Marc, Christophe, Jean-lou
Jean-Marc venait spécialement de Lyon pour faire une sortie, il souhaitait explorer un trou qu’il ne connaissait pas puis rentrer le soir même à Lyon.
Après avoir réfléchi à une sortie de durée moyenne, je lui propose le gouffre Poulerot à Fournet Luisans.
Christophe très intéressé se joint à nous.La météo n’étant pas avec nous (pluie, vent, presque neige), nous cassons la croûte dans la voiture avant de nous habiller sous la pluie.
Comme je suis le seul à connaître le trou, je me colle à l’équipement (à la base du puits d’entrée un névé persiste)
Je me souviens d’un équipement assez succinct, c’est avec soulagement que je vois que des plaquettes expansives viennent doubler les spits.
Les puits s’enchainent, Jean-Marc et Tof suivent.
Le P 50 puis le P 60 sont descendus, peu d’écoulements, pas de quoi nous gêner, le mondmilch sur les parois tapisse nos combis.
Les copains me rejoignent, comme le P 65 n’est fractionné qu’une seule fois, j’attaque aussitôt la remontée pour qu’ils ne se gèlent pas trop en attendant en bas. Puis j’enchaîne le P 50 non fractionné pour les mêmes raisons.
J’entend ahaner Jean-Marc dans le P 50 ( j’aime bien entendre ahaner le spéléo le soir au fond des gouffres). Lui qui fait aussi de l’escalade plusieurs fois par semaine reconnaît que la spéléo est un sport bourrin, les efforts sont différents et le cœur monte bien dans les tours.
e récupère le kit du fond et je sors du trou me changer. C’est avec plaisir que je remets des habits secs et propres.
Une averse de pluie accueille Tof et Jean-Marc à leur sortie, ils se changent sous la flotte.
En rentrant nous nous arrêtons au Tribillery rendre visite à Agnès et boire un café.
Arrivé au refuge, Jean-Marc repart immédiatement pour Lyon, nous laissant sans vergogne le nettoyage du matos (je plaisante).
Jean-Marc et Tof sont apparemment ravis d’avoir fait l’explo de ce très beau gouffre de type Alpin.
Jean-lou