Archives mensuelles : mai 2021

Une belle sortie à Ouzène avec Gabriel – 8 Mai 2021

Je suis content d’être allé à cette sortie parce qu’elle a été organisée pour moi afin que je puisse m’entrainer à passer les fractios dans une grotte sans être bousculé.

Le rendez-vous était au gite. C’était la première fois que j’y allais après en avoir beaucoup entendu parlé par mon papa. J’étais content de le voir enfin.

Ensuite je suis monté dans la spéléo mobile de Jean-Lou pour aller à Ouzène.

J’ai fait la connaissance de Christophe et Emilie qui nous ont rejoint sur place. Nous avons bien rigolé.

On s’est changé au bord de la route et après une petite marche on est arrivé au trou.

Emilie est partie faire l’équipement et Jean Lou est descendu. Il m’a demandé si je me rappelais comment mettre mon descendeur et faire ma clé. Je sais faire car je m’entraine à la maison dans notre grange.

Je suis descendu et mon papa était derrière moi. J’ai passé les fractios et je suis arrivé en bas vers Jean Lou qui m’a dit que je m’étais bien débrouillé. J’étais content d’avoir réussi.

Après un passage à ramper, on est arrivé vers un autre puits. C’est Emilie qui a installé la corde.

Il y a une déviation, mais je n’en ai jamais passé. Les grands m’expliquent comment faire.

J’ai fait une clé sur mon descendeur, j’ai été surpris par le poids de la corde. Puis j’ai réussi à passer le mousqueton et arriver au fond du puits qui est profond.

En bas du puits nous avons trouvé une grenouille et Jean-Lou l’a remise dans un petit gour. Il nous a raconté la fois où il avait trouvé un serpent et qu’il l’avait remonté dans sa capuche.

Au fond de la grotte, Christophe nous a raconté le sauvetage du Belge auquel Jean-Lou et lui avaient participé.

J’ai beaucoup aimé les nombreuses concrétions et les gours qui étaient à sec. C’est beau et grand.

Après la remonté, que j’ai trouvée plus facile que la descente, on a mangé. J’ai réussi à passer la déviation avec Jean Lou en haut qui m’expliquait.

C’est maman qui nous avait fait les sandwichs pour papa et moi. Christophe m’a dit que je n’étais pas obligé de dire qu’ils étaient bons, mais maman les fait toujours bien !

J’avais un peu froid donc j’ai fait des exercices pour me réchauffer, en attendant que Jean Lou termine son sandwich.

J’ai suivi Jean Lou pour aller dans la partie supérieure où il y a les vires.  Ça fait un peu comme les via- ferrata.

Je n’ai pas eu peur, mais c’était pas tout facile quand même !

Il y avait des belles cheminées creusées par l’eau.

Nous nous sommes arrêtés à un puits et nous avons fait demi-tour. Nous avons vu sur notre passage au retour la silhouette de Dark Vador et on s’est dit que c’était peut-être lui qui avait équipé la vire !

Pour la remontée du puits d’entrée Christophe était devant moi et mon papa derrière.

Christophe vérifiait que j’étais bien longé, et que mon croll était bien mis sur la corde suivante. J’attendais mon papa pour me tenir la corde et pouvoir commencer à monter.

Arrivée en haut du puits, je n’arrivais pas à déverrouiller mon croll, du coup Christophe est venu m’aider.

J’ai trouvé la descente plus facile que la montée, car il y avait beaucoup de cordes et je m’emmêlais un peu dedans.

Nous avons bu un coup à la voiture. J’ai pris un Fanta et les grands une bière.

J’ai aidé à ranger le matériel au local, Jean Lou m’a montré comment on nettoyait les cordes.

Je suis vraiment content de ma sortie et de moi car j’ai réussi à passer les fractios grâce aux conseils de Jean-Lou, Christophe et mon papa.

Merci à tous.
Gabriel

Toutes les photos ICI

Gouffre 1 et 2 de la Barme – Avril 2021

TROU DE LA BARME

CUSSEY SUR LISON

Une personne originaire de Cussey sur Lison m’avait fort intéressé en me parlant de 2 gouffres que je ne connaissais pas sur le territoire de la commune. D’après ses dires, l’un des deux était pénétrable et l’autre se présentait sous forme d’une dépression profonde de quelques mètres.

Y étant retourné quelque temps auparavant, il se serait aperçu que ce dernier s’était ouvert beaucoup plus profondément suite certainement à un soutirage conséquent.

Flairant peut-être une première et accompagné de Lisa et Christophe nous nous rendons sur place après avoir tourné un peu en rond, nous retrouvons un gouffre sans trace d’équipement visible.

Je pose deux amarrages sur chevilles expansives. Puis à l’heure où Thomas Pesquet s’envole vers les étoiles, j’amorce en direction du centre de la terre une descente plein pot sur une quinzaine de mètres où nous explorons tous les recoins. Nous réalisons rapidement que c’est loin d’être de la première, tant pis, c’est joli quand même.

En remontant, presque cachés sous la mousse je retrouve deux spits que je n’avais pas vu à la descente.

Casse croûte dans les bois, et puis nous retrouvons le deuxième phénomène karstique qui lui n’a pas évolué d’un iota. Un petit bout de corde attaché à un arbre pour nous faciliter la désescalade et nous voici au fond, joli site lui aussi.

Sortie spéléo pépère mais sympathique sous un beau soleil et dans une nature printanière en éveil.

    

D’autres photos ici

Jean-lou

Y’avait d’l’eau dans l’Pinard !

Vendredi 14 mai

Y’avait d’l’eau dans l’Pinard ! (par Gérard Jaworski et Guy Decreuse)

Au vu des photos de Guy, lorsqu’il est allé en repérage dans le trou Pinard en Haute-Saône, j’étais impatient de découvrir cette jolie petite rivière souterraine.

Après une harassante marche d’approche de près de …. trois minutes, nous sommes arrêtés par une grille infranchissable…. si on oublie de la soulever !

Joli travail de maçonnerie et de calibrage de nos collègues haut-saônois qui ont rendu l’accès au trou très agréable, merci et bravo à eux.

Sans surprise, après la descente du sympathique puits d’entrée, nous trouvons la rivière avec un bon niveau d’eau. La communication pour la mise en place des flashs risque d’être complexe, d’autant que mon ouïe est en chute libre (questudis !!!).

Y’avait d’la lie dans l’Pinard !

Bon, une fois passé la première section de la rivière très aquatique, nous avons droit à un passage supérieur bien chargé en argile de décalcification. Argile + eau = boue liquide, ce n’est pas top pour le matériel photo.

La seconde partie de la rivière commence par un petit bassin dominé par une cascatelle pleine de charme. Nous entamons la séance photo et comme prévu il est quasi impossible de se comprendre, même en criant.

Pas évident de ne pas transformer notre matériel photo en tas de boue et de ne pas le noyer, on a connu des studios souterrains plus calmes.

Y’avait du gaz dans l’Pinard

Le CO2 dans l’eau c’est plutôt sympa, dans le pinard aussi, mais dans l’air des galerie fossiles c’est moins top !

Je suis beaucoup plus gêné que Guy et j’apprécie le retour dans l’actif parfaitement ventilé… On en profite pour casser la croute avant la seconde séance de prise de vue.

Y’avait du plaisir dans l’Pinard (avec modération bien entendu)

Belle et bonne sortie photo dans ce joli réseau actif, qui constitue une jolie classique d’initiation, à condition de compter quelques heures de nettoyage du matériel (par temps humide) ou de finir par un bain dans la rivière (vers l’amont).

Ne pas manquer un petit détour pour voir le château de Filain à proximité.

Les photos sont   ICI 

Grotte de la Tuilerie, le samedi 08/05/21

Avec Benoit et papa, nous avons décidé d’aller faire un tour sous terre ensemble, ça faisait longtemps que nous n’étions pas sortis avec Benoît. Alors le rendez-vous est fixé au samedi 08 mai 09h30 au refuge. Départ de Lyon à 7h00 sous un beau soleil puis arrivés sur le parking du gîte où nous retrouvons Benoît mais aussi Jean-Lou, Didier et son fils qui, eux vont retrouver la famille Raguin pour une sortie à Ouzène. Après quelques prises de nouvelles, nous préparons le kit de corde pour un trou que ni Benoît ni papa ont déjà fait.
Ce trou s’appelle la Grotte de la Tuilerie et il se situe du côté de Clerval, plus exactement à Gondenans-Montby.
Une fois arrivés sur le parking, nous prenons le temps de trouver l’entrée de la grotte qui est assez facile à repérer car elle se situe au pied d’une barre rocheuse et son porche mesure 5 à 6 mètres de haut.
La grotte est entourée de plusieurs petits trous dans un creux humide et très vert. Une fois le repérage effectué, retour à la voiture pour casser une croute et s’équiper pour la sortie de l’après-midi.
Nous entrons dans ce porche connu depuis très longtemps puisque, il y a déjà quelques 5000 années ! D’ailleurs, une salle porte le doux nom de la salle des squelettes car, dans les années 1968, cette salle a été fouillé par un certain Petrequin.
C’est une jolie cavité très facile qui donne sur une rivière souterraine que nous avons eu la chance de voir en crue! Donc logiquement, nous nous retrouvons bloqués sur cette crue mais, ce n’est pas un peu d’eau qui va nous arrêter. Alors, prenant notre courage à deux mains et aussi en envoyant en reconnaissance papa dans l’eau à 5-6° nous partîmes les 3 en ballade dans la rivière, sur 100 mètres certes mais avec de l’eau jusqu’au genoux voir jusqu’au hanches!! Une fois mouillés, nous décidâmes de remonter à la surface après avoir admirer la Pendeloque que Fournier disait qu’il était plus beau et majestueux que celui de Padirac!
Donc, une fois le puits incliné de 10 mètres et les 500 m qui nous séparent de la sortie effectuée, retour au soleil pour se changer. La sortie ne s’arrête pas là, nous avons quelques minutes avant de rentrer (nous ne savons pas encore qu’un secours est en cours au Vauvougier) nous prenons le temps d’aller voir la résurgence qui se situe quelques centaines de mètres plus bas que le trou. Sur place, nous pouvons admirer une formidable conduite forcée toute en acier qui a quelques années mais aussi quelques fuites, c’est une vieille dame, normale qu’elle ait des fuites ! Nous avons la chance qu’également, la propriétaire de l’ancien moulin qui a 81 ans et qui vit seul dans cet endroit du bout du monde, soit dehors pour discuter avec nous de l’historique de l’ensemble moulin, conduite forcée, turbine qu’elle nous emmène voir dans sa maison. Elle nous raconte qu’il y a de l’eau en permanence, que la rivière coule tout le temps et que l’étang qui sert de réserve est toujours plein ! Une supère rencontre !

 

Ensuite retour au refuge, nettoyage du matos collectif et perso, (très bonne idée de nettoyer sa combi et sous combi juste avant un secours, pour rester au sec, rien de mieux !!)
Encore une belle sortie sympa qui peut être rajoutée à une autre dans les parages, nous avons passé deux heures sous terre en prenant notre temps, cependant, si vous y allez, n’hésitez pas à planter quelques spits, ils sont un peu tous foirés…

 

 

Toutes les photos de cette sortie  ICI

 


Yann Jeannin