Archives de catégorie : Vie du Cub

Le Trou des Curés et le gouffre de l’Enfer.

Toujours en quête d’images de notre sous-sol local, Mathieu, Daniel et moi nous retrouvons pour une séance dans le Haut-Doubs.

Au programme, le Trou des Curés en premier lieu. Cette cavité figure dans le tome 2 des Belles du Doubs et est située sur les hauteurs d’Orchamps Vennes.

Des prêtres réfractaires s’y sont réfugiés pendant la révolution, la grotte est alors baptisée ainsi ou également « Grotte de la Roche aux Corbeaux » (du fait de leur soutane noire, les curés étaient surnommés les corbeaux).

L’entrée est vraiment curieuse et pas si évidente à décrire : Elle présente 4 orifices distincts positionnés de part et d’autre de la sommité d’une crête rocheuse. Du côté où l’on arrive, un tunnel naturel conduit rapidement à un puits de 14 mètres.

Du sommet de la vertical, on peut voir les autres entrées toutes orientées de l’autre côté de cette crête.
Dehors, les averses se succèdent … et on est bien contents d’être à l’abri !

Les volumes les plus confortables sont dans la première partie et du coup nous ne passerons pas la « tranchée 68 » qui conduit au réseau inférieur au gabarit plus modeste.
Ce fût une belle petite surprise, comme on les aime.

On casse la croûte sous terre et on ressort sous la pluie. Le timing est encore jouable pour Daniel et moi pour une seconde cavité.


Situé à 700 mètres à vol de chauve-souris du précédent, se trouve le gouffre de l’Enfer également mentionné dans les BDD. On mettra un bout de temps à le chercher sous la pluie et c’est Daniel qui finira par mettre la main dessus.

Un puits d’entrée est équipé d’une barre de fer dont il est préférable de vérifier qu’elle est bien en place.

11 mètres plus bas, une galerie descendante conduit bientôt à un carrefour et c’est à gauche que se situe le big volume !. (35 X 15) pour une hauteur avoisinant les 20 mètres.


De chaque côté, des murs quasi verticaux font penser à un miroir de faille et c’est ce qui fait la particularité de cette cavité. Des gouttelettes tombent de toute part et il faut jongler pour ne rien mouiller.

Une belle journée hors secteur pour découvrir le patrimoine souterrain du Haut Doubs et ce malgré la pluie.

Une sélection de photos ICI Guy

La combe de Malvaux

Didier et Michel
Suite à ma proposition de sortie Michel a répondu présent.
Notre choix se porte sur une petite cavité classique, à savoir la combe de Malvaux. Michel ne connait pas.

Préparation des kits. Je prends bien plus de longueur de corde et d’amarrages que ce qui est prévu dans le topoguide. La dernière fois que j’y suis allé, j’ai souvenir qu’il manquait de tout !

Arrivés sur place, nous retrouvons facilement l’entrée, grâce au pointage GPS.

Très rapidement on arrive sur une petite étroiture peu engageante et après avoir cogné un peu partout, nous voilà à l’équipement du premier puits. Heureusement j’avais aussi pris avec moi des cordelettes dynema, pour faire la tête de puits sur un amarrage foré tout récent !


Et de suite on arrive dans une autre ambiance, style canyon souterrain, avec une belle roche corrodée. Il y a peu d’arrivée d’eau.

Michel équipe la vire qui surplombe un P6, et après la désescalade de quelques marmites on arrive au P16. Je descends en premier, et loupe la déviation. Michel la mettra en place lors de son passage.

Et pareil au P13 qui suit, c’est encore michel qui mettra en place la déviation sur un amarrage naturel !

La roche des puits est bien travaillée par le passage de l’eau.

On poursuit la visite dans un beau méandre pour arriver à une succession de ressauts que michel équipe pour sécuriser la descente.

Et nous voilà enfin en bas au niveau des galeries boueuses que nous ne visitons pas en entier, car peu engageantes.

Petite collation au sec avant d’attaquer la remontée. On s’apercevra que dans le fameux P13, il y avait des spits pour faire un fractionnement ou une déviation plus simple que celle que l’on a mis en place !

Après une petite heure de remontée on retrouve la sortie. La cheville de Michel qui se remet d’une blessure à bien tenue le coup, aucune douleur selon l’intéressé !

Belle petite sortie. (TPST 4 h00)

Didier

Séance photos au gouffre de Poudry

En ce 30 août, Daniel et moi retrouvons Mathieu devant l’église de Crozet le Petit pour aller faire crépiter les flashs dans cette classique du département.

A peine arrivés au parking, nous tombons sur une demi-douzaine de vaches sorties du parc que justement, nous allons traverser pour se rendre au gouffre.
Pour éviter que le paysan pense qu’on a tout simplement oublié de remettre le barlot,

on commence par rentrer les bêtes et à réparer la barrière qu’elles viennent de passer.

J’avais vu quelques photos de Romain de ce gouffre sur FB qui donnait bien envie de venir voir.
La gueule béante de l’entrée donne le ton. Avec la verdure en contre-jour, ça devrait donner quelque chose.

On suit les broches plantées sur notre droite pour arriver bientôt devant une autre vertical, bien minérale celle-ci, et apparemment creusée elle aussi dans le bathonien. Comme on est trois , on fera les images de ce puits dans les 2 sens en remontant.
L’arrivée dans la très grande salle inclinée surprend. On ne s’attend pas à des volumes aussi imposants.

Depuis le balcon concrétionné que l’on aperçoit en face, on doit avoir une bonne idée des lieux.
On a apporté les cordes nécessaires pour le dernier puits mais le passage étroit descendant pour y accéder nous inspire « moyen ! ».

Vu que le nombre de photos à réaliser est déjà conséquent, on préfère renoncer à le descendre. (Les personnes vers qui on se sera renseigné par la suite nous ont dit qu’en fait, ce passage étroit descendant passait bien dans les 2 sens, que le puits était beau et qu’en bas, c’était joli).


En remontant, nous constatons en bas du puits d’entrée qu’un loir s’est planqué dans une anfractuosité et qu’il attend fébrilement que l’on s’éloigne. On en croise de plus en plus , je trouve , et à des profondeurs bien sombres… à se demander comment ils se dirigent dans l’obscurité.

Pour conclure, nos images vont finir dans la mairie du village !.




Mme le maire ayant discuté dernièrement avec un spéléo local « Thomas Sergentet », elle a souhaité mettre en avant le patrimoine naturel de la commune ! Une sélection de photos ICI

Guy

Cabane Bertol 3311 mètres / les dents de Morcles 2969 mètres

Rendez-vous donné en dernière minute à Céline, Nico, Joey pour une rando alpine en Switzerland, en cette fin août ensoleillé, dans le canton du Valais.

Le départ de la cabane bertol depuis Arolla 1350 D+ ( Valais )


Bertol est une cabane de la section Neuchâteliose du club alpin Suisse. La cabane Bertol fait face à la Dent-Blanche (4357 mètres), au Cervin (4477 mètres), à la Dent-D’hérens (4171 mètres) à l’est, à Tête Blanche (3724 mètres) Arrivé en haut quelques névés nous attendent, Je suis pas très rassuré depuis mon accident, Il me manque un de mes bâtons hein Céline ! Pas de jaloux Nico a perdu également un de ces bâton .Nous sommes équipés de petits crampons qui nous est bien utile pour grimper, Céline présente quelques symptômes du mal des montagnes, Une très belle rando .

Les dents de Morcles départ depuis les Martinaux 1200 D+ ( Valais / Vaud ) En passant par rionda la grande vire et le couloir de nant rouge, Nous descendons par le col de Fenestral, Ovrannaz .le couloir du Nant rouge particulièrement raide, mais parcouru par tout un réseau de sentiers taillés dont la plupart sont d’origine militaire, reliant des abris creusés dans la falaise .




Pose pique nique au niveau de l’abri militaire A97 . Joey Décide de redescendre pas très loin de l’arrivée, moi et Céline galvanisé par l’endroit, Céline sans mal des montagnes cette fois, On continue 2 ou 3 passages délicats bien vertigineux une simple glissade et vous dégringolez 2000 Mètres dans la vallée du Rhône. Le panorama s’étalant aussi bien sur les Dents du Midi et le Chablais que sur les pré alpes vaudoises, les Muverans et les sommets du Valais, en passant par le Mont Blanc.

Le vent dense sur les sommets, Nous pensons déjà à nos prochaines randos alpines . Une sélection de photos ICI Michel

Les 2 avenues – Grotte des Chaillets

Suite à notre séance photos du 16 août dernier (voir CR précédent), 2 spéléos du GCPM se proposent de venir nous prêter main forte pour une seconde sortie consacrée aux 2 avenues.

Ce sont Jean Noël Grappey et Mickaël Constant. Mickaël y est déjà allé quelques fois et Jean No faisait partie des explorateurs il y a 30 ans …alors ! Les niveaux d’eau sont identiques car il n’y a pas eu de pluies conséquentes sur le secteur les 8 derniers jours.

Par contre, des orages sont annoncés mais seulement en seconde partie de nuit du 24 au 25.

Je contacte tout le monde pour proposer le samedi 24 et c’est OK. On se donne RDV chez moi à 8h00. On est tous bien motivés. Il doit être aux alentours de 9h00 quand on se met à 4 pattes pour négocier les 150 premiers mètres de ramping aquatique. J’ai préparé 4 kits de poids sensiblement égal et surtout en protégeant au maximum le matos des chocs et de l’eau.

Les grenouilles sont toujours là, fidèles au poste, il faut dire que le plafond est tapissé de moustiques.  Dans la seconde voûte mouillante, Daniel s’égare dans le laminoir parallèle mais Mickaël l’en dissuade rapidement et il revient sur le bon itinéraire.

Pour les tenues vestimentaires, chacun a sa petite solution perso en fonction de sa frilosité et son aspiration au confort : néo fine – néo intégrale ou 2 pièces ou alors la sous combi pour les galeries sèches.

Arrivés au premier tiers de la galerie du Turbigot, nous voilà au niveau de la curieuse salle à manger située en haut d’un talus de terre en rive droite. Nous y montons en reconnaissance pour voir si elle est esthétique, ce qui est clairement le cas.  Nous y ferons notre photo de groupe au retour.

Jean No se change au pied de l’éboulis et nous poursuivons direction les avenues. Arrivés au pied de la corde à nœuds, je réalise que je n’en étais vraiment pas loin il y a 8 jours. Nous prenons pied dans les « bigs » volumes ! A partir de maintenant, Daniel et moi repérons les spots possibles.

Jean No nous présente les lieux : Pour la barbe à papa, c’est droit devant nous et les cheveux d’anges sont derrière nous en prenant la vire et en continuant dans l’avenue du Chatelet.

Nous partons d’abord droit devant et effectivement, du gypse sous forme de paquets de ouate font leur apparition. Vraiment très curieux, jamais vu ça dans une autre cavité de la région, ni ailleurs.

Les profils de galerie changent. Bien qu’il n’y ait pas la moindre goutte d’eau dans les avenues, on voit nettement les traces de son passage avec une forme de demi – voûte, des méga coups de gouge ou des passages forcés vers le fond.

Avant la dernière partie, les volumes prennent des allures de cathédrale avec un plafond quasiment plat…. La photo s’impose et les 3 godox que nous avons apporté rendront bien service.  La séance commence et c’est bien confortable. La rubalise de cheminement est sommaire mais vu que la cavité est bien peu fréquentée, elle suffit à jouer son rôle.

Nous cassons la croûte au carrefour qui nous a fait monter là et nous enchaînons ensuite avec le Châtelet. Le terrain est plus accidenté mais les volumes y sont également conséquents.

Les formations de gypse sont très différentes et toujours intéressantes. Avec Daniel, nous passons un bon moment à tenter de les photographier avec le téléobjectif. Nous gardons le matériel non conditionné car je voudrais bien faire une compo depuis le haut de l’éboulis en direction de l’aval. Dernière pause photos comme prévu dans la fameuse salle à manger. Avec nos vêtements humides, le talus devient une vraie patinoire et on doit s’aider pour y parvenir.

Il est presque 18h00 quand nous retrouvons la lumière du jour. Ca fait 9h00 qu’on est entré sous terre et on n’a pas vu le temps passer !

Une super sortie entre amis qui se finit chez moi en sirotant une « bonne bière maison » que Mickael a apporté.

Bien sûr, il y a encore beaucoup d’images à faire dans cette cavité « hors sentiers battus » mais je suis vraiment content qu’on ait pu mettre en boîte les conduits les plus parcourus.

Pour voir la sélection de photos choisies ainsi que le report topo, c’est ICI Guy

La galerie du Turbigot

Ca faisait un bout de temps que cette séance photo me trottait dans la tête : Aller aux Chaillets pour en sortir quelques images sympas.
Cette cavité développant plus de 9km de galeries a été découverte par le GCPM voilà une trentaine d’années.

Les prévisions météo de cette mi-août sont bonnes et les débits aussi, c’est le bon moment !
Je suggère l’idée à Daniel. Il n’y a jamais mis les pieds mais il en a déjà beaucoup entendu parler, forcément !.

Il y a bien quelques appréhensions mais il se dit que s’il y réfléchit de trop, il n’y ira jamais.
Pour se mettre en conditions, il se rend à l’entrée seul la veille du jour J .
Prévoyant, il a apporté une serpe , les ronces sont omniprésentes et les frênes secs continuent de tomber.

Ca coule un peu mais c’est normal, la source ne tarit jamais.
Comme on est que les deux, je prépare le matos photo au plus juste en me disant que si on a un souci technique, on ira se balader dans le réseau. A peine couchés dans le laminoir d’entrée,

des grenouilles nous accueillent… elles doivent se dire qu’on est complètement cinglés !
Au moment où l’on quitte la lumière du jour, la première voûte mouillante se présente, la néo se remplit et ça ravigote ! Ce premier passage aquatique est un peu l’apéro de la seconde VM, histoire de se mettre en condition.

On se met sur le dos et on suit gentiment le chenal de voûte, pas de virage à négocier, c’est tout droit.
C’est pas bien large pour en sortir mais ça ne coince pas. A carrefour qui suit , on prend à gauche en suivant la flotte.
Un peu de quatre pattes et nous voilà devant le laminoir aquatique qui se présente au sol sur la droite. Une plaquette laissée au plafond nous confirme que c’est bien par là qu’il va falloir s’enfiler.

On essaie de ne pas être trop près l’un de l’autre pour ne pas créer des vagues. Peu après être engagés, on tire légèrement sur la gauche…. de toute façon, si on coince, c’est que ce n’est pas là. J’aperçois encore un peu de peinture rouge au plafond mais à un seul endroit.

« RESTER ZEN », c’est le maître mot, la néo nous porte et le kit accroché à une ceinture nous suit. Dès que possible, je met ma tête en biais pour voir la suite et je devine bientôt la roche au sol. YES !

La suite est chiante mais heureusement pas très longue, c’est du quatre pattes puis carrément couché sur un sol déchiqueté. La néo et les genouillères amortissent les angles aigus de la roche. Re- quatre pattes ensuite mais bientôt, la récompense est là devant nous, on est maintenant debout.
Daniel m’épate à chaque sortie mais là, il m’en bouche un coin !

A mesure qu’on avance, c’est de plus en plus gros et les profils sont variés. On est dans un collecteur du même gabarit que le Verneau.
On repère les spots possibles.
Au bout de 700 ou 800 mètres, l’éboulis se présente.

Derrière lui, la gabarit diminue mais la roche est belle. Nous voilà bientôt aux carrefours.
On pousse jusqu’aux griffades pour en choisir une à photographier. Il y en a une qui sort du lot, on a l’impression que l’ours est passé la veille.

Un petit clin d’œil avec la photo du château de terre et on pose le matos.
Dans le labyrinthe montant aux avenues, je n’arrive pas à trouver la corde à nœuds.
Pas grave, de toute façon, il nous faudrait plus d’éclairage pour mettre en image cette partie aux gros volumes.




Si on arrive à décider une troisième personne, on reviendra avec un kit d’éclairage en plus.
On a de quoi faire sur le retour avec tous les spots qu’on a repéré.


Au final, on sera restés 7 bonnes heures sous terre sans vraiment se rendre compte du temps passé.

Une super sortie photo avec des souvenirs plein la tête. Une sélection de photos ICI Guy

Descente en rappel du Creux Billard (17/07/24)

Participants : Jean Lou, Michel et moi. En tant que photographes officiels : Julie, Lana et Louise. Sur une idée de Jean Lou, nous décidons d’entreprendre ce qui s‘apparente à de la descente de canyon sec dans ce fabuleux site des sources du Lison.
La météo s’y prête et à l’heure où nous abordons les premières broches , la lumière met en valeur toutes les aspérités du calcaire . Jean Lou est à l’équipement. Les premiers amarrages sont des broches et jusqu’ici tout va bien. Le travail se complique un peu pour lui lorsqu’il faut trouver ensuite les spits cachés sous la mousse qui recouvre la paroi à certains endroits. Le taraud de Jacky est plusieurs fois d’une grande utilité.

Tout ceci se fait sous le regard curieux des touristes en contrebas sur la plate forme
aménagée face au creux. Il y a foule au balcon ! Nous apparaitrons à coup sûr sur de nombreuses photos de vacances .
Il nous faut également gérer de nombreux frottements, le protège corde et deux kits sont utilisés à cet effet.
Arrivés à hauteur de la grotte Nord, une vire nous mène à l’entrée de la cavité , dont
l’exploration nous est malheureusement interdite par un siphon .

Jean Lou nous explique le fonctionnement de la pompe qui sert à le désamorcer , ainsi que la découverte de vestiges attestant d’une très ancienne occupation des lieux. Il est fascinant d’imaginer par quels moyens les hommes de l’époque accédaient au porche, et de quels redoutables dangers ils devaient alors se protéger. Au moment de remonter , nous constatons que sur la dernière portion de verticale, la corde frotte encore malgré nos soins et Jean Lou estime qu’il est plus prudent de terminer la descente jusqu’à la vasque , d’autant plus que Julie est disponible pour nous faire le taxi.


Une eau bien fraiche nous accueille, en fin de compte pas désagréable par cette chaude
journée.
Michel est fiévreux (début de COVID) mais m’accompagne tout de même pour déséquiper.
Pour ma part, je connaissais bien sûr déjà l’endroit, mais je peux dire ne l’avoir jamais vu aussi impressionnant, et avoir été surprise par la beauté de cette descente. Une sacrée bonne idée du maître ! Céline

Camp en Ardèche , du 13 au 17 avril 2024

Participants : Jean Lou et Tartine, Sarah, Cathy, Jacky, Michel Julie et leurs 4 enfants : Lana Louise Lucas et Laurent, Céline et son compagnon Paul.

Nous avons réservé un gîte grand luxe dans une vieille bâtisse , à flanc de colline , aux
Assions (non loin des Vans). Chambres individuelles, piscine et salle de jeu , confort au top et authenticité garantie.

Tartine, Julie et ses enfants ont fait quelques belles découvertes aux alentours pendant

que le reste de l’équipe s’était donné comme objectif 3 sorties spéléo, sélectionnées avec l’aide de Jean Lou et Jacky qui connaissaient déjà bien la région, et de Guy , qui avait réuni dans un classeur toutes les infos utiles récoltées lors des excursions précédentes (de façon claire et exhaustive vraiment un grand merci à lui!).

Céline


Aven de Noël


Céline, Sarah, Catherine, Paul, Michel, Jacky, Jean-lou
Ce jeudi matin, difficile de rassembler la troupe pour la sortie à l’Aven de Noël.

Entre ceux qui se lèvent trop tôt et les autres qui se lèvent plus tard, voir presque trop tard, l’inertie de groupe fonctionne à fond.
On finit par y arriver.
En route pour Bidon, village où nous récupérons le code de la trappe d’accès. Nous échangeons quelques nouvelles sur les conditions au niveau du Co2 qui perturbent souvent la visite de ce beau gouffre.
Nous en déduisons que nous avons en gros une chance sur deux, et croisons les doigts ! Guy m’a prêté un détecteur de Co2 on verra bien. On se paume un peu en cherchant l’entrée, il faut dire que sur ce plateau un tas de chemins se ressemblent et ne facilite pas le travail de repérage.
On finit par trouver, après avoir perdu Jacky dans la garrigue.

Casse-croute puis en avant pour de nouvelles aventures.
Paul à l’équipement, sans problème particulier, dans le P30 puis il s’attaque au P90.
Là le détecteur commence à monter dans les tours, plus il descend plus ça monte (étonnant non !), arrivé à 20 m du fond, la densité augmente d’un coup et devient franchement inconfortable.

Nous décidons de ne pas insister, pas la peine de prendre des risques inconsidérés. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à ce gaz.
Nous nous retrouvons à la base du P30, là après une escalade un peu scabreuse se développe une

superbe galerie très concrétionnée qui sauve d’une très belle façon cette sortie inachevée..Etonnamment après avoir discuté avec des spéléos du cru nous nous sommes rendu compte que cette partie n’était pas connue de tout le monde.
Comme nous avons du temps devant nous, nous décidons d’aller repérer la sortie naturelle de la grotte Saint Marcel car nous envisageons de faire la traversée Despesse – St Marcel le samedi qui vient.

L’Ardèche à deux pas, nous tend les bras, comme il fait beau et chaud, certains parlent même de baignade.
La température de l’eau refroidi (c’est le cas de le dire) les moins téméraires, seule Céline notre poisson du groupe se baigne réellement.
Très peu de monde passe en canoé, la saison n’est pas encore lancée. Nous voyons tout de même passer une tong, une pagaie, puis plus rien ! un petit Titanic a du heurter un glaçon en amont.
Retour au gite où les choses sérieuses commencent par un apéro bien mérité.
Fin de la première journée.
Jean-lou

Bois de Païolive

Pénétrons dans un univers étrange où l’on peut côtoyer des animaux fantastiques, des

êtres de pierre et des êtres feuillus dignes d’un monde magique d’un conte de fée. Ils nous ont accueillis avec bienveillance et nous avons escaladé leurs flancs avec respect.
Sarah s’est fondue dans le décor, Jean Lou et Céline ont tenté de gravir les roches les plus hautes et chacun a été téméraire à sa façon.
Sauter , courir , marcher et respirer cette belle ambiance , admirer les éclats de lumières dans les feuilles.

Appréhender les formes étranges, les racines , les mousses.
Une petite pause au soleil calé dans les infructuosités de la roche.


On ressort de cet endroit en ayant l’impression d’avoir été suspendus dans le temps

Cathy


Aven Armédia

Jean-lou nous suit avec son véhicule, Le chemin n’est pas très praticable en voiture de tourisme, Il faut éviter les cailloux ! Les passages boueux, Est-ce bien raisonnable avec le véhicule de Céline et J.lou ?

Après 3 km De souffrances pour les véhicules nous arrivons . L’entrée de la cavité est une étroite faille sous une petite barre rocheuse . Armedia classé Fragile, la visite est limitée en nombre de visiteurs . J.Lou, Céline, Paul, Cathy, Sarah, Jacky, Michel Paul a l’équipement, après l’étroiture nous équipons uniquement une petite partie de la main courante par peur de manquer de corde, Nous arrivons au P45 en colimaçon, beau puit de couleur ocre ! Une grande salle s’offre à nous jusqu’à un ramping bien fragile et concrétionné qui nous emmène vers le bas d’une salle où se cache une stalactite

exceptionnelle en forme de « 5 ». Une coulée de calcite bien boueuse à monter sur

corde fixe qui permet d’arriver directement à la salle du lac .

J.Lou a souvenir d’une salle en bas à gauche du p 45 Nous remontons en direction de cette salle, et là le spectacle commence. Nos frontales scintillent contre les stalactites, les excentriques ( crystal de roche à l’échelle microscopique losange de 6 faces ou les autres gouttes d’eau vont s’orienter dans d’autres sens ).

C’est incroyable Il y en a partout un rêve pour tout spéléologue . Il est pour nous difficile de quitter cet endroit dont nous avons le privilège et le devoir de préservation

Michel

Réseau Saint Marcel (mardi 16 avril)

Lorsque nous avions imaginé cette journée, il s’agissait d’entreprendre la traversée «  »Aven Despeysse /St Marcel » ».
Passage en revue de l’état des troupes au petit déjeuner….euh…le GCPM commence à
fatiguer un poil.

Après discussion / négociation/ tergiversation, nous décidons d’attaquer le réseau par la grotte Saint Marcel : accès à l’horizontal, pas de cordes à porter et pas d’équipement.

Adjugé, vendu : nous voilà en possession des clés devant la grille d’entrée.
Petit repas au soleil ardéchois, et c’est parti. Le décor est immédiatement planté : ici les
volumes sont spectaculaires, et on progresse tranquillement, sur ses deux pieds.

À chaque virage son lot de merveilles. Plafonds auréolés de cupules en « coups de gouges », témoin du débit d’une importante rivière qui coulait autrefois, salles aux colonnes somptueuses, gours aux eaux transparentes. Une impression d’infinitude. Ce réseau n’est pas aux dimensions humaines.

On peine à se le représenter. Une semaine ne suffirait pas à le découvrir, et pour le coup , on s’imagine aisément y camper confortablement ( d’autres, 10 000 ans avant notre ère, se sont fait eux aussi
cette réflexion ).


Au détour du chemin, de la lumière, des voix . Nous approchons de la zone touristique. Très grande émotion pour moi , ce croisement de deux mondes. La lumière révèle toute la majesté de l’endroit. Ces messieurs dames sentent bon le patchouli et nous venons à leur devant, tels les bougres et les bougresses que nous nous sommes donné la chance d’être. Adaptés au milieu. De passage seulement sur leurs passerelles. En halte sur notre épopée. Aux tronches poussiéreuses, aux démarches cavernicoles.

Souvenir ému du temps ou j’évoluais de leur côté. Ou je scrutais ces ténèbres, avide de plus, brûlant d’escalader la barrière. Tellement fière, tellement chanceuse, tellement bien accompagnée aujourd’hui.
Après que le guide (gérant de la grotte) nous ait laissé passer, nous avons pu faire l’amont ,non accessible aux touristes, par la très grande galerie : la voûte des Maçons, la galerie des Boas.
Une partie de l’équipe décide de rebrousser chemin mais Michel et moi n’arrivons pas à
nous y résoudre. Rendez vous donc au petit bistro en sortant.

Ainsi abandonnés, nous accélérons la cadence pour pouvoir en découvrir le maximum dans le temps imparti. Un petit ramping nous mène, à plat ventre, sur un balcon dominant un puits au diamètre impressionnant. A sa base, on devine la
suite du réseau . Gnihhh !!! pas de corde ! J’en boufferais ma combi mais il faut renoncer
maintenant… (on reviendra, ben si, évidement!)

Sur le chemin du retour, nous décidons d’assister en spectateurs clandestins au spectacle « Son et lumière » des touristes. Un vrai jeu pour les grands enfants que nous sommes, planqués derrière des piliers, courant à leurs trousses sitôt leurs talons tournés ! La musique emplit tout l’espace et les bassins s’illuminent de toutes les couleurs. Fin de la représentation, nous nous glissons dans l’obscurité. (trop bien!)
Nous rejoignons le reste de l’équipe devant une bonne petite bière.
Retour au gîte . C’est soirée pizza / chaussettes puantes ce soir. Michel s’est douché à l’eau froide et sous une avalanche de chaussettes sales.


Sa vengeance sera terrible … tous les coups sont permis… c’est la guerre du Gcpm ! Jean Lou escaladant le balcon , mes chaussettes dans la piscine,
Michel à la fenêtre avec un seau d’eau.
Armistice . Traité de non prolifération des bactéries pédieuses.
Au lit bande de doubistes dégénérés, les blessés et les morts ont de la route demain !



Le dernier jour, la météo change et il nous reste seulement la matinée pour profiter encore un peu.

Tartine et Jean Lou reprennent tôt la route du Doubs et le reste de la troupe s’offre une petite visite touristique de la reconstitution de la grotte Chauvet , qui interroge et fascine, tout particulièrement les spéléos que nous sommes.
Retour dans nos contrées sous les averses de grêle sur l’autoroute !

Céline

Conclusion :

Encore une bien belle occasion de se retrouver, et qui nous ouvre d’autres perspectives
encore pour les mois à venir : éventuellement , un retour à Saint Marcel

qui vaut à elle seule plusieurs excursions, et un projet de Week-end à la dent de Crolles qui sera à réfléchir.

Il nous faut remercier chaleureusement :
Lhyvernet David du club de Joyeuse.
Rung Yannis du club Les VANS .
Spinnler Gérard pour les clefs de St Marcel.
Flahaut Annie de Bidon pour le code du cadenas de l’aven de Noël .
toutes ces personnes pour nous avoir permis l’accès aux cavités.

Et bien sûr Guy DECREUSE , notre président, pour tous ses documents et son détecteur de co2


C’est grâce a leur disponibilité et leur gentillesse que ce séjour a été réussi !

Céline

Gouffre Jacky – Quoi de neuf ?

En 2023 nous avions fait fort avec une bonne dizaine de séances désobstruction réparties sur la période « sèche »
Progression d’environ 20m dans un méandre qui fait environ 4m de haut … pour 10 à 15cm de large. (le méandre du vent) . Il aura quand même fallu déplacer quelques m3 de cailloux

En période humide, les puits ainsi que la partie amont du méandre sont très arrosés. Donc, sagement, nous avons laissé passer l’hiver.
Janvier 2024 – Bon, on s’y remets ?  A zut il pleut
Février, oups… tout pareil , Mars… Avril… –  Greuhhhh . Mais il pleut tout le temps

Samedi 11 Mai 2024
Une première séance est enfin possible
Il y a des fidèles, Jacky, Michel, moi
Il y a les  curieux qui découvrent , Yann
Et enfin, il y a les résignés qui adoreraient faire autre chose mais qui aiment bien retrouver les copains – Jean lou
Michel est venu en moto  Ca risque d’être compliqué de remettre le cuir après la séance désob.

On dégage les gravas de la dernière séance (novembre 2023) –

Ensuite Michel prend les choses en main et il s’occupe des forages pendant que derrière en bons forçats on pousse les gros blocs vers une partie amont du méandre
Vers 12h30, Yann ne tient plus. Il faut qu’il mange !
Nous le retrouverons 1/2 heure plus tard avec les batteries rechargées.

Séance suivante .- 25 Mai
C’est au tour de Valentin de découvrir les joies de la désob.
Le courageux  Jean Lou est de la partie aussi. (il arrive le premier)
Il a plu la veille et ça percole un peu partout dans le réseau.
Dans le méandre, on entend l’eau qui coule plus bas sous les gravas. C’est humide un peu partout

La séquence bruyante de la dernière fois a très bien fonctionné (merci Michel) et rapidement nous progressons de 4m
Les déblais sont assez fins et ils remplissent le fond du méandre. Du coup, il reste peu de choses à évacuer.
Rapidement nous perdons Jean Lou qui nous abandonne à notre sort devant une zone  trop étroite à son gout.
Jacky enchaine les séances pour déplacer les plus gros blocs vers l’amont. Il finira complètement gaugé et transi de froid
Il nous semble que plus loin le méandre s’élargit un peu. A la prochaine séance il sera peut être possible de progresser « un peu » sans élargir.
Valentin est motivé. Il se prête au jeu et joue du marteau burin pour purger les parois, puis ensembles nous réalisons les nouveaux forages.
Ça gronde sous terre.

Tonnerre de Brest ou plutôt Tonnerre de Gennes. Cette fois, aucun fumée ne ressort du trou.

Nouvelle séance le 6 Juin.
Cette fois il fait presque bon. peu de participants car j’ai programmé en même temps qu’un exercice secours SSF.  … OUPSSS..
Jean Lou annonce qu’il ne sera pas là (il laisse échapper un petit rire !)  –  Lâcheur !
Nous serons 2 (Jacky et moi) et nous avons programmé une séance adaptée au nombre de participants avec un simple déblaiement.
Mais au final, Valentin est aussi des nôtres . J’imagine qu’il est impatient de voir le résultat de la dernière séance.
Du coup, on complète le matos de la sortie avec le Bazola + petit perfo. accu
Ça tape ça perce, ça pétarde, ça évacue.
Il me semble que l’on peut se faufiler un peu dans la suite.
Valentin s’essaye au franchissement des étroitures, mais rapidement c’est étroit.


En forçant j’arrive a avancer un peu pour rapidement m’arrêter… sur une nouvelle zone étroite.
La tentative de franchissement n’est pas totalement vaine car j’entrevois une suite qui, si elle se confirme pourrait être prometteuse. En tout cas ça nous motive. On donne tout avec le Bazola pour tenter de forcer le passage, mais après quelques heures, il faut se résigner. Il faudra revenir pour encore quelques séances plus musclées afin de confirmer si le méandre s’élargit …. ou pas

Merci à tous

Christophe

 

 

Gouffre de la crête de Malvaux – Juin 2024

Nous nous retrouvons à six personnes pour la sortie du samedi 15 juin 2024:
Il y avait Jean-Lou, Christophe, Manu, Gabriel, Didier et moi.
En plan annoncé, il y avait le pré-rond. C’était sans compter avec les 40mm de pluie durant la nuit…
Après  réflexion et compte-tenu de la météo, nous décidons d’aller au gouffre de la crête de Malvaux.

C’était l’occasion pour nous tous (ou presque) de le découvrir pour la première fois.

Nous avons préparé le matériel. La table était recouverte de cordes. On commençait à s’emmêler un peu les pinceaux…

Arrivés dans le bois, nous empruntons une route particulièrement étroite, Didier a une main sur le volant et une autre sur le GPS!

À l’arrivée, Jean-Lou reconnaît le lieu où il vient souvent randonner.

Après une petite marche d’approche qui monte jusqu’en haut de la crête, nous découvrons l’accès.

Jean-Lou et Didier se proposent d’équiper.

Et nous voilà tous les six dans le méandre et nous enchaînons les différents puits.

Nous sommes agréablement surpris de leur beauté, il y a de jolies coulées de calcite.

Jean-Lou et Didier nous ont épatés lorsqu’ils ont procédé à une escalade  pour aller fixer la corde.

Nous les suivons et le passage d’escalade est  forcément plus facile pour nous, qui bénéficions de la corde.

Un autre  passage délicat nous attend:  nous patientons au-dessus de la faille, dans une position bien inconfortable et ceux qui s’occupent de l’équipement  galèrent bien à trouver les chevilles pour fixer les plaquettes.

Quelle surprise pour Didier qui s’aperçoit lors de sa descente qu’il arrive sur le nœud, et que la corde est trop courte!! Mais en pro qu’il est, il trouve rapidement une solution.!

Le manque de cordes nous oblige à un moment donné à mettre un terme à notre excursion. Ét là quel plaisir de profiter du sac porté courageusement par Christophe et de pouvoir manger quelque chose.

La pause fut rapide, Gabriel avait froid malgré le poncho.

 

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Nous remontons et Christophe déséquipe  puis laisse Manu prendre le relai puis c’est à mon tour et je m’appuie sur ses conseils.

 

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Temps passé sous terre : environ 4,5 heures.

Notre petite bière fut Appréciée à  la sortie, nous y retournerons certainement en emportant plus de corde cette fois-ci.

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Séance lavage avec Gabriel qui cherche la bonne pose pour la photo…
Pas bien !

Presque bien !

Bien !!

Jolie ambiance pour cette sortie agréable.P

Alain