Archives mensuelles : septembre 2024

La combe de Malvaux

Didier et Michel
Suite à ma proposition de sortie Michel a répondu présent.
Notre choix se porte sur une petite cavité classique, à savoir la combe de Malvaux. Michel ne connait pas.

Préparation des kits. Je prends bien plus de longueur de corde et d’amarrages que ce qui est prévu dans le topoguide. La dernière fois que j’y suis allé, j’ai souvenir qu’il manquait de tout !

Arrivés sur place, nous retrouvons facilement l’entrée, grâce au pointage GPS.

Très rapidement on arrive sur une petite étroiture peu engageante et après avoir cogné un peu partout, nous voilà à l’équipement du premier puits. Heureusement j’avais aussi pris avec moi des cordelettes dynema, pour faire la tête de puits sur un amarrage foré tout récent !


Et de suite on arrive dans une autre ambiance, style canyon souterrain, avec une belle roche corrodée. Il y a peu d’arrivée d’eau.

Michel équipe la vire qui surplombe un P6, et après la désescalade de quelques marmites on arrive au P16. Je descends en premier, et loupe la déviation. Michel la mettra en place lors de son passage.

Et pareil au P13 qui suit, c’est encore michel qui mettra en place la déviation sur un amarrage naturel !

La roche des puits est bien travaillée par le passage de l’eau.

On poursuit la visite dans un beau méandre pour arriver à une succession de ressauts que michel équipe pour sécuriser la descente.

Et nous voilà enfin en bas au niveau des galeries boueuses que nous ne visitons pas en entier, car peu engageantes.

Petite collation au sec avant d’attaquer la remontée. On s’apercevra que dans le fameux P13, il y avait des spits pour faire un fractionnement ou une déviation plus simple que celle que l’on a mis en place !

Après une petite heure de remontée on retrouve la sortie. La cheville de Michel qui se remet d’une blessure à bien tenue le coup, aucune douleur selon l’intéressé !

Belle petite sortie. (TPST 4 h00)

Didier

Séance photos au gouffre de Poudry

En ce 30 août, Daniel et moi retrouvons Mathieu devant l’église de Crozet le Petit pour aller faire crépiter les flashs dans cette classique du département.

A peine arrivés au parking, nous tombons sur une demi-douzaine de vaches sorties du parc que justement, nous allons traverser pour se rendre au gouffre.
Pour éviter que le paysan pense qu’on a tout simplement oublié de remettre le barlot,

on commence par rentrer les bêtes et à réparer la barrière qu’elles viennent de passer.

J’avais vu quelques photos de Romain de ce gouffre sur FB qui donnait bien envie de venir voir.
La gueule béante de l’entrée donne le ton. Avec la verdure en contre-jour, ça devrait donner quelque chose.

On suit les broches plantées sur notre droite pour arriver bientôt devant une autre vertical, bien minérale celle-ci, et apparemment creusée elle aussi dans le bathonien. Comme on est trois , on fera les images de ce puits dans les 2 sens en remontant.
L’arrivée dans la très grande salle inclinée surprend. On ne s’attend pas à des volumes aussi imposants.

L’arrivée dans la très grande salle inclinée surprend. On ne s’attend pas à des volumes aussi imposants.

Depuis le balcon concrétionné que l’on aperçoit en face, on doit avoir une bonne idée des lieux.
On a apporté les cordes nécessaires pour le dernier puits mais le passage étroit descendant pour y accéder nous inspire « moyen ! ».

Vu que le nombre de photos à réaliser est déjà conséquent, on préfère renoncer à le descendre. (Les personnes vers qui on se sera renseigné par la suite nous ont dit qu’en fait, ce passage étroit descendant passait bien dans les 2 sens et qu’en bas, c’était joli en bas et que le puits était beau).


En remontant, nous constatons en bas du puits d’entrée qu’un loir s’est planqué dans une anfractuosité et qu’il attend fébrilement que l’on s’éloigne. On en croise de plus en plus , je trouve , et à des profondeurs bien sombres… à se demander comment ils se dirigent dans l’obscurité.

Pour conclure, nos images vont finir dans la mairie du village !.




Mme le maire ayant discuté dernièrement avec un spéléo local « Thomas Sergentet », elle a souhaité mettre en avant le patrimoine naturel de la commune ! Une sélection de photos ICI

Guy

Cabane Bertol 3311 mètres / les dents de Morcles 2969 mètres

Rendez-vous donné en dernière minute à Céline, Nico, Joey pour une rando alpine en Switzerland, en cette fin août ensoleillé, dans le canton du Valais.

Le départ de la cabane bertol depuis Arolla 1350 D+ ( Valais )


Bertol est une cabane de la section Neuchâteliose du club alpin Suisse. La cabane Bertol fait face à la Dent-Blanche (4357 mètres), au Cervin (4477 mètres), à la Dent-D’hérens (4171 mètres) à l’est, à Tête Blanche (3724 mètres) Arrivé en haut quelques névés nous attendent, Je suis pas très rassuré depuis mon accident, Il me manque un de mes bâtons hein Céline ! Pas de jaloux Nico a perdu également un de ces bâton .Nous sommes équipés de petits crampons qui nous est bien utile pour grimper, Céline présente quelques symptômes du mal des montagnes, Une très belle rando .

Les dents de Morcles départ depuis les Martinaux 1200 D+ ( Valais / Vaud ) En passant par rionda la grande vire et le couloir de nant rouge, Nous descendons par le col de Fenestral, Ovrannaz .le couloir du Nant rouge particulièrement raide, mais parcouru par tout un réseau de sentiers taillés dont la plupart sont d’origine militaire, reliant des abris creusés dans la falaise .




Pose pique nique au niveau de l’abri militaire A97 . Joey Décide de redescendre pas très loin de l’arrivée, moi et Céline galvanisé par l’endroit, Céline sans mal des montagnes cette fois, On continue 2 ou 3 passages délicats bien vertigineux une simple glissade et vous dégringolez 2000 Mètres dans la vallée du Rhône. Le panorama s’étalant aussi bien sur les Dents du Midi et le Chablais que sur les pré alpes vaudoises, les Muverans et les sommets du Valais, en passant par le Mont Blanc.

Le vent dense sur les sommets, Nous pensons déjà à nos prochaines randos alpines . Une sélection de photos ICI Michel