs à la baisse.

Casse croûte et méandre, nous ferons demi tour juste à la base du P11 avant l’étroiture. On attaque la remontée, et récupérons du détritus au passage (la B.A du jour).

Gauthier et Thomas se chargent du déséquipement, sur ce coup là je profite et passe en mode touriste (« El touristas »).

Mention spéciale et prix du « kit d’or » décerné à Gauthier qui s’est quand même tapé la remonté du puits d’entrée avec 3 kits !

Bref nous avons promené des cordes pour pas grand chose mais ce fut une belle sortie 😉

A noter une casse de mousqueton pour Thomas à la remonté dans le puits d’entrée (sans gravité heureusement !)

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En retour nous repassons au trou repéré le matin pour une explo rapide.
Christian nous rejoins avec son fils Etienne pour assister à la première 😉
Gauthier descend et bute sur un passage étroit. Celui ci est rapidement élargi à la barre à mine.
Il poursuit sa descente pour constater 6 ou 7 mètres plus bas l’absence de suite et arrêt sur colmatage terreux.

       

Ici un petit croquis
Je fais  une fiche base karst dans la semaine pour référencer et pointer ce nouveau phénomène karstique

Juju

Sortie photo au Chaland

Il y a 2 ans, Pierre BERTI (alors au GCPM), avait réussi à convaincre Jean Noël de l’emmener au Chaland … voir le CR du blog : http://speleo-gcpm.fr/?s=chaland

Jean No avait été conquis par l’intérêt de cette cavité et c’est tout naturellement qu’il nous suggère d’aller y faire une séance photo.

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Nous nous retrouvons à 4 spéléos au parking du trou : Jean No, Jacques, Gérard et moi. C’est suffisamment rare pour le noter, Gérard vient de Contrex et il a donc moins de route à faire que nous !

Notre vosgien vient d’acquérir un nouvel appareil photo (Olympus E-M10MarkII) … ce sera l’occasion pour nous de le tester.
Comme on aime bien les défis, on innove par la même occasion avec une technique d’éclairage qu’on ne maîtrise pratiquement pas : On utilisera des flashs télécommandés depuis l’appareil photo (déclenchement + puissance + zoom)
Pour compliquer le tout, c’est une ambiance archi-humide et boueuse qui nous attend !!

Il n’y a plus de « grille de barbecue » sur cette entrée artificielle car le CDS70 a mis en place des buses… du coup, ça ressemble plus à un « puits de jardin » !
En 2 temps 3 mouvements, nous voilà déjà dans le collecteur. C’en est presque déconcertant pour nous qui ne sommes pas habitués à des récompenses aussi faciles.

Le gabarit des galeries est grandissant (et le débit aussi !). On se retrouve rapidement dans « du gros bazar » à 20 mètres sous le plancher des vaches !
Nous avons tous opté pour une garde robe différente en fonction de la frilosité de chacun. Ca va de la Vadé Rétro (Satanas !) intégrale pour Jacques au shorti pour Gérard.
Les mains courantes en place ne nous empêchent pas vraiment d’aller dans l’eau … elle nous servirons peut-être au retour pour nous aider à remonter la rivière.
Nous voilà arrivés au carrefour qui nous propose de sortir de l’eau.
De toute façon, il y a trop d’eau pour continuer dans cet actif qui change d’ailleurs de nom et devient « Rivière Furieuse »

Nous poursuivons donc dans l’ancien actif (devenu semi-fossile). Allez savoir pourquoi il s’appelle « galerie du Bar –Tabac » Mystère ?… Un des explorateurs s’est–il fait taxer toutes ses clopes par des compagnons non prévoyants ?
Bref, les profils de galerie changent et on peut enfin se causer normalement. Quel bonheur de parcourir ces très beaux volumes dont l’esthétisme va crescendo.
Peu avant la Galerie Féerique, nous décidons de casser la croûte. Jean No poursuit sur 200 mètres et nous confirme notre position.
Sachant que le temps passe toujours trop vite en faisant des photos, nous décidons de rebrousser chemin (… il faut en garder pour une prochaine fois !)

Le retour sera donc pèpère en repérant les spots où il est possible de poser nos affaires hors d’eau. Bien qu’habillés différemment, personne ne se plaindra du froid.
Jean No et Jacques vont se montrer très patients et indulgents pour qu’on arrive à sortir quelques belles images.

Un grand MERCI à toi Jean No, on y reviendra !

Guy

Le trou de Jean Lou – 3 Mars 2019

Il y a plus de 10 ans, Jean Lou nous indique un trou souffleur en bordure de chemin.
Nous nous promettons d’aller y faire un tour…. mais le temps passe et le trou tombe un peu dans l’oubli
Lors de la découverte du gouffre du1er Avril non loin de là, l’idée nous revient et nous tentons de relocaliser la zone. Comme nous cherchons du mauvais coté de la vallée …. on ne le retrouve pas.
Tout récemment, un randonneur nous donne l’info d’un trou souffleur en bordure de chemin …
Et voila enfin se trou qui revient à nos souvenir. Sur les infos très précises de Didier D., Guy file faire un pointage et quelques photos de la zone dans le bois du Défois.

Dimanche 3 Mars: Malgré une annonce de sortie spéléo bien anticipée, il n’y a que jean Marc et moi au gite de Montrond. Il fait beau et Jean Marc doit repartir pas trop tard dans l’après midi.
C’est une bonne occasion pour aller faire un tour dans ce bois du Défois  et engager la désobstruction.

Arrivés sur site, on passe d’abord devant le trou en se disant que non, ca ne peut pas être là…
Un petit pétrouilloux et pas un poil de courant d’air.
On continue notre chemin, mais au bout d’un moment sur les indications assez précises de Guy, il faut se rendre à l’évidence: c’est bien là.
Youpi …. la motivation est forte….

1er coup de pioche de Jean Marc et un trou noir apparait sous le piochon.
Oups ! …
Rapidement un petit départ en méandre se découvre. Malheureusement, ca n’est pas très large .   On creuse, on élargit, on casse des blocs au Bazola et on finit par s’apercevoir que l’on est sur sur un axe de faille.
On descend un peu dans cette faille et la suite devient presque confortable.
Le bazola est très efficace dans ce calcaire gris très dur et compact.
Le sentier de randonnée est très pratiqué et nous devons régulièrement expliquer se que font 2 types en combinaison rouge avec des seaux et des piochons au milieu des bois …

15h00. En bons animaux fouisseurs, nous avons déplacé un bon 1/2 mères cube de terre et cailloux .L’axe de fissure et la suite potentielle sont biens visibles mais il est temps de repartir.
Nous sommes bien chargés et le chemin du retour bien pendu sera assez physique

Opération à suivre

Christophe