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Avec Corinne, ça faisait un moment que nous tannions notre joyeuse équipe pour les emmener aux Chaillets. Mais il a fallu attendre quelques sorties aquatiques pour que tout le monde se familiarise avec l’élément avant d’attaquer les voutes mouillantes redoutées (et aussi, accessoirement, que je me trouve une néo adaptée à mon volume en extension …)
C’est finalement la date du 10 juin qui a été retenue pour cette sortie.
L’équipe est au complet : Alicia et Pierre, Nicoleta et Eric (nos amis Suisses), et bien sur, Corinne et moi.
Rendez-vous au parking à 9h30. Les uns s’équipent directement en néoprènes, les autres préfèrent descendre leur matériel pour s’habiller devant l’entrée de la grotte.
Nous entrons et franchissons rapidement la première voute mouillante.
Pour la deuxième, du fait de mon expérience dans cette grotte, je passe devant. Nous nous suivons telles des chenilles processionnaires pour garder le bon passage et l’obstacle est franchi sans encombre. Puis suit la galerie au sol bien cupulé qui a tendance à agacer les troupes. Quant enfin nous pouvons nous redresser, d’idée générale, est : dire qu’il va falloir le refaire en sens inverse …
Mais bon, pour l’instant, nous sommes debout et nous pouvons attaquer les grandes galeries. Après l’arrêt au vestiaire ou nous pouvons enfiler des habits secs, (sauf pour ceux dont le bidon étanche à ENCORE pris l’eau …) nous parcourons la galerie du Turbigot. Nous remarquons les squelettes et poussons jusqu’aux griffures d’ours, tant attendues par Eric, avant de revenir vers le passage donnant accès au réseau fossile supérieur.
Une petite oppo et nous voila dans l’immense galerie des deux avenues.
Nous commençons par aller voir les insolites formations de gypse en « barbe à papa », et les impressionnants plafonds et miroir de faille du coté amont.
Puis, pause casse-croute et direction l’aval pour voir les fleurs et les aiguilles de gypse.
Plus nous avançons et plus ces formations sont superbes.
Ceux qui découvrent la grotte pour la première fois n’étaient pas convaincus que la galère des 100 premiers mètres justifient la visite. En fin de compte, tous finiront par s’accorder pour dire que cette sortie vaut largement le déplacement et que c’est très bien que l’entrée protège un peu les merveilles de cette grotte.
La sortie se fera sans encombre malgré une petite hésitation de ma part pour retrouver le bon passage dans la voute mouillante.
Une fois dehors, comme il fait très beau, ce sera une grosse séance de rigolade et décrassage dans la Loue. Pu… ça fait du bien !
Et enfin, pour prolonger cette belle journée, une bonne bière en terrasse à Ornans accompagnée d’un énorme plateau de fraises apporté par Nicoleta. Un grand merci à elle pour cette délicate et très appréciée attention.
Jean No