Mesures de débit dans le ruisseau de la Vieille Folle

 

Le GIPEK (groupement pour l’inventaire, la protection et l’étude du Karst) travaille sur la modélisation des informations hydrologiques du Verneau. Pour ce faire, il est nécessaire de collecter des informations. De nombreuses sondes de mesures judicieusement positionnées enregistrent actuellement les données en  continu dans et hors du réseau. En complément,  il est nécessaire de recouper et compléter les informations avec des mesures ponctuelles sur le bassin d’alimentation dans des périodes très actives.

 

Mercredi 8 Mai 2019.
Il y a Thomas, Nat, Jean Pierre (Sipteurs Fous) et moi.
En matinée, nous sommes allés faire un tour dans la grotte Est du Creux Billard (article ici)
Cet après midi il fait mauvais et un gros épisode  pluvieux est annoncé. Le ruisseau de la Vieille Folle est en crue. Le temps est donc idéal pour réaliser une mesure de débit.
Cette manip va servir de formation à Thomas qui se chargera d’en réaliser d’autres.
(dans l’ombre,Guy déjà beaucoup donné pour l’acquisition de données par mesure de salinité dans ce secteur).

 

 

Le protocole de mesure est simple mais précis : Mise en place d’un enregistreur de salinité dans le ruisseau. Injection d’un volume de sel précis plus en amont au niveau du pont sur le chemin.
Enregistrement de la courbe de restitution (il faut savoir être patient) et stockage des données pour un recoupement plus tard avec les sondes en place.

A terme, il sera donc vraisemblablement possible de visualiser en temps réel les niveaux d’eau dans le Verneau à l’instar de ce qui a déjà été réalisé par les Spiteurs Fous pour le réseau Pontet : faux monnayeurs  (voir ici)

Le travail d’acquisition ne fait que commencer et il va encore s’étendre sur de nombreux mois Ensuite il restera un gros boulot d’analyse d’interprétation puis de modélisation.avant la mise à disposition des résultats.
L’enregistreur de salinité est mis à notre disposition par la DREAL Franche Comté.

D’autres photos ici

Christophe

Redécouverte des Ordons !

SORTIE du 16 Mai 2019

Les Ordons

Hervé Perton avait pris rendez-vous auprès de moi il y a quelques temps déjà pour une sortie aux Ordons.

Il faut dire que la dernière fois qu’il y était descendu c était très peu de temps après que le GCPM ait fait la première.

Je parle de cette sortie à Xavier et i se joint à nous car il n’y est pas retourné depuis le grand nettoyage de printemps réalisé par le club

Nous nous retrouvons au refuge pour préparer le matos, tout ça tient dans un kit.

Arrivés sur site, Xavier équipe, Hervé suit et je ferme la marche.

Descente sans histoire, nous parcourons la galerie. Xavier admire la nouvelle propreté des lieux et le récent balisage nettement plus efficace que l’ancien qui était devenu une référence au niveau national de ce qu’il ne faut pas faire.

Hervé lui n’est pas surpris, il faut dire entre ses deux sorties il n’est pas passé par la case saleté.

A la remontée il en bave un peu ce qui est compréhensible quand on sait qu’il ne fait qu’une sortie par an.

De retour au refuge, il nous montre une magnifique copie d’arbalète du moyen âge.

Il donne rendez-vous à tout le monde pour les journées du patrimoine qui auront lieu à Montrond.

Une journée à thème sur le moyen âge avec des activités diverses, tirs à l’arc, à l’arbalète et frappe de monnaie d’époque entre autres….

D’autres photos ici

J.lou

Grotte Est du Creux Billard – 8 Mai 2019

Dans le cadre d’un sortie ouverte, Thomas propose d’aller faire un tour dans la grotte Est du Creux Billard. Cette cavité est assez peu voire rarement visitée.

Petit message sur la liste Gipek, et nous nous retrouvons à 4 pour cette sortie.
Il y a Jean Pierre Villegas, Natanaël, Thomas et moi.

L’entrée de la grotte se situe en falaise environ 30m au dessus du niveau d’eau du creux billard en étiage. Depuis plusieurs années, un équipement est en place et il permet un accès facile à la cavité. Les cordes sont vieillissantes et par précaution, Thomas préfère rééquiper le dernier jet  (depuis le bas) 15m plein vide .

Nous profitons de l’occasion pour mettre à jour le pointage de la cavité dont les coordonnées ne sont actuellement pas très précises, mais les falaises perturbent les signaux satellites et les nouveaux points GPS relevés sont encore faux.

Dans le passé, cette cavité était vraisemblablement en relation avec les galeries de la grotte nord et d’après  la topographie, il manque environ 30m de réseau pour réaliser une jonction.

Le réseau présente de belles formes d’érosion sur le parcours.
Après une escalade équipée de  5m, le concrétionnement obstrue rapidement la suite.
On trouve quelques traces de désobstruction infructueuses.

D’autres photos ici

Christophe

 

 

 

A la Légarde !

La Légarde le 11 juillet 1937 par P.WEITE (collection Claude PARIS…Merci Claude )

Thomas lance une « invit » interclub GSD-GCPM …on se retrouve à …2 !
No problème, si on s’arrête à la trémie, le nombre est suffisant pour embarquer les kits de cordes.
Du coup, j’ajoute un peu de poids pour tenter quelques images.
Quand à mon acolyte, il a une idée derrière la tête : il avait repéré un frottement à 3 mètres du bas du P30. Son objectif est d’emmener un perfo et de la cordelette Dyneema pour ajouter une déviation à cet endroit.
A mesure qu’on s’approche du trou, je me rends compte que les sapins sont très hauts. Quand j’ai visité ce gouffre la première fois (voilà 40 ans) ils étaient à peine plus hauts que moi !

Voilà 110 ans que cette belle classique fut explorée par Mr Virieux et ses compagnons. (Mr VIRIEUX était un contemporain et ami d’Eugène Fournier). En dévalant ces verticales dont les hauteurs vont crescendo, je me dis qu’il fallait être sacrément courageux pour descendre à -130 mètres comme ça, compte tenu des moyens de l’époque.
La photo monochrome du début du CR  immortalise une expédition réalisée 28 ans plus tard (en juillet 1937),  conduite par Pierre WEITE. ( Merci à Claude PARIS du GSAM)Dans le grand puits de 42 mètres, on a une pensée pour la spéléo belge Viviane qui, en février 1998, fit une chute mortelle en ces lieux suite à une mauvaise manip.

Ce qui est bien à la Légarde, c’est cette ambiance de cathédrale souterraine dans laquelle on reste finalement assez près de la roche.
L’acoustique est bonne, on n’est pas obligé de gueuler pour communiquer.

A – 71, Thomas sort son perfo allemand flambant neuf pour créer un mini-tunnel afin d’y faire passer de la cordelette … Au bout de 10 petites minutes, je comprends en voyant les yeux pétillants et vifs de mon jeune collègue que l’opération est réussie : plus de frottements !

Après avoir cassé la croûte sur la trémie, on tente quelques  photos depuis la base du grand puits. 2 flashs sont pendus au fractio et envoient plein pot en contre jour pour faire ressortir Thomas. Sur certains clichés , mon modèle à carrément pris feu !! Au final, on en a quand même une de bonne avec en prime , la perspective de la hauteur du puits.

La remontée se fait doucement car nous sommes chargés.(surtout Thomas !!)

Dehors, surprise, les pissenlits blanchissent à vue d’oeil car il neige abondamment (nous sommes un 4 mai ! ) on croise des vaches un peu hébétées qui doivent se demander ce qui arrive !

Et voilà une belle sortie décrassage pour bien se préparer au brevet d’initiateur qui approche à grand pas….

Nettoyage des Ordons

(Participants : Christophe B, Christophe R, Jean-Marc, Julien, Jacky, Damien, Gauthier, Nathanaël, Clément, Gérard, Dominique, Jean-Noël, Olivier, Jacques, Jean Lou et Guy)

Le gouffre des Ordons a été exploré par notre club il y a 18 ans, en septembre 1991).
Du fait de sa fréquentation, la cavité a déjà bien souffert. Les concrétions ont perdu de leur brillance originelle. Les salissures dues aux passages répétés sur et hors cheminement ont fini par défigurer cette cavité si belle au moment de sa découverte.
Et puis il y a l’aspect terni des concrétions. Les lampes à carbure (qui n’existent quasiment plus aujourd’hui …) y sont probablement pour quelque chose.
Il est vrai également que le cheminement qui avait été confectionné « à la va-vite » avec des rubalises, n’était pas des plus gracieux. Quand il était posé à même le sol, il disparaissait rapidement dans la boue. Quand il était « hors sol », il saucissonnait allègrement les concrétions.
Cela fait un bout de temps que nous déplorions cette situation sans pour autant trouver de solutions …et puis un jour, il y a eu un déclic : le karsher !
En y réfléchissant, on s’est vite rendu compte que cette technique pourrait être tout à fait adaptée à ce gouffre. On est soit sur la roche en place, soit sur de la calcite. On est toujours debout pour nettoyer et jamais à l’étroit. De plus, on a le dénivelé des puits pour avoir une pression supérieure à celle d’un robinet. On a le 4X4 de Jacky pour acheminer le matos au plus près et un tracteur pour apporter l’eau sur place. Dernier point qui n’est pas des moindre, on a au GCPM, nombre de spéléos qui seraient facilement partants pour ce genre de chantier.
Dans les points négatifs, nous n’avons aucune expérience en la matière… c’est un peu l’aventure.
Quand on en parle au CDS pour une demande de subvention, l’idée est accueillie plutôt positivement et trouvée originale.
Sur internet, on voit des vidéos efficaces où l’on passe le nettoyeur à haute pression sous terre.
Dominique nous trouve un article très bien fait qui traite du sujet dans un Spelunca (n° 86, année 2002, pages 12 à 19). Dans le paragraphe consacré à la confection du cheminement, on y parle d’ailleurs des Ordons, …. l’exemple à ne pas suivre !
Tout cela ne fait que nous conforter dans notre motivation : Ca va marcher !
Je contacte Roger Lutz, un des spéléos à l’origine de la découverte de la Baume du Coudrier. Il nous donne de bons conseils pour ce qui est de la confection du cheminement.
On rassemble petit à petit tout le matériel nécessaire : tuyaux d’arrosage, embouts, karshers, cuves cubiques de 1000 litres, câbles et rallonges électriques, pulvérisateurs de jardin…
En bricoleur hors pair, Jacky confectionne les piquets du cheminement et prépare la grosse tuyauterie qui va aller des cuves jusqu’à la base des puits.
Avec Jacky, on met tout ça en place pour que tout soit prêt au jour « J ».
La première journée, nous sommes une dizaine de volontaires présents. La journée débute mal avec un groupe électrogène qui donne des signes de faiblesse dès le matin…Pour couronner le tout, les branchements électriques ne fonctionnent pas (mais quand on les connecte correctement, ça va forcément tout de suite mieux !)
Au final, le groupe tiendra quand même toute la journée avec 2 nettoyeurs fonctionnant en même temps.
Nous avons des talkies walkies qui nous permettent de communiquer avec la surface depuis la base du P18.
Pour ne pas se gêner, on commence par nettoyer depuis le fond tandis que l’on met en place le nouveau cheminement à partir de la base des puits.
Les effets des nettoyeurs à haute pression sont spectaculaires car la saleté présente sur les concrétions s’en va facilement.
Certaines concrétions sont plus sales que d’autres ; il s’agit d’argile ou alors de traces noirâtres.
L’action de nettoyer devient vite addictive…ceux qui tiennent la lance ne sont pas pressés de passer la main.
C’est un travail de fourmis mais petit à petit, se dévoile sous nos yeux une nouvelle cavité.
A la fin de la première journée, les 2 équipes se rejoignent vers les concrétions « tam-tams » qui trônent au milieu de la galerie.
Pour la seconde et dernière journée, nous sommes encore plus nombreux (une bonne douzaine de spéléos). Avec un groupe électrogène puissant et en bon état, nous pourrons brancher 3 karshers en même temps. En fait, ce sera le calibre des tuyaux d’arrosage qui deviendra notre nouvelle contrainte.
Dehors, il fait beau. Certains ressortent pour casser la croûte mais on s’arrange pour que les karchers tournent en non-stop.
Une grille métallique est installée au début de la randonnée souterraine tandis que Jacky fixe une pancarte de sensibilisation au respect des lieux juste au-dessus du P18. (Une pancarte définitive prendra sa place et sera écrite en 3 langues.)

 

Quand nous finissons le nettoyage, la nuit n’est pas loin de tomber et il nous faut encore remontrer tout le matos. La journée se finira bien tard dans le local matos du club.

Pour ce chantier, nous aurons consommé près de 7500 litres d’eau ; Nous aurons planté quelques centaines de  piquets métalliques et déroulé quelques longueurs de fil de clôture.
Nous en avons profité pour aménager le ressaut proche du fond afin d’éviter de trop le salir.  En voici le CR de Jean Lou et Jacky :

Brochage aux ORDONS

Après les 2 séances de nettoyage aux Ordons, il avait été envisagé de poser quelques «marches » pour faciliter un passage glissant , peu aisé, les spéléos le franchissant avaient tendance à bien frotter contre les parois salissant celles-ci.

Jacky avait pris des mesures en vu de fabriquer quelques marches genre via ferrata.

Nous nous sommes donc donné rendez-vous au refuge pour poser ces dernières.

En place sur site nous réfléchissons « un peu » à la meilleure manière de poser les 4 marches et les 2 poignées que Jacky a réalisé. En plus il a concocté des gabarits de perçages très ingénieux avec écartements réglables facilitant grandement la pose .Je perce les trous et les nettoie ,Jacky les scelle à la résine.

Tout ce travail nous prend bien 2 bonnes heures, après avoir nettoyé du mieux que l’on pouvait, toutes les traces de résidus liés au perçage.

Nous ressortons au soleil  nous boire une petite bière bien méritée

Les photos de ce chantier  ICI

Le lien d’une vidéo montrant l’efficacité des nettoyeurs à haute pression :  https://www.youtube.com/watch?v=1Xs6H5yeazw&feature=youtu.be

On espère bien que l’attitude des visiteurs va évoluer :
– Pour commencer, éviter de descendre avec une combinaison sale.
-Bien sûr, respecter le cheminement (on a trouvé des traces de pas dans des endroits improbables)
-Pour les groupes encadrés, sensibiliser les nouveaux visiteurs à la protection de ces lieux fragiles.
-Ne pas toucher les concrétions ! Ça laisse toujours des traces

Sortie au Poulerot – 27.04.2019

Marc, Christophe, Jean-lou

Jean-Marc venait spécialement de Lyon pour faire une sortie, il souhaitait explorer un trou qu’il ne connaissait pas puis rentrer le soir même à Lyon.

Après avoir réfléchi à une sortie de durée moyenne, je lui propose le gouffre Poulerot à Fournet Luisans.

Christophe très intéressé se joint à nous.La météo n’étant pas avec nous (pluie, vent, presque neige), nous cassons la croûte dans la voiture avant de nous habiller sous la pluie.

 

Comme je suis le seul à connaître le trou, je me colle à l’équipement (à la base du puits d’entrée un névé persiste)

Je me souviens d’un équipement assez succinct, c’est avec soulagement que je vois que des plaquettes expansives viennent doubler les spits.

 

Les puits s’enchainent, Jean-Marc et Tof suivent.
Le P 50 puis le P 60 sont descendus, peu d’écoulements, pas de quoi nous gêner, le mondmilch  sur les parois tapisse nos combis.

Les copains me rejoignent, comme le P 65 n’est fractionné qu’une seule fois, j’attaque aussitôt la remontée pour qu’ils ne se gèlent pas trop en attendant en bas. Puis j’enchaîne le P 50 non fractionné pour les mêmes raisons.

J’entend ahaner Jean-Marc dans le P 50 ( j’aime bien entendre ahaner le spéléo le soir au fond des gouffres). Lui qui fait aussi de l’escalade plusieurs fois par semaine reconnaît que la spéléo est un sport bourrin, les efforts sont différents et le cœur monte bien dans les tours.

e récupère le kit du fond et je sors  du trou me changer. C’est avec plaisir que je remets des habits secs et propres.

Une averse de pluie accueille Tof et Jean-Marc à leur sortie, ils se changent sous la flotte.

En rentrant nous nous arrêtons au Tribillery rendre visite à Agnès et boire un café.

Arrivé au refuge, Jean-Marc repart immédiatement pour Lyon, nous laissant sans vergogne le nettoyage du matos (je plaisante).
Jean-Marc et Tof sont apparemment ravis d’avoir fait l’explo de ce très beau gouffre de type Alpin.

Jean-lou

Toutes les photos ici 

Jean-Lou ne tourne pas rond au pré rond

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

Nous sommes cinq ce samedi 20 avril à nous retrouver pour une sortie du type classique. Clément et son père Nat, Céline, Jean-Lou et moi. Il s’agit de trouver une cavité adaptée à nos deux nouvelles recrues qui sont en apprentissage des techniques de progression sur corde. Le temps étant au beau fixe, on se décide pour aller au pré-rond. Jean-Lou et moi essayons de vendre au mieux à nos camarades qui ne connaissent pas, cette cavité qui allie esthétisme et aspect sportif.
Après un petit café, histoire de nous réveiller avant de devoir ramper dans l’eau froide, nous nous rendons sur place et nous équipons sous un soleil radieux. Nous sommes sur le point de démarrer lorsque Jean-Lou se rend compte qu’il a oublié sa poignée Jumär à la maison. Pas grave, nous sommes près du local et il a sa voiture. Je pars donc équiper suivi de Nat et de Clément pour ne pas perdre de temps.

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

L’entrée est beaucoup plus engageante que ce qu’on avait décrit.
L’entonnoir boueux, s’est élargi et asséché.
Le méandre Clochemain, lui, reste toujours aussi étroit et pénible à passer mais la récompense est là.
Les puits s’enchainent et sont toujours aussi admirables.

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

 

 

 

 

 

 

 

Clément est coaché par son père et Céline par Jean-Lou. Tous deux descendent la série de puits et passent les fractios techniques avec dextérité.
Il reste le dernier grand puit. 35m plein gaz et sans fractionnement. Clément préfère rester prudent et remonte tranquillement avec Nat pour s’économiser.
Jean Lou, Céline et moi nous retrouvons au fond. C’est un nouveau record de profondeur pour Céline et un nouveau record d’étourderies pour Jean-Lou qui a oublié sa barre de nougatti dans la voiture.

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

Encore quelques efforts et il sera meilleur que moi dans ce domaine.
Effet psychologique ou pas, la faim se fait cruellement sentir et, le froid aidant, tout le monde est content de pouvoir regagner la surface.
A l’extérieur, Jean Lou nous donne quelques signes de sénilité. Il promène son kit en l’appelant Médor… « Y n’fait pas bon dvenir vieux » comme il le dit si bien!
Arrivé au gite, le lavage du matériel attendra Il est plus que l’heure de profiter d’un bon casse-croute et d’une bière bien tiède sur la terrasse.

 

Sortie gouffre du pré rond (Montrond le château,25)

D’autres photos ici

Damien

Mini-spot photo à la Mittonière

Samedi 20avril, Franck se propose de m’emmener faire des photos à la source de la Mittonière, vers Ronchaux.

Quand je vois la topo sur l’ISD, Tome 2 page 239-240, je suis un peu sceptique.
Le développement est de 670 m mais 420 m sont noyés et le premier siphon se trouve à seulement 50 mètres de l’entrée !
Franck y est allé récemment avec son neveu pour reconnaître le premier siphon et ils avaient réussi à sortir quelques clichés.
Je fait quand même confiance à mon ami Franck car depuis le temps qu’on se connaît, il ne m’a jamais embarqué dans des plans foireux!

L’eau du Bief de Caille est d’une limpidité qui donne envie de se mouiller. Il y a d’ailleurs une belle tufière 200 mètres en contre-bas de la source; le site, proche du village, est aménagé pour profiter de la fraîcheur du ruisseau.

L’eau de la source n’est plus captée depuis 2007 et on entre en traversant les anciens aménagements.
Après un passage bas où l’on a de l’eau jusqu’à la taille, le plafond se relève d’un coup.
Et là, surprise, on est tout debout dans un très beau profil de galerie digne d’un collecteur.
Bien sûr, ça ne dure pas car on bute très rapidement sur le 1ier siphon.
Pour un non plongeur qui ne fait pas de photos, c’est sûr qu’il mettra plus de temps à s’habiller que pour parcourir la cavité !
Pour nous, c’est différent : 50 mètres de rivière dans une eau magnifique nous suffisent amplement pour s’éclater 2 ou 3h00 à s’appliquer à faire des photos.
On a tout amener: flash, spots et torches leds, panneaux leds….et on a bien fait : les torches leds étanches s’avèrent très efficaces pour éclairer dans l’eau.
Encore une belle séance photo hors sentiers battus.

Merci Franck !

Pour voir les meilleures photos c’est  ICI 

Sortie au gouffre de la belle louise – dimanche 14 avril 2019

Jean-Lou, Jean-Noël, Nat et Clément

Le rendez vous était fixé à 9h30 au gite. Nous avons préparé le matos avec Jean-Lou et Jean-No, tout en posant quelques questions concernant la cavité.

En effet, en 20 ans de spéléo, mon père n’a jamais fait la belle louise (la loose !) et pour moi ce sera un ensemble de premières : premier grand puits et premier -100 (le top !)

Nous arrivons vers le gouffre, et pendant que nous finissons de nous équiper, Jean-Lou commence à équiper le puits d’entrée.
Après quelques lenteurs de ma part sur un ou deux fractionnements, nous rejoignons Jean-Lou à la base du P40… C’est énorme, c’est beau, c’est propre !

Le puit des cannelures est superbe lui aussi et le bruit de l’eau en bas donne une ambiance aquatique.En bas du puits nous trouvons une faune riche : nombreuses sangsues, une p’tite grenouille et un mouton… Enfin sa peau !

Mon père suivi de Jean-No nous rejoignent et nous arrivons rapidement à la laisse Fournier qui m’offre, malgré la vire bien tendue de Jean-Lou, un joli rafraîchissement des pieds !
Nous passons à côté d’un cairn constitué d’ossement de chevaux et nous arrivons vite dans la première salle.

Nous faisons un tour rapide dans la galerie sud. J’avance avec Jean-No vers le fond de la galerie lorsque soudain, j’aperçois la tête de Jean-Lou dans une lucarne puis celle de mon père… La scène me fait rire !!! J’ai l’impression qu’ils vont jouer Roméo et Juliette mais… sous terre… et… barbus !

Jean-Lou nous emmène ensuite dans la galerie ouest, et nous prenons le temps d’admirer les superbes sculptures d’argile. Un tour vers la cheminée et nous revenons sur nos pas pour aller visiter la galerie nord et la salle Fourquet. Nous avons fait le tour et il est temps de remonter à la surface.

Jean-No gère le déséquipement, et Jean-Lou en tête, me surveille dans les passages de nœud.
Nous parvenons enfin à la base du puit d’entrée et malgré la lumière du jour le plus dur reste à faire pour moi …Un fractionnement, deux fractionnements, trois fractionnements Je commence à fatiguer sérieusement !
En plus je dois crier comme Jacquouille « C’est okayyy » à chaque fois que Jean-Lou me dis « C’est liiiiiiiibre », heureusement les encouragements de Jean-Lou m’aident à me hisser jusqu’en haut !

Oufff, je suis claqué mais content d’avoir fait la sortie et affamé, je me jette sur immédiatement sur mon paquet de chips ! Le temps de faire le selfie le plus pourri de l’année et nous revenons au gite vers 15h. Nous nettoyons le matos en compagnie d’un groupe de spéléo secours venu avec au gîte avec beaucoup, BEAUCOUP de matériel.

Un grand merci à tous et particulièrement Jean-Lou pour ses conseils au passage des fractionnements.

Clément.

Sortie Rivière souterraine du Cul de Vau – 6 Avril 2019

Rendez vous ce samedi pour Rachel K; Céline, Guy, Pascal, Daniel et moi-même.
Pierre jean (qui est malade) et la petite Rachèle ne sont, du coup, pas des nôtres pour cette fois-ci => Mais ce n’est que partie remise 😉

C’est dans la bonne humeur (et avec une ponctualité remarquable !) que nous nous rendons dans le fameux lacet dans la cote de Vuillafans nous équiper.
Enfiler une néo est une première pour Céline et Rachel, qui s’en sortent à merveille, .. encore faut il ne pas oublier de mettre la salopette avant le haut !
Il fait frais ce matin (il y avait du givre sur les voitures), mais nous avons vite fait de nous réchauffer grâce à la marche d’approche.
A l’entrée, le débit d’eau est correct et présage d’une bonne sortie sympa avec ambiance aquatique.

Passage de la voûte mouillante et premières brasses dans les bassins, il faut « déconnecter le cerveau » et se jeter à l’eau, c’est froid mais la néo prend le relais pour se réchauffer petit à petit une fois dans l’eau.
Coté faune, pas de chauves souris, ni de niphargus mais des sangsues en quantité et de tailles différentes au delà des gours percés.
Quelques traces de pollution (ou écume blanchâtre douteuse) à noter également à partir des gours non percés et jusqu’à la cascade Perlon.

Terminus au pied de la cascade; Daniel en profite pour faire des photos avec Guy pour modèle et nous faisons également quelques photos de groupe.
Nous ne traînons pas car déjà nous commençons à prendre froid, nous retournons dans une salle repérée à l’aller, une cinquantaine de mètre en aval, casser la croûte.

Nous ne sommes que 6, mais nous avons de la nourriture en quantité, c’est l’occasion de partager. De mon coté j’avais mis naïvement ma soupe de poisson dans une gourde au lieu d’une thermos ce matin, celle ci se retrouve aussi froide que l’eau de la rivière => peu de succès. Mais les cafés chauds nous requinquent. Pascal nous raconte pas mal d’anecdotes sur ses sorties dans les autres massifs Français et à l’étranger et nous montre comment nous réchauffer avec une simple bougie; ça fait plaisir.

Au retour, Guy nous éclaire sur la formation des gours (nombreux dans le Cul de vau)
Il nous montre également sur le coté du lit de la rivière une « banquette » (la fameuse banquette de Vau ;o)
Un ciel dégagé et ensoleillé nous accueil à la sortie.

De retour au gite nous quittons Guy qui file à l’AG du GIPEK
Je profite du temps restant avant de remonter sur Belfort pour montrer à Rachel quelques gouffres autour du Mont Rond (Cavottes, Brison, Belle Louise, Lave, etc.) et faire un saut au sentier karstique voir la première boucle => De quoi se donner de belles idées de sorties pour les prochaines fois ..

Les photos de la sortie  ICI 

Juju