Camp Spéléo GCPM 2017 à Laze en Slovénie (du 30 juillet au 11 août)

L’idée d’aller faire un camp en Slovénie est venue un peu par hasard.
A la fin du camp en Ardèche en 2016, quelqu’un avait lancé l’idée de la Croatie !
En fouillant un peu, on s’est vite rendu compte que ce n’était pas une bonne idée.
Par contre, au Nord de ce pays, une autre ex-province de Yougoslavie attira rapidement notre curiosité : la Slovénie.
C’est vrai que les mots « karst, doline, poljé » viennent de Slovénie …ça ne doit pas être pour rien ….

 

Frenk au centre et son épouse Barbara, à droite.

Les spéléos racontant leur séjour sont tous allés au SPELEO CAMP de Laze

http://souterweb.free.fr/gites_speleo/slovenia.htm

téléphone : ++386 1 7544 760 (evening),
Mobile : +386 31 412 634 ( english/german speaking!)

e-mail : info@speleocamp.com

 

De nombreux échanges mails avec Frenk FACIJA, le responsable du camping, ainsi qu’un voyage en éclaireur au printemps 2017 nous ont permis de valider la destination et préparer au mieux notre voyage.

A chaque fois que nous sommes partis en camp à l’étranger, il y a toujours eu ce petit quelque chose en plus qu’on ne trouve pas en métropole : le dépaysement, et la Slovénie n’a pas fait exception à cette règle.
Dès le passage de la frontière, nous avons pu le constater sur les panneaux avec des noms à coucher dehors où les consonnes se suivent allègrement !
Rien de tel qu’une escapade hors de nos frontières pour se laisser surprendre et découvrir la manière de vivre des gens,leur tempérament, la faune, la flore….
Ce qui nous aura le plus frappé, c’est le sens de l’accueil des slovènes. Même ceux qui n’ont rien à voir avec le tourisme se sont montrés plus que patients avec notre médiocre niveau d’anglais.
Le plus bienveillant d’entre eux fut sans nul doute Frenk, le responsable du camping.
Presque tous les soirs, il est venu nous voir et s’est mis à notre disposition.

Les premiers jours du camp, nous sommes les seuls à occuper le terrain.
Par la suite, nous partagerons l’espace avec un groupe de 9 belges (arrivant d’un camp international en Bosnie). Benoit (qui connait tout le monde), a déjà côtoyé leur responsable.
Etait-ce parce-que nous étions trop contents de parler avec des gens parlant le français …
En tout cas, la cohabitation avec eux fut vraiment des plus agréables avec des apéros à rallonge.

Le lieu de camp n’est pas très loin de l’autoroute et de la voie ferrée. La nuit, cela créé un bruit de fond, mais ce n’est pas très dérangeant. Une petite cabane permet de faire la cuisine. Elle est équipée avec l’eau courante, tables et banc. A l’extérieur, une terrasse couverte sert de salle à manger. Au sous-sol une vaste pièce semi enterrée sert de garde-manger. Elle est équipée d’un frigo. A notre arrivée, le petit nombre de toilettes et douches et la taille des chauffe eau nous ont semblé désuets au vu de notre « gros groupe », mais tout s’est très bien passé. (il faut juste ne pas toucher à l’interrupteur dans le garde-manger qui sert à couper l’eau chaude, mais on ne s’est trompé qu’une fois … )

 

SENTIER KARSTIQUE DE LAZE
Pour un premier repérage du secteur, Frenk nous conseille de parcourir le sentier karstique situé près du village de Laze (et donc tout près de notre camp).

Pendant que Benoit et Solange découvrent les superettes slovènes, le reste des troupes s’engage sur ce parcours ponctué de jama (grottes) .

 

Christophe apprivoise son nouveau reflex Sony dans Vranja et Skednena.

Nous piqueniquons vers une des pertes du poljé qui cerne Jakovica.

 

La présence des ours dans le secteur n’est pas anecdotique, car au détour d’un chemin nous apercevons un panneau « ATTENTION AUX OURS ».

 

 

 

RAKOV SKOCJANAu printemps, nous avions repéré un endroit idéal pour notre traditionnelle rando commune : Rakov Skocjan, situé à 8 km du lieu de camp.

 

Le site est vraiment exceptionnel et tout le monde en a pris plein les yeux. Venant du poljé de Cernika, l’eau sort de terre de Zelske Jama, se perd à plusieurs reprises en sculptant la roche de façon spectaculaire.

Après 2,5 km à l’air libre elle se perd à nouveau dans Tkalca jama.

 

A notre grande surprise, nous n’avons rencontré que peu de monde sur les sentiers et les quelques « égarés » que nous avons pu croiser, étaient  pour la plupart des français ! En cette période estivale, en France, le même site serait à coup sûr pris d’assaut par des hordes de touristes.

LOGARCEK JAMA

Predjama Grad

(Anne-Sophie, Virgile, Gérard, Guy)
En Slovénie, il y a un animal assez incroyable vivant exclusivement sous terre et que l’on ne rencontre que dans le pays : le protée.
Des études sont par ailleurs en cours afin de savoir pourquoi le protée ne se plait que dans les grottes Slovènes !
Nous avons bien l’intention de ne pas repartir d’ici sans l’avoir vu dans son milieu naturel.
Frenk nous conseille Logartek jama situé près du village. Avec un peu de chance, on risque même d’en voir une demi-douzaine.
Avec les renseignements que nous avons, nous perdons beaucoup de temps à tenter de localiser l’entrée du trou.
En désespoir de cause, je descends à la première maison du village. Les occupants commencent par me payer une bière car ils sont à table ! La discussion en anglais est laborieuse mais ils font preuve d’une grande patience avec moi. Au moment où je n’y crois plus, le monsieur m’invite à monter dans sa voiture pour me conduire au pied du gouffre !
Gérard, Anne-Sophie et Virgile m’attendent et se demandent ce qui se passe en me voyant débarquer sur le parking dans un véhicule slovène ! … Hvala Lepa (Merci beaucoup)
Sous terre, on galère de plus belle pour trouver le bon itinéraire. On a bien une topo et un descriptif mais Google traduction à ses limites !
Enfin, après une soi-disant vire qui est en fait un puits, on débouche dans du gros bazar.
On se retrouve dans une immense salle de décantation mais les vasques sont désespérément vides. Les seules bestioles qu’on trouve en grande quantité sont des espèces de cloportes blancs (la nourriture des protées ?)
Je crois entendre des bruits étranges mais ne dit rien de peur qu’on me prenne pour un cinglé.
Plus tard, Gérard a les mêmes impressions… on est en fait sous la voie ferrée et se sont des trains que nous entendons passer !
On cherche Virgile pour commencer à remonter mais il est parti dans une galerie qui nous avait échappé.
Un bon moment se passe et il revient enfin, complètement surexcité … il a vu 3 protées ! La nouvelle donne une coup de boost à toute l’équipe . En un instant nous le rejoignons et d’un pas rapide, mais feutré, nous le suivons qu’au plan d’eau.
D’une nature craintive, ils se sont déjà cachés mais j’arrive cependant à en apercevoir deux. Continuant encore un peu j’en découvre un autre dans une flaque. Tandis que Gérard tente la stratégie de la patience sur le premier plan d’eau, nous poursuivons beaucoup plus loin. J’en vois un quatrième au bord d’un grand bassin entouré de boue. Je laisse passer Anne Sophie pour qu’elle le voie à son tour. Le bord boueux est très glissant et ce qui devait arriver arriva. Anne Sophie se retrouve avec le l’eau jusqu’à la ceinture juste à côté du protée qui doit se demander ce qu’il se passe !
La « pêche » aura donc été bonne même si Gérard n’en pas vu.
Quelques jours plus tard, nous en verrons de bien plus gros, et en très grand nombre à Planinska jama.
Cette première rencontre aura été néanmoins très excitante et pleine de rebondissements.

MARKOV SPODMOL
(Anne-Sophie, Virgile, Benoit, Jacky, Christophe, Gauthier, Guy, Benjamin, Antoine)
En surfant sur les belles images de Philippe CROCHET (une figure nationale question photos spéléo), je me rends compte qu’il était allé poser son trépied à Markov Spodmol, une perte particulièrement esthétique. Elle n’est qu’à une vingtaine de km du camp.
J’ai très peu d’infos sur ce que nous allons voir, néanmoins, j’arrive à décider 8 collègues pour tenter l’aventure.

 

Le plus dur sera de trouver le trou ! Arrivés à un village au nom imprononçable (Hrusevje), nous peinons à trouver la bonne route. A tout hasard, je vais voir une grand-mère avec mes plans.
Dober Dan !
Elle me répond « Bonjour » !
Comment ça, vous parlez le français ? Vous avez vécu en France ?
Non non, j’ai appris le français à l’école mais je suis déjà allée en vacances en France.
Je n’en reviens pas !
Pendant tout le camp, c’est bien la seule slovène rencontrée qui maîtrise parfaitement notre langue.
Du coup, elle nous indique les bons chemins à prendre. Hvala (Merci !)
Après quelques hésitations, nous voici enfin au parking cul de sac.

 

Ouf, nous n’avons pas besoin de chercher bien longtemps, l’entrée est toute proche.
La visite commence avec de beaux volumes dignes d’un collecteur. La roche y est couleur cendrée avec du concrétionnement ocre. Les coups de gouges de l’eau sous pression rendent certaines parties de galeries très esthétiques et les effets de contrejour sont superbes
Parvenus au fond, Antoine, Gauthier et moi-même assistons Christophe pour en sortir quelques beaux clichés.
Les copains remontent et nous attendent au parking.

Comme il nous reste un peu de temps, je suggère un crochet par PREDJAMA GRAD
Il s’agit d’un château construit sous un grand porche de grotte. Le coup d’œil mérite largement le détour. C’est même un incontournable et d’ailleurs, en Slovénie, la carte postale du site est assez connue.

GRADISNICA(Antoine, Christophe, Gauthier, Benjamin, Guy)
Plusieurs souhaitent tirer un peu sur les bras dans une cavité plus verticale. Frenk nous conseille GRADISNICA qui n’est pas très loin du camp et nous ne regretterons pas.

Ca tombe bien, nos amis belges ont l’intention d’y aller et dans leur équipe, il y a Thomas connait bien pour y être déjà allé ce printemps.
Nous convenons qu’ils équiperont les puits et nous, nous déséquiperons.
…Ca promet car même sur google map, on peut voir l’entrée de sa gueule béante.
Question adrénaline, on est servi ! Le puits d’entrée avoisine les 70 mètres.
On se sent tout petit dans une ambiance « méga-doline tropicale »

Arrivés en bas, on se rend compte qu’en fait, le puits d’entrée est double.
En prenant beaucoup de précautions, il faut descendre un grand cône d’éboulis qui débouche
ensuite sur un second puits d’une cinquantaine de mètres, mais celui qui est beaucoup plus fractionné
Nous croisons nos collègues belges qui entament déjà la remontée.
Ce puits terminal débouche au plafond d’une salle de décantation gigantesque.
Arrivé en bas le premier, je pars à l’autre bout pour que les copains en aient une vue d’ensemble. Le paysage est lunaire !
En période pluvieuse, ce méga volume peut se remplir presque entièrement. Lorsque l’eau se retire, elle dessine des dunes de boue et des sapins d’argile. Nous sommes sur le cul (au sens propre et figuré ! )
Le bas de la salle est occupé par un lac.
Malgré nos piètres éclairages, on improvise une séance photo au bord du lac.

PLANINSKA JAMA
KRIZNA JAMA et PLANINSKA JAMA sont les 2 rivières souterraines du secteur qui se visitent, mais il faut être accompagné par un guide.
Frenk nous conseille la seconde qui n’est qu’a 10 mn du lieu de camp.
18 personnes du camp souhaitent faire la visite, mais le prix nous rebute un peu
(30 euros pour 5 heures de visite).
D’ailleurs, on se rendra compte plus tard que pour les grottes touristiques aussi, les prix d’entrée sont plus du double de ceux pratiqués en France.
Bref, pour notre rivière souterraine, nous arrivons tout de même à négocier un tarif à 25 euros auprès de l’association qui gère les visites.
Zvonko SAMSA sera notre guide mogsac5@gmail.com
Les niveaux d’eau sont bas et Zvonko préfère nous scinder en 2 groupes afin d’éviter que les embarcations ne frottent trop.
Hydrologiquement, cette cavité est spectaculaire. 2 rivières souterraines convergent à l’intérieur. L’une venant du poljé de CERNIKA en passant par RAKOV SKOCJAN et l’autre venant de POSTOJNSKA JAMA. Nous remonterons celle venant de POSTOJNA .
D’entrée de jeu, les volumes sont immenses. On se débrouille comme nous pouvons pour traduire les explications de notre guide de l’anglais en français.
Le parcours est parsemé d’anciens aménagements militaires jusque dans les premiers plans d’eaux. (ponts, galeries et restes de voie ferrée)
Peu avant l’embarquadère, nous descendons au bord de la rivière et enfin, nous commençons à voir ce pourquoi nous sommes venus : les protées.

 

Nous en verrons des centaines tout au long de la rivière.
La rencontre de protées dans leur milieu naturel est pour nous un grand moment. Ces instants resteront gravés dans les mémoires
Cet animal qui vit exclusivement sous terre a tout pour captiver notre regard.
D’apparence vulnérable, il peut vivre plus d’un siècle et rester jusqu’à un an et demi sans manger !

Ils sont ici bien plus gros que ceux aperçus à LOGARCEK JAMA (entre 20 et 30 cm de long).
Notre progression aquatique dans les 3 canots gonflables style raft tient parfois du burlesque :
Entre ceux qui rament bien et ceux qui rament …. moins ou pas dans la bonne direction ;
Entre ceux qui traduisent l’anglais de Zvonko et ceux qui scrutent l’eau pour s’exclamer toutes les 2 minutes « Là, y en à un ! »
Entre nos bateaux qu’il faut vider à chaque fois qu’on débarque et ceux qui prendront un bain forcé !

… c’est un peu la « désorganisation organisée » !
Pour nous rassurer, Zvonko annonce que la profondeur de l’eau peut atteindre plus de 40m…. et chacun de nous est assis à califourchon sur son boudin …. sans gilet de sauvetage…

Arrivés au siphon amont, on prend pied sur une plateforme qui donne accès dans le réseau supérieur au nom éloquent : « La galerie du Paradis ».

Le concrétionnement est abondant et varié. Draperie multicolores, méduses, etc…

Avec nos spots puissants, Zvonko redécouvre sa grotte et comme le timing est bon, on peut prendre le temps de faire quelques photos.

 

Le temps du retour en bateau est aussi long qu’à l’aller car le débit de la rivière est faible. Dans les zones ou le niveau d’eau est bas, nous débarquons des bateaux, et nous devons faire attention de ne pas marcher sur les protées.
Cette journée fera partie des grands moments du camp.

CANYON KOZJAK
Il n’y a pas de canyons dans le secteur de Laze.
Qu’à cela ne tienne, on est là aussi pour se promener et un peu de route ne nous gêne pas d’autant que les paysages sont merveilleux.
Le site est fabuleux avec ces torrents d’eau cristaline d’un bleu turquoise.

Kozjak nous aura bien promené et il faudra s’y prendre à deux fois pour le parcourir !
En effet, les indications que nous avons de « Descente canyon » pour la marche d’approche sont foireuses. Le premier essai aura donc été une belle rando dans la montagne dominant la gorge.

 

Vers 16h00, nous arrivons enfin au pied de la dernière cascade. Benjamin, Gauthier et Antoine décident de faire un repérage et c’est au pas de course qu’ils parcourent le canyon en cette fin d’après-midi.

 

Le reste de l’équipe ne s’avoue pas vaincu pour autant et, quelques jours plus tard, nous remettons cette sortie au programme. L’encaissement est magnifique et ludique. Tout le monde prend le temps de le savourer et s’en donne à cœur joie.

 

Nos jeunes (qui ont repéré les lieux 3 jours plus tôt) tentent des sauts vertigineux.
Le final au milieu des touristes est superbe.
Ce canyon en deux temps aura également été l’occasion d’aller voir la plus importante source vauclusienne de Slovénie « DIVJE JEZERO » ainsi que les « GORGES de TOLMIN »

 

LAC DE BLED ET GORGES DE VINTGAR

Situé au pied des Alpes Juliennes, le lac de Bled est l’une des cartes de visite du tourisme en Slovénie. Avec son île plantée au milieu, le site a tout pour plaire.

Pour mieux découvrir les rives, nous avons apporté un bateau gonflable et des raquettes de ping-pong en guise de pagaies. En quête d’insolite, Emilie et Benjamin rejoindront même cet îlot où domine une église tandis que les touristes se font promener en gondole pour des ballades romantiques. On se croirait à Venise !
Il nous faudra une heure et demie pour parcourir le sentier qui longe le lac.
Pour compléter la journée, nous irons visiter les gorges de Vintgar toutes proches. La couleur turquoise de l’eau est du plus bel effet.

 

 

SKOCJANSKE JAME et POSTOJNSKA JAMA

Ce sont les deux grottes touristiques les plus visitées du pays.
Déjà au 18ième siècle, les voyageurs fortunés et les notables venaient spécialement de l’étranger pour les découvrir. Leur point commun est la démesure mais elles sont radicalement différentes si bien qu’il est conseillé de les visiter les 2.
Au printemps, lors de notre visite de reconnaissance à Skocjanske Jame, le débit de la rivière était conséquent. Nous avions découvert un immense canyon souterrain avec un pont vertigineux suspendu à mi-hauteur… aucun de nous n’avait jamais vu un « truc » pareil.

Pour Postojna, c’est Benoit qui draine les troupes, et il parvient sans mal à nous convaincre de le suivre.
Si l’on fait abstraction du prix de l’entrée et des hordes de touristes qui prennent d’assaut le site, on ne peut que tomber sous le charme. Notre groupe de presque 200 personnes !! est ensuite séparé en groupes de 50 personnes, répartis par nationalité (plus simple pour les guides). L’aménagement est super bien fait. L’organisation est telle que dans la grotte, on se demande où sont passés les autres touristes. Il faut dire que nous nous baladons dans des volumes énormes et superbement éclairés!
Nos références étaient jusqu’alors Padirac et Orgnac, et même la Verna pour ses volumes, mais Postojna est sans commune mesure avec tout ce que nous connaissions jusque-là !

LJUBLJANA ET LA CÔTE ADRIATIQUEIl est rare que pendant un camp spéléo, on aille à la capitale du pays où l’on est.
Ce sera chose faite pour nombre d’entre nous qui iront s’imprégner du charme de cette « petite » capitale de 280 000 habitants ! Le quartier historique ainsi que les marchés locaux furent les principaux centres d’intérêt.

La Slovénie ne possède que 46,6 km de côte sur la mer adriatique. Ce débouché sur la mer se situe entre la Croatie et l’Italie, à une heure de route de notre lieu de camp.
Plusieurs d’entre nous irons faire trempette sur les plages de Fiesa, Piran ou Koper et découvrir une facette plus méridionale de ce pays.

CONCLUSION :La destination Slovénie aura attiré moins de monde que d’autres destinations françaises (26 personnes alors que nous étions par exemple le double l’an dernier en Ardèche.)

 

Question découverte, nous avons été servi. Les phénomènes karstiques sont vraiment remarquables et ce n’est pas pour rien que ce pays fait référence en la matière.
Il manquait certainement un coin de baignade à proximité.
Comme pour chaque camp hors de nos frontières, cette fois encore, le dépaysement fut au RDV avec son lot de belles surprises.
Il faut à nouveau le souligner ici, nous avons été marqué par le sens de l’accueil des slovènes.

La petite cerise sur le gâteau fût sans doute la cohabitation inattendue avec ce groupe de jeunes belges franchement sympas.
Un très grand merci à Frenk qui a pris beaucoup de temps pour que notre séjour soit agréable et nos destinations toutes passionnantes.
Il faut dire que la région de Laze regorge de sites incontournables et tous les spéléos du cru 2017 sont revenus ravis de cette destination.

Quelques photos choisies   ICI  

Guy et Christophe

2 réflexions sur « Camp Spéléo GCPM 2017 à Laze en Slovénie (du 30 juillet au 11 août) »

  1. féret

    merci pour le partage

    il y a vraiment des photos magnifiques de ce pays merveilleux pour les spéléos

    Amicalement

    Franck

    Répondre

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