Le Gypse et le Bénitier (26/05/23)

Ça faisait un bout de temps que cette sortie photo à la Borne aux Cassots était dans les tuyaux. 

Christian Vuillemin du S C Lédonien a une idée derrière la tête ….
Ces dernières années, de nouvelles découvertes ont été faites dans le prolongement du Réseau Alain. Cela commence par le passage fastidieux d’une trémie….

une centaine de mètres tout au plus mais je me méfie car Christian appelle ce passage « Les Réjouissances ! »Au-delà, il y a du gros, du très gros même puisque qu’une des galeries a été baptisée « le Diplodocus » …. là, ça me plait bien !

Les sacs de portage pour le matos photo sont bannis, ils coinceraient rapidement dans les réjouissances ! Je confectionne des petits kits mais j’assure quand même avec les flashs car on éclaire pas une autoroute avec une lampe de poche.

Christian communique alentour pour recruter des porteurs et assistants. De mon côté, j’en parle à Daniel qui hésite car il craint les crapahuts malcommodes qui chauffent bien. Le jour J, on est 6 donc ça devrait le faire. Hélas, 3 désistements successifs viennent compromettre notre objectif.

Sur le parking, nous ne sommes pas seuls : Sylvain Michaud arrive et mon compatriote Jean-Pierre Villegas le rejoint. Ils devaient également être plus nombreux mais maintiennent tout de même le but fixé : escalader une cheminée du côté du Diplodocus.

De notre côté, on change de cap: le potentiel photo est énorme à la BAC et mes 2 compères Christian et Emmanuel en connaissent les moindres recoins.
En continuant tout droit au carrefour du réseau Alain se présente la galerie du Bénitier. Je ne connais pas et je fais entièrement confiance aux locaux.

A mesure que nous progressons, Christian me conseille telle ou telle galerie photogénique. Au niveau de la vire, on fait même une petite reconnaissance dans la rivière. C’est magnifique mais il faut une néo …. ce sera pour une autre fois !
Ensuite, on pousse jusqu’au fond de la galerie du Bénitier pour reconnaître les spots possibles à faire au retour.
Il y a de beaux volumes et ils sont variés.

A la mi-journée, on repasse devant le départ de la galerie du Gypse. On pose les kits pour une nouvelle reconnaissance et là, je tombe sous le charme !


Du coup, on retourne chercher le matos pour en sortir quelques images. Au bout de la partie confortable, Manu et Christian m’expliquent la suite : le boyau de l’attendrisseur et son shunt qui tous deux débouche dans le réseau pourri qui n’est pas si pourri que ça …. Encore une bonne raison de revenir pour une autre séance !

Le timing est bon et on restera une bonne heure dans cette faille multicolore tellement différente des conduits du Bénitier pourtant proches.
On finit notre séance à 2 pas du carrefour du Réseau Alain avec justement le Bénitier qui a donné son nom à la galerie.

On a une pensée pour Jean-Pierre et Sylvain qui sont tout au fond du réseau en espérant que tout se passe bien pour eux.


Peu avant de rejoindre le Métro, on aperçoit des lumières au loin. Ce sont Paul Cordier et Jean-Pascal Grenier qui sont venus à notre rencontre !

On revoit la lumière du jour vers 19h00 et c’est une bonne heure plus tard que l’équipe retrouve à son tour le plancher des vaches.

Même si tout ne s’est pas passé comme prévu, ce fut une belle sortie photo dans des secteurs inconnus pour moi et en excellente compagnie. ON REVIENDRA !

Les photos ICI

Guy


Ami, prends garde à la Légarde ! (27/05)

Si je réfléchis bien, c’est une histoire qui commença pour moi il y un petit moment déjà.
Sur un chemin brumeux, par une fin d’après-midi d’automne, juste moi et un individu que je ne connaissais pas . Nous étions en attente de la sortie des autres. Comment et pourquoi nous avons abordé alors cette Légarde, je ne le sais plus. Ce que je sais par contre c’est que lorsqu’il a raconté cet accident qui a eu lieu là bas, il l’a fait avec toute son humanité et j’ai entrevu la scène, qui m’a sauté à la gorge . A cet instant précis pour ma part j’ai lié amitié avec Jean Lou.

3 ou 4 ans plus tard un samedi 27 mai au matin …il fait beau et l’heure est aux sourires…2 équipes se croisent au gîte à Montrond. Christophe et Jean Lou partent tenter une première dans un trou prometteur tandis que Manu, Michel et moi allons affronter la terrible Légarde. Michel est au rendez vous avec toute sa petite famille au top comme d’habitude. Préparatifs, bonne humeur, rigolades, on est au Gcpm.

Pour un certain nombre de raisons, cette Légarde me tente depuis un moment : parce qu’elle est tout près de chez moi, sur mes sentiers de randonnée. Parce que c’est un challenge, aujourd’hui, de la défier avec les camarades de confiance Manu et Michel, qui sont comme moi , apprentis et fin motivés !

Parce que non, non, elle ne me fout presque pas un rien les pétoches…
Le ventre bien rempli d’un joyeux pique nique au bord de la rivière, nous abordons, plutôt confiants, la sombre gueule qui s’ouvre au creux du bois, faisant fi de l’écriteau qu’elle arbore en avertissement : ‘la vie se trompe parfois’. Julie et les filles nous attendent au frais dans la sapinière.
La descente se fait dans le sérieux et dans l’entraide, chacun de nous prenant alternativement sa part du travail d’équipement. Nous échangeons, réfléchissons, faisons au mieux, progressons ensemble.

Les volumes sont impressionnants mais nous descendons sereinement même ce fameux P70, avec toutes ses déviations à trouver . Le passage de la trémie est plus scabreux et nous hésitons, empruntons de vieilles cordes pourries, avons le froc mouillé. Le temps passe et Manu doit être rentré pour 17 h , cela parait de plus en plus incertain . J’équipe le P17 avec la corde suivante dans
le kit sans en vérifier la longueur . Ce n’est que presque arrivée en butée nœud que je m’aperçois qu’elle est trop courte ( en réalité cette corde devait servir à équiper un petit ressaut que nous avons franchi en empruntant une corde déjà en place). Il me faut donc remonter (leçon du jour : vérifier la longueur de la corde + faire un nœud au bout

en laissant suffisamment de corde après pour pouvoir faire une clé sur son descendeur!).Cette fois il se fait tard pour Manu et nous décidons de remonter. Si il file en premier il a encore une chance de n’être pas trop en retard au boulot. Michel lui emboîte le pas et je suis au déséquipement du grand puits. Le temps s’étire, toute seule au fond du puits, et livrée ainsi aux ténèbres , de sombres pensées font irruption et me percutent. Je me revois soudain, sur le chemin brumeux, aux côtés de Jean Lou. J’observe les roches à mes pieds, je me demande : ou était ce exactement, ce corps , cette scène ? Combien d’heures, à souffrir, à étouffer ? Ici ou là bas un peu plus loin ? Et son fils ? Et jean Lou ? Je me prends à trouver l’endroit sinistre, effrayant, lugubre comme la mort. J’ai hâte, m’échapper d’ici, je veux voir mes pieds décoller de ce sol, et l’endroit
s’éloigner, s’éloigner , devenir tout petit dans le halo de ma frontale.

Enfin le signal ,c’est libre !
Pourtant l’angoisse colle à la corde, mon croll est englué, je n’arrive pas à me hisser . 20 cm / rester calme/30 cm encore/ canaliser / le chemin brumeux / était ce aussi haut à la descente ?/ le pendule/
le vide /encore 10 m / une chute atroce /7 mètres / une chute sans fin /plus que 2 / vite, les mousquetons prendre pied du côté des vivants. Il me semble, mais est ce mon imagination qui me joue des tours , que me parvient, à la limite de l’audible, une sinistre petite musique qui s’élève du fond du gouffre désert.

J’appelle Michel à la rescousse… dis tu n’as pas un peu peur, toi ? Dis, tu l’entends cette
musique, toi ou bien il n’y a que moi ? Non, Michel m’avoue humblement ressentir lui aussi une certaine angoisse. Oui, c’est glauque ici. Oui , il a l’impression d’entendre la musique et non, ce n’est pas lui et si ce n’est pas moi alors c’est qui ? Manu ?????

Maaaaaanuuuu ?? !!! Non pas de réponse Manu est hors de vue et d’oreille depuis un bon moment…
Manu tu es là ?? Tu nous entends ?
Puis enfin une réponse, ténue. Ouf c’est bien le portable de Manu réglé en mode réveil.

N’empêche je ne demande pas mon reste, et c’est un franc soulagement de m’extirper d’ici et de retrouver la lumière et la chaleur du jour, le sourire de Julie. Nous mettons un petit message à Jean Lou : ça va, ça va. Un seul drame suffit. ‘La vie se trompe parfois’. Désolée Michel à la réflexion non je ne me sens pas d’y retourner, tant pis pour la belle galerie, tant pis pour l’exploration inachevée, nous en ferons encore ensemble de plus gaies, de jolies, d’accueillantes, de riantes.

Cette Légarde est une dame peu fréquentable, une sorcière tapie au fond des bois. Telle est sa place et qu’elle y reste, gardons nous en, la nôtre est aux sourires de Montrond.


Céline

Mardi 16 mai au gouffre de Naud

Nous ne sommes pas moins de 6 ce mardi là, les sorties de semaine tournent à plein régime !

Aux effectifs du jour, nous comptons Manu, Daniel, Michel, Joris, maître Jean Lou et moi.
Jean Lou propose le gouffre de Naud, cavité agréable, pas trop éloignée et que seul Michel connaît déjà. Sombre météo pour un mois de mai, et nous partons égailler le paysage de nos tenues rouges et bleues et de la bonne humeur du petit matin.
Michel équipe le P10 du début et moi le P20 qui lui fait suite. Manu, Michel et moi sommes en

apprentissage équipement et tout ceci est encore une occasion de discuter oreilles, papillons, chaises et autres pécheurs. Le reste de l’équipe patiente gentiment ( merci à eux).La salle de décantation au pied du P20 est le camp de base d’une famille de salamandres un peu amorphes ( trait de caractère de l’espèce ou bien crise d’apoplexie à la vue de nos 6 faces de rongeurs?)

La partie aval présente de beaux méandres, qui me laissent l’impression d’être lentement digérée par un gigantesque serpent . On y progresse à grand renfort de contorsions et de petits mots doux. Certains virages sont à 180 degrés ! On retrouve plus bas une petite circulation d’eau (appelée « l’actif » sur la topo, en vocabulaire spéléo).

Demi tour tout le monde, il est l’heure de casser une croûte ben méritée dans la salle à
manger des salamandres. Il faut reprendre des forces pour entreprendre l’amont.
Une corde restée en place permet de monter à la petite lucarne qui donne accès à une vaste salle attenante à la première.

Jean Lou équipe cette partie, et les vires qui lui font suite pour nous tenir à bonne distance de l’eau. Il nous fait au passage le récit des grands glissements de terrain qui ont ici remonté le fond de plusieurs mètres.

C’est ludique et varié, et cette cavité est à la fois esthétique et sympathique à parcourir, une bonne idée en somme à deux pas de Montrond.
Michel est au déséquipement et Manu , Joris et moi , sortis en premiers, nous autorisons un petit moment ‘zen’ en attendant, dans le jardin tropical des Gratteris , avec glouglous de l’eau et fougères (presque) arborescentes .

Au top encore cette sortie !
Céline


Sous le lapiaz, les grottes !

Avec Daniel, on continue nos balades dans cette forêt située à l’Ouest de Poligny, à la recherche de spots photos.
La matière ne manque pas, et c’est pour nous une sorte de jeu de piste de trouver la cavité qui a tout pour plaire.
On a bien sûr les documents PDF de 1980 et 1986 de Rémy Limagne mais aussi les indications précieuses de locaux comme Roger Lutz du CARS (cercle arboisien de recherches spéléologiques).

Voici les liens pour accéder aux 2 PDF : https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_1.htm

et https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_2.htm

On vous en présente une bonne douzaine qui nous ont semblées dignes d’intérêt : 

Gouffre du Petit Choulet,(vers le terrain de foot de Montrond) 46.807171,5.830562

Malgré le peu d’infos, Daniel qui avait repéré cette modeste cavité située au Nord de Montrond.

Une petite verticale d’à peine 5 mètres nous permet de prendre pieds au cœur d’une faille. La roche est belle et contraste avec la végétation environnante. Le développement n’est que de 25 mètres mais l’ambiance karstique est au RDV.

Gouffre de la Petite Charogne (au sud de Molain) 46.814680,5.803794 – pages 16 et 17 du 2ième PDF.


En venant de Molain et en se dirigeant vers le sentier karstique des Malrochers, on se gare à l’entrée de la forêt.

La cavité est à une quarantaine de mètres de la route. Un beau puits d’une douzaine de mètres se présente. La mousse descend presque jusqu’à la base de la verticale et lui confère un aspect exotique. La visite continue avec des profils bien concrétionnés et, à l’évidence, peu fréquentés.


Aven de la Charogne (Au Sud de Molain) 46.814032,5.804411 pages 18 et 19 du second PDF


C’est la voisine de la précédente, 70 mètres à peine les séparent.

2 arbres idéalement placés nous permettent d’installer un grand « Y » plein pot. C’est un beau P18 en éteignoir mais il ne se prête pas vraiment à une photo depuis le haut. On prend pied dans une haute diaclase bien concrétionnée qui se poursuit sur une trentaine de mètres. On a bien fait de descendre le casse-croûte de midi car les averses se multiplient en surface ! On tente quelques compos depuis le bas du puits qui nous plaisent bien.

Grotte de Saint Bilbalbo (sur le sentier karstique) 46.808187,5.794287 pages 4 et 5 du second PDF

Cette cavité de 70 mètres de développement fait partie intégrante du sentier.

On peut y descendre sans matériel. A l’inverse de la plupart des cavités du secteur, celle-ci est fréquentée…. et depuis longtemps (des graffitis datant du XVII l’attestent. Elle permet au visiteur de voir ce qui se passe sous le lapiaz à l’abri de la lumière. Un beau dôme de calcite trône dans l’un des volumes et un long chignon de racines pendouille au niveau du terminus.

Grotte Obélix (100m au Nord-Ouest de la grotte de Saint Bilbalbo ) 46.809030,5.793895


Il s’agit d’une curieuse doline rocheuse bien camouflée dans une zone de hauts lapiaz.

On peut y descendre sans équipement. Sur la paroi de gauche, une galerie confortable en conduite forcée se poursuit sur quelques mètres. Jacques Olivier l’avait baptisé ainsi car un bloc dressé (« le menhir » !) trône à l’entrée de la grotte !

Gouffre « du 26 09 » (au Nord de la grotte de Saint Bilbalbo et à 10 mètres de la grotte Obélix) 46.809101,5.793822


Aussi difficile à trouver que la précédente,

ce gouffre atypique se présente en un puits de 5 mètres crevant le plafond d’une salle spacieuse à l’une de ses extrémités. La dépouille d’un chevreuil gît en son fond.

Glacière B (dans la forêt de Besain) 46.805657,5.795478

C’est en cherchant le gouffre qui Pisse que nous sommes tombés sur ce curieux gouffre.

Plusieurs orifices d’une petite dizaine de mètres se rejoignent au niveau un conduit horizontal. Ils sont proches si bien que se dessinent des arches rocheuses sous certains angles.

Gouffre qui Pisse (dans la forêt de Besain) 46.805743,5.795612 Pages 12 et 13 du second PDF.

A une vingtaine de mètres du précédent, c’est le plus profond du secteur.

Le puits de 13 mètres s’équipe sur un arbre bien placé puis par une déviation sur un arbuste solide. La topo nous indique qu’on se retrouve à la croisée de plusieurs départs. Comme pour toutes les cavités présentées dans les 2 PDF, quand on nous annonce un passage étroit, c’est qu’il est bien réel sur le terrain …. et nous ne sommes pratiquement jamais arrivés à en passer un seul ! Le gouffre porte également bien son nom avec des arrivées d’eau localisées.

Gouffre du Petit Pont (dans la forêt de Besain) 46.805200,5.796523

Ce phénomène karstique est très esthétique.

Il s’agit d’une diaclase d’une douzaine de mètres, profonde de 5 ou 6 mètres et large de 3 à 4 mètres. Une arche rocheuse l’enjambe au 3/4 de sa longueur. La nature est parfois surprenante !

Borne aux 3 trous (en face le parking du sentier, à 80 m de la route) 46.802718,5.797319

Comme son nom l’indique, 3 puits parallèles d’une quinzaine de mètres se rejoignant à

leur base par un conduit horizontal. Nous sommes tombés sur cette cavité tout à fait par hasard, en revenant de prospection.
L’une des verticales est particulièrement photogénique. On passera un bout de temps à tenter de la mettre en images.

Gouffre du Faux-Péda (10 m au Sud-Est du Gouffre Pédagogique) 46.802325,5.801990

Situé à une dizaine de mètres du Gouffre Pédagogique, ce magnifique puits est sans

suite. Un arbre situé juste au bord est un ancrage idéal pour descendre en son fond (10 mètres). Nous avons fait notre séance photo entre 2 averses. Les parois étaient bien luisantes et rendaient bien avec le contre-jour.

Gouffre du Chat (à 20m du parking du sentier) 46.802517,5.798947 pages 20 et 21 du second PDF.

La marche d’approche de cette cavité est très courte puisqu’elle est située à 2 pas du parking principal du Sentier.

Un beau P14 avec palier à 3 mètres du fond nous permet de prendre pied dans une diaclase. Presque au bout de la galerie partant vers le Nord se présente une chatière au niveau du sol. C’est un des rares passages étroits des 2 PDF que nous ayons réussi à passer ! Son franchissement nous permet de visiter une salle bien concrétionnée.

Arche du CARS (dans la partie Ouest du bois de Besain). 46.810517, 5.789558. Elle pourrait éventuellement correspondre aux pages 4 e 5 du second PDF.

Cette curieuse grotte cutanée n’est pas facile à trouver.

Il s’agit d’une galerie de section de 4X3 m environ et mesurant une trentaine de mètres de long. 2 verticales de 5 mètres séparées par un pont rocheux permettent d’y descendre.

Une sélection de photos ICI

Via de Feliz Navidad en Espagne

Au GCPM on fait aussi des sorties via ferrata et pas n’importe laquelle celle de Feliz Navidad en Espagne catégorisée k6 !

Nous avons fait le déplacement exprès pour la via ferrata, Nous partons le samedi en dernière minute .
Je vous livre mon ressenti et vous donne quelques conseils, La marche d’approche peut se faire en voiture au plus proche à 1 km de la via Mais il est préférable d’avoir un 4×4, sur ce chemin bien accidenté, nous nous sommes donc garés avant et avons marché environ 4 km. Ce chemin se trouve en haut de la via ferrata. Au bout de ce chemin Vous descendez dans un canyon sur 1 km .

La via ferrata extraordinaire courte mais intense dès les premiers mètres, très engageante il faut aller chercher les prises assez loin, les prises sont absentes dans les dévers, on est clairement sur une via ferrata escalade

À mon arrivée je me suis même demandé si j’allais pouvoir la faire Jusqu’à l’arrivée de 4 espagnols
Je me suis dit j’ai plus le choix je dois continuer . Finalement au bout de 30 min d’efforts je suis enfin arrivé en haut
Je suis retourné en bas pour récupérer Julie et les enfants, devinez quoi ces 4 espagnols qui m’avaient bien motivé aucun n’a fait la via.
J’avais quand même apporté une 70 M car il est conseillé d’avoir une corde pour descendre en rappel.

Je suis parti tellement vite que j’ai laissé la corde dans le sac en bas.

Donc de toute façon J’ai pas le choix j’aurais pas pu redescendre après 800 km.
On s’est ensuite baladé à Barcelone, nous avons fait La via ferrata cala del moli à Sant feliu de guixols, cette via ferrata est adaptée pour les enfants et vraiment cool En bord de mer les pieds dans l’eau .

Michel

Le Puits de sous les Nods, vers Lizine

Cette cavité est pointée sur les cartes IGN sous l’appellation « Puits des Nods » (47.067046,6.002621).
Elle se situe dans la forêt des Serpents, au NE du village de Lizine.

Au fond d’une vaste doline rocheuse, on découvre sur son flanc Ouest une sorte faille esthétique dominant un puits d’une petite vingtaine de mètres.
Bien que proche de chez moi, je n’y

étais jamais descendu car il m’avait semblé que les spits n’étaient pas terribles. Avec Daniel, on y retourne avec du matériel d’équipement et à minima tenter une compo de sa belle entrée.


Arrivés sur place, les plaquettes ne tournent pas dans le vide et se positionnent bien….tant mieux.

Un fractio intermédiaire se présente et me semble aussi fiable. Notre C40 suffit. On prend pied au sommet d’une pente raide. Comme il n’y a pas de topo, on sait pas trop ce qui nous attend. Une belle et haute faille concrétionnée se présente. De nombreux ossements bovins et équins jonchent le sol.
C’est sûr que pour celui qui fait pas de photos, il en a vite fait le tour mais pour nous, c’est parfait.

De plus, ces cavités modestes sont très peu visitées et donc dans un bon état de conservation.

Guy



Journée « dépassement de ses limites », mercredi 3 mai, à la Belle Louise

Petit compte rendu à deux voix, raconté par Daniel et Céline.


Céline :dans la continuité de ma ‘formation équipement’, et pour aller en progressant, Jean Lou me propose de me frotter un peu aux verticales de la Belle Louise, que je n’avais encore jamais eu l’occasion de fréquenter.

La cavité est classée en ‘pff’ 4 dans les belles du Doubs, et je suis assez enthousiaste ce matin .
Daniel :
JLou a une sortie de prévu à la Belle Louise avec Céline il me propose de les accompagner, le P48 me viens tout de suite à l’esprit, je ne réfléchis pas trop longtemps c’est l’occasion de se tester sur un grand puits.

Céline :
petit café et croissants au soleil en mode ‘fonctionnaire’ , au soleil , ça fait vraiment du bien de retrouver la spéléo d’été.
Le puits d’entrée a même un petit air de paradis , tout en fleurs et en ail des ours.

Daniel :
Magnifique gouffre que je découvre avec son P48 impressionnant malgré tout, les lucarnes au pied du puits d’entrée sont très esthétiques et la lumière naturelle arrivant du puits a une tonalité toute particulière qui retient l’attention, comme un filtre naturel.
Céline :
C’est vrai que la lumière est spéciale ici, vu du bas, je trouve que l’on pourrait s’imaginer au fond de l’eau , levant le regard vers la surface.
L’équipement se fait assez facilement : ici , pas cent trente mille spits mais de bonnes

vielles broches visibles à 15 mètres. Avec Jean Lou à portée de regard , même pas peur !
Les verticales sont magnifiques et à la hauteur de leur réputation.

Et voilà, Daniel à la Belle Louise ! ….maintenant, il peut tout faire !

Daniel :
Nous passons par les beaux volumes des salles de décantation, la suite de notre progression nous amène au puits des cannelures de toute beauté avec sa couleur de roche très claire et sa surface
polie, nous terminerons par la grande cheminée d’où coule une pluie fine qui alimente un petit bassin.

Céline : Un peu de progression horizontale, j’apprécie toujours beaucoup, et ça finit de faire de cette grotte une cavité ou il ne manque rien !
Daniel :
Une belle découverte pour moi et un bon moment partagé avec Céline et Jlou.

Céline :
Je ne sais pas, il y avait quelque chose de doux et de serein dans cette sortie, ni froid ni galères, juste quelques gazouillis d’oiseaux et de Gcpm (ben oui on fredonne au retour), et un sentiment de paix. Je n’avais encore jamais été sous terre avec Daniel et c’était un plaisir !

Céline est devenue une « PRO » de l’équipement !

Daniel et Céline

Rencontre photo-spéléo entre amis.

Ca faisait pourtant un bout de temps que la communication était dans les tuyaux …. les stagiaires potentiels pour assister au stage photos-spéléo proposé ne se bousculent pas. Il est vrai que les week-end à rallonge de ce mois de mai sont très prisés.

Qu’importe, nous sommes une bonne bande d’animateurs à avoir bloqué les dates depuis un bout de temps: Nathalie, Romain, Vincent avec sa compagne Stéphanie, Olivier et moi.

Véro et Léo sont aussi partants pour se faire plaisir avec nous dans notre passion favorite. Je propose à Gérard de se joindre à nous.

Christophe se propose également de nous accompagner. La seule différence avec la formule initiale est qu’on se débrouillera pour l’intendance et qu’on partagera les frais entre tous.

J’avais proposé la Belle Louise comme terrain de jeu mais le ruisseau qui s’y jette coule encore un peu et de toute façon, une blessure en forêt juste avant le WE aurait bien compromis pour moi une progression dans les puits.

La météo est mitigée et on en tient compte pour réfléchir à des idées de cavités en compilant l’inédit et l’intérêt photogénique.

Pour Olivier, Thibaut venu nous rejoindre pour la journée, Véro, Léo et Nathalie, c’est la direction des gorges de Noailles qui est prise. La plupart d’entre eux ne connaissent pas ni les Faux Monayeurs-Pontet, ni la Baume Archée.

Quand au reste de la troupe (Romain, Gérard, Vincent, Stéphanie, Christophe et moi), je leur propose une mine de gypse insolite du côté de Salins les Bains.

L’accès se fait un peu au radar dans une forêt en pente bien enchevêtrée d’arbres tombés au sol. A peine Christophe a t il eu le temps de nous informer qu’il n’avait jamais trouvé une seule morille de sa vie que Romain tombe sur quelques beaux spécimens !

Le développement de la mine n’est pas très important mais les spots sont variés et conforts. Les veines de gypse ondulantes entre les couches plus rosâtres sont très esthétiques.

Gérard, Vincent et Stéphanie optent pour la technique Light painting tandis que Romain, Christophe et moi utilisons les flashs déportés. On passera une partie de la journée à s’amuser dans ce petit studio.

Le retour se fait par le site incontournable des Sources du Lison. La soirée s’annonce festive avec une choucroute royale préparée par Christine + une salade de fruits pour digérer tout ça !.

Pour la journée de dimanche, on laisse les suggestions venir en fonction des envies mais aussi du timing car certains repartent déjà ce soir pour laisser un peu de place à la famille durant ce we de 3 jours.

Nathalie propose un gouffre proche qui ne figure pas encore dans les « cavités photogéniques au départ de Montrond » : le Gouffre du Naud. Léo, Romain, Christophe, Olivier sont partants.

Gérard, Véro, Vincent, Stéphanie optons pour une cavité d’initiation proche de Nans/Sainte Anne : la grotte de Vau.

Léon …Euh non Léo !

En arrivant sur le cul de sac place à bois, on tombe sur des dolois forts sympathiques. Ils ignoraient qu’une grotte se trouvait à proximité et comme l’accès est facile, ils nous accompagnent.

Bien sûr, les niveaux d’eau actuels ne nous permettront pas de passer les voûtes mouillantes mais les volumes proches des entrées sont très intéressants et variés. On repasse la boîte aux lettres pour le casse croûte de midi en extérieur et rebelotte pour refaire crépiter les flashs et autres barres lumineuses une seconde fois.

Pour la journée du 1ier mai, nous sommes encore 5 : Vincent, Stéphanie, Olivier, Véro et moi.

Comme nos amis belges ne connaissent pas encore la Baume Archée, c’est l’option choisie pour cette ultime vadrouille photo. On choisiras l’accès depuis le vieux pont de Mouthier bas et on passera 2 bonnes heures dans cette caverne qui a tout pour plaire.

Au retour, nous prendrons encore le temps de faire un petit aller-retour à la Baume de Lods.

Gouffre du Naud -Romain Venot

Ce Week end fut une belle bouffée d’air frais entre personnes de bonne compagnie !

Une sélection de photos ICI (avec en légende le nom de leurs auteurs)

Guy

SORTIE DU 1ER MAI

Nous nous retrouvons au refuge, où commence la séance de Brainstorming habituelle, quelle cavité ?, avec quelles conditions météo ?, un trou pas trop rabâché  genre Ouzène ou Cavottes.

La dernière fois que j’avais émis une idée de trou, on s’est retrouvé couvert de boue à la Bêcherie. Les copains ne me jettent plus de cailloux quand on se rencontrent, l’ambiance s’améliore donc ! (je crois qu’ ils ne m’en veulent plus).

C’est avec un peu de méfiance donc que je propose le gouffre de Naud, la partie aval que seulement deux personnes du groupe connaissent, préparation matos et direction les Gratteris.

En bas de la doline je suis rassuré car un tout petit filet d’eau coule dans la perte, Sarah à l’équipement à la base du premier puits. Arrivé sur la vire surplombant le P20 on se rend compte que l’on a bien les mousquetons mais pas les plaquettes,

c’est ma faute, c’est ma très grande faute, dans mes souvenirs, je pensais que c’était broché (fait pas bon vieillir !). Heureusement Sarah a dans son sac (dans la voiture) quelques plaquettes.

Courageusement elle remonte donc et retourne chercher le matériel et revient continuer l’équipement du P20.

Au moment de descendre elle sort la corde du kit pour vérifier si la longueur et bonne vu du Sommet du puits la corde semble trop courte, re-modification de l’équipement. Bref pour équiper deux malheureux puits pas loin d’une heure. Il y a des galères comme ça, ça fait aussi partie du charme de la spéléo. Vu l’heure, on casse croûte en bas du P20 et enfin on attaque le méandre aval, pas de problème particulier de progression, ça me parait plus large que dans mes souvenirs (recalibrage ?).

Les puits sont équipés en fixe et juste un peu d’eau dans le grand puits. Progression dans les magnifiques méandres du fond jusqu’à la diaclase terminale,

où l’on arrive à péniblement se croiser pour que tout le monde puisse aller jusqu’au bout tout ça dans un brouillard à couper au couteau.
Retour sans problème, sortie dehors avec un rayon de soleil bien venu.

Nous trouvons la famille Gros en train de faire la sieste bien installée dans des hamacs

qui paraissent très confortable et quand j’ai le malheur de demander aux filles si elles ont fait une bonne sieste, je me fais rabrouer par qu’on est sortis trop tôt et qu’elles n’ont pas pu en profiter !
Retour au refuge, lavage du matos et la petite bière traditionnelle avant de se quitter.

Les photos ICI
Jean-lou

Trop d’eau au gros Gadeau

4 personnes répondent présent à une proposition de sortie un vendredi : Jean Lou, Michel, Emmanuel et moi bien sûr.

Depuis quelques jours, le temps est plutôt sec alors Jean Lou propose d’aller faire un tour au gouffre du gros Gadeau. Puisqu’il propose gentiment de préparer tout seul le matériel (que nous interprétons par « le ranger et le laver aussi tout seul !»), nous acceptons poliment et décidons de nous donner rendez-vous sur place. Tout le monde est à l’heure, ou presque. Michel nous rejoint un peu plus tard, après que sa voiture ait retrouvé un peu de vigueur pour accepter de démarrer.

Au gros Gadeau, on est tout de suite dans l’ambiance. Le ruisseau qui se jette dans le puits d’entrée et nous accompagne jusqu’au syphon a un bon débit aujourd’hui.

Je suis à l’équipement mais, ne retrouvant pas les spits qui permettent de faire un équipement hors crue, je cède ma place à Jean-Lou. Il faut dire que les deux ou trois passages en pendule sous la cascade m’ont vite refroidit…
Arrivés à la quatrième verticale, les choses se compliquent. Les spits sont pour la plupart HS et Jean Lou doit faire valoir ses talents d’équilibriste pour aller installer des amarrages à des endroits improbables. Malgré cela, nous nous rendons compte que la visite va tourner court car l’équipement se fait désormais « en crue » et Jean Lou peut en témoigner !

Nous remontons alors tous les quatre, satisfaits par cette sortie certes un peu courte, mais dans une ambiance inhabituelle à cause du vacarme omniprésent des cascades.


De retour sur le parking, nous soulageons Jean Lou de sa lourde tâche et préparons le matériel pour une réintégration rapide.

Les cascades et l’ambiance humide auront rendu les cordes et nos combis plus propres qu’elle ne l’étaient le matin.
En résumé, un bon petit décrassage cette sortie mais nous y retournerons avec moins d’eau.

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Damien