Dans les chaumières, l’idée circule que certains auraient aperçu la Belle Louise dans un gouffre du secteur très récemment …..
Une photo volée circulerait même avec la belle en train de se rincer le gosier !
Ah mais alors, ça n’est pas une légende ? Cette créature existe donc vraiment ?
Vite, une petite équipe se constitue pour aller vérifier si la Belle ne se cacherait pas au gouffre… de la Belle Louise (tient donc…).
Nous sommes lundi de Pâques. Quelques braves bravent …heu pardon se rassemblent avant l’interdit des 10km qui pointe le bout de son nez
Il y a le petit Jean Lou (qui ne connait pas la cavité) 😮, Xavier que l’on voit trop peu, Lisa et moi Christophe
On pousse Jean Lou dans le puits d’entrée (la bonne blague) et finalement il reste accroché à la paroi !
C’est donc lui qui équipera.
C’est toujours un régal de descendre dans ce grand puits très lumineux. La roche est très blanche, les parois sont corrodées à souhait. C’est magnifique.
Pour tenter d’approcher la Belle, malins (…), nous avons descendu 1 kit plein de canettes de bière et à chaque mouvement, le bruit des bouteilles qui s’entrechoquent ne laisse aucun doute sur le contenu ! La Belle sera-t-elle encore une fois ensorcelée par cet appât ?
Les puits s’enchainent rapidement. Décidément, le p’tit Jean Lou se débrouille bien. Il ira loin s’il persévère.
A la base des puits, Toujours pas de Belle en vue.
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Il faut aller plus avant et le groupe s’engage vaillamment dans le contournement du grand lac … celui là même qui avait stoppé l’ami Eugène Fournier il y a quelques années. Quelle chochotte ce Fournier !
Rapide visite de la salle de décantation pour voir qu’il n’y a rien à voir.
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Petite visite dans le méandre jusqu’à la « cheminée de 20m » qui à vue de nez doit faire 20m de haut
Au retour nous nous engageons dans la salle Fourquet boueuse à souhait !
Je file faire une petite reconnaissance jusqu’au fond pour m’assurer que la Belle ne se dissimulerait pas dans un recoin peu fréquenté .
Après avoir farfouillé un peu au fond, je remonte et tout de suite, je constate une grande fatigue, mais la distance qui me sépare de la sortie est assez courte A la sortie du boyau d’accès, je récupère très vite.La configuration de cette salle est propice à la présence de Co2 Soyez vigilant !
Et puis, aucun intérêt a y retourner… la Belle Louise n’habite pas là
Penaud de nos vaines recherches nous nous en retournons vers l’extérieur à la recherche d’un air plus sain
Et comme il n’est plus utile de promener ce kit de cannettes, on les sirotes toutes au pied du P48 pour se donner du courage avant d’affronter la remontée.
C’est encore le petit Jean Lou qui gagne en s’en enfilant 5 d’affilée .
Sacré Jean Lou !
PS:
Il est possible que quelques âneries se soient fortuitement glissées dans cet article.
Une chose est néanmoins sûre, il y avait une concentration importante de Co2 dans la salle Fourquet en ce printemps 2021
Christophe
Le C02 altèrerait-il les neurones ? (joli trip).
Jean-lou
Les neurones semblent être là (quand je secoue la tête, je les entend s’entrechoquer).
Christophe
Les photos donnent bien l’ambiance et donnent envie d’y retourner.
Très impressionnante la photo du puit vu du dessus, je ne l’avais jamais vu comme ça ^^’
Décidément totalement délurés les collègues sou terrien, ce compte rendu remet du baume au cœur a deux spéléologues coincé dans leur contré sans un seul puit digne de ce nom a dix kilomètres a la ronde… Faute de puits nous avons de belles barrières bien piquantes devant les cavités restantes. Il me semble avoir entendu dire que la belle louise se serait exilée dans l’une d’elle, a l’abri des curieux pour son sevrage annuel !
Le petit J-lou progresse très vite, impressionnant :’D !