Sur les conseils de Jacques Fourneret (nouveau au club), nous nous décidons a revisiter le trou foufou
Dans les années 80, Philippe Fourneret, (le père de Jacques) a découvert le gouffre lors d’une séance de prospection à la baguette de sourcier .Les premiers puits descendus, il butta vers -35 sur une faille d’où s’échappait un courant d’air prometteur.
De nombreuses séances de désobstruction en famille furent nécessaires pour forcer le passage. Après 15m de boyau la persévérance à payé – Un puits de 10m fut découvert, puis juste derrière, une grande salle de 30x50m.
Au fond de la salle, à -60m environ, on retrouve les eaux du ruisseau de surface se perdent dans un bouchon argileux
L’objectif de la séance de ce samedi 24 octobre est de revisiter le trou et réaliser une topographie.
Nous sommes nombreux ce matin et nous nous partageons le travail.
Jean lou, Didier, Roland et Jacques sécurisent les accès et rééquipent les puits.
Jacky et moi nous dressons la topographie.
Nous sommes impatients de descendre d’autant que Jacques nous a présenté des croquis réalisés par son père et les volumes semblent vraiment intéressants à découvrir
Cependant, le descriptif que nous avons nous laisse a penser que la sortie ne sera pas un de simple ballade…
« Méandre des trouilloux » « la serrure » « Désob de la patience »…
Vers 12h00 la redécouverte s’engage.
Jean Lou complète l’équipement en ajoutant un spit au départ de chaque puits.
La corde du grand puits est encore en place. Elle sera remplacée!
L’équipe arrive ensuite dans cette zone désobstruée. C’est étroit, mais ca passe
La tête de puits s’avère effectivement assez délicate.
Certes ça passe, mais pour prendre pied en tête du P10, il faut être acrobate. Le retour se présente encore plus compliqué avec un nécessaire passage en force.
Vu que tout le monde ne franchira pas cette zone technique, nous choisissons de revenir pour l’élargir un peu..
Nous nous retrouvons donc en surface beaucoup plus tôt que prévus.
Jacques nous propose d’aller repérer et localiser un trou qui s’ouvre sous une souche à moins de 500m
Arrivés sur place, nous constatons rapidement que l’entrée un peu étroite mérite un petit remaniement au bazola. Ici aussi il faudra revenir.
La journée se termine par un repérage champignons dans les bois de sapin…
Christophe