Archives de catégorie : Sortie Photo

Bienvenue à la Porte des Etoiles

Il y a un mois, 4 de nos collègues du GCPM accompagnés de 2 amis suisses étaient allés visiter la grotte de Neuvon vers Dijon.
Jean No avait d’ailleurs fait un article sur le blog.
Entre temps, Gérard et moi-même avions répondu l’invitation « Portes ouvertes » organisée par le CDS21 pour visiter cette cavité.

http://neuvon.cds21.org/    

http://cds21.org/projets/pde/?r=1&L=1920&H=1080

Du coup, en lisant le CR de Jean-No, nous étions rassurés de savoir que nous n’aurions pas à équiper les puits et également profiter de leurs précieux conseils.
Pas moins de 35 spéléos ont répondu présent pour la seule journée de samedi. Les bourguignons nous réservent un excellent accueil et font tout pour que notre visite se passe pour le mieux.

 

Nous sommes impressionnés par l’ampleur des travaux réalisés. Pensez donc, ils ont passé 8 ans (entre 2004 et 2012) à creuser un gros tunnel en plan incliné pour enfin crever le plafond de la cheminée de la Cathédrale. Auparavant, seuls les plongeurs pouvaient accéder à ce réseau de plus de 20 km.

 

L’équipement de la cheminée est effectivement « aérien » car il y a une zone instable où il faut éviter de poser les pieds.
En bas, le ton est de suite donné avec des gabarits de galeries hors normes (et dire que nous sommes à 2 pas de Dijon !)
Nous partons vers l’Oasis dans le but de fixer sur la pellicule la fameuse galerie de l’As de Pique.

Notre séance photo est un vrai régal. Gérard est venu avec son nouvel objectif grand angle Irix monté sur son Nikon plein format et nous avons tout le recul nécessaire pour mettre en boîte ce profil de galerie extraordinaire.

 

Nous ne sommes pas les seuls doubistes dans le trou. Qui c’est qu’on croise ? … notre dévoué président du CDS25 Olivier Gallois avec Claude, Cécile et Arnaud.
On les reverra une seconde fois au pied des puits d’entrée (ils attendront près de 3 heures à cet endroit avant de sortir car ça bouchonne sévère dans les verticales)

On part de l’autre côté de la Cathédrale pour aller faire une seconde séance photo à la salle de la Pérouse.

 

Sur le chemin, on s’aperçoit que ce ne sont même pas les bourguignons qui sont venus les premiers ici car il y a des griffades d’ours sur les murs.
La salle Pérouse est bien concrétionnée avec des teintes ocres esthétiques.

Mais c’est pas le tout, il y a cette remontée à négocier avec nos kits bien chargés….On se retrouve au milieu de cette guirlande de lumière avec pour fond sonore les « LIBRE » ponctuant la progression.

Un des explorateurs nous attend dehors pour récolter nos impressions.
Il nous donne l’explication du nom du gouffre « La porte des étoiles »
Au début de la désob en 2004, un copain à lui s’était amusé à construire une petite arche avec des pierres à l’entrée du trou.

 

Avec un peu d’imagination, ils ont fait le rapprochement avec le film STARGATE, d’où le nom.
La soirée se termine sous un marabout de façon conviviale avec une trentaine de personnes inscrites aux grillades (…. accompagnées de vin de Bourgogne bien sûr)

Guy le 26/06/2017

La « presque » traversée de Gomèse !

Cette belle traversée d’initiation se trouve à 8 km d’Arbois, en plaine.
Daniel et Franck y sont déjà allés en repérage et ont photographié la zone d’entrée.

Pour les renseignements, voir ce PDF :
http://cds39.ffspeleo.fr/rdv/rdv2013/jns2013/gomese.pdf

 

RDV est pris samedi pour mettre en image cette rivière souterraine.

Nous rentrons par la grotte pour remonter le cours d’eau.
Dans une ancienne publication sur les classiques du Jura, j’ai lu qu’on pouvait ressortir du gouffre par une escalade « peu difficile ». . . alors, allons-y gaiement !

Du coup, confiants, on fait les photos à l’aller puisque c’est prévu sans retour !.

A part quelques chiroptères, personne n’a mis les pieds dans la cavité depuis l’automne dernier. L’eau a tout nettoyé et nous avons vraiment l’impression de fouler un sol vierge.
La boue est omniprésente (surtout dans la première partie) mais il n’y a aucune trace de pas.

A mesure qu’on avance, le gabarit de la galerie augmente crescendo. Les prises de vues, compliquées au départ deviennent « plus confort ».

Nous sommes tous les trois conquis par le côté plaisant de la progression. Nous ne sommes pas bien loin de la surface du sol et il arrive que l’on aperçoive quelques racines.

Arrivés au siphon, nous suivons l’itinéraire indiqué pour rejoindre la base du puits de 6 mètres qui nous permettra de rejoindre directement le plancher des vaches.
L’escalade « peu difficile » s’avère beaucoup plus aérienne que prévu et mes 2 compères me dissuadent rapidement d’insister.
Un peu frustrés, nous nous résignons à retourner à la case départ.
Pour ne pas rester sur notre fin, Daniel et moi décidons de chercher l’entrée du gouffre et en faire profiter ceux qui désirent y aller (voir plan).

 

 

 

 

 

 

Nous sommes tous trois ravis de cette incursion aquatique que nous recommandons.

(Les périodes pluvieuses sont à éviter pour pouvoir faire la traversée.)

Toutes les photos     ici

Guy le 30 avril 2017

 

Grotte de la Doye vers Les Nans, Jura

Dans nos chères montagnes jurassiennes, il y a un autre village qui s’appelle « Nans »
Il est situé 7 km à vol d’oiseau au Nord-Est de Champagnole et 5 km à l’Ouest de Nozeroy.
C’est là que l’Angillon (un affluent de l’Ain) y prend sa source, dans un cadre pittoresque
où l’eau vive prédomine. Sources et grottes dominent le site.
Daniel y était allé traîner ses chaussures de marche pour parcourir la grotte de la Doye.
… Il fut vite stoppé par un premier plan d’eau où les bottes s’imposent.
C’est une cavité d’initiation. Le CDS 39 y a déjà organisé les JNS en 2006 et 2011.
Tous les renseignements utiles sont là :
http://juraspeleo.ffspeleo.fr/grottes/topoguide/fiches/doye.htm
Resté sur sa fin, Daniel nous convie Franck et moi-même, pour y réaliser une séance photo.
Comme d’hab, on fait d’abord la visite pour se faire une idée où poser nos trépieds.
Ce qui n’est pas noté dans le descriptif de JuraSpéléo et qui nous a beaucoup plu, c’est le plafond.
Il est incliné de bout en bout de la cavité mais parfaitement linéaire.
Le terminus est bien sympa lui aussi avec son siphon aux couleurs bleutées.
C’est l’occasion pour nous de tenter quelques clichés en plongeant les éclairages étanches de nos casques.
Les conditions de prise de vue sont comme les galeries : confortables.
On essaie (sans grand succès) d’utiliser les plans d’eau pour en sortir des reflets.

Au final, si vous avez envie de passer une belle après-midi spéléo en famille,

nous vous conseillons d’aller y traîner … vos bottes !

 

PS pour l’accès : depuis le parking, monter ce chemin qui se dirige vers les ruisseaux.
Laissez de côté le chemin qui monte à gauche puis on aperçoit à gauche le lit asséché d’un premier cours d’eau.
C’est celui-ci qu’il faut gravir par un sentier RG assez raide mais pas très long(une centaine de mètres).
Difficile de se tromper car les ruisseaux suivants sortent de terre au bord de la route.

Toutes les photos ici

Guy le 17 avril 2017

Sortie photo inter-club au Gouffre des Ravières

(Article construit avec l’aimable collaboration de nos collègues du GSAM)

C’est par le biais de FLICKR que Romain VENOT eu l’idée d’organiser cette sortie.
Sur ce site de partage de photos, Romain nous connait déjà, Gérard et moi mais seulement « virtuellement »
(Rien qu’au GCPM, nous sommes déjà 5 à poster des photos karstiques sur ce site :
Gérard JAWORSKI, Franck FERET, Pierre BERTINOTTI, Thomas JOUNIN et moi-même.)
De fil en aiguille, on se retrouve à 8 spéléos au-dessus du trou. 4 du Groupe Spéléologique Archéologique de Mandeure et 4 du GCPM .


Pas moins de 4 photographes sont là pour mettre en boite ces très beaux volumes.
Quant à moi, je m’occupe des éclairages et positionne Florent et Gauthier pour donner les échelles.
Nous multiplions les angles de vue et l’orientation des spots.
Le puits d’entrée est de toute beauté avec sa voûte artificielle, ses couches sédimentaires horizontales et son cône d’éboulis.
Après avoir casseé la croûte, un superbe faisceau solaire pénètre sous terre.
Il faut faire vite pour fixer l’instant magique car les nuages s’en mêlent.
…. Un peu de patience et notre étoile préférée arrive à nouveau jusqu’à nous ; les appareils mitraillent de plus belle.

La seconde salle est gigantesque et sans cône d’éboulis. Un chaos de blocs énormes en jonche le sol.
On y accède par un passage bas. Un promontoire spacieux permet d’en avoir une vue d’ensemble d’un seul regard.
Nous répartissons au mieux les sources lumineuses pour en avoir une bonne idée.
La sortie du trou se fait sous un grand soleil printanier.
Les échanges furent riches d’enseignement dans une ambiance bon enfant comme on les aime.
Le gabarit de cette cavité est tel que même à 8, on ne s’est pas dérangé.
…. Au final, une expérience inter-club à renouveler sans trop tarder.

Pour voir toutes les photos de la sortie sur PIWIGO, voici le lien :

Les photos de la sortie ici

Guy, le 17 avril 2017

 

Ballade photo à la Baume de Gonvillars

Gérard se propose de nous inviter, Franck et moi-même, pour une sortie photo à la rivière souterraine de Gonvillars.

Il y est déjà allé de nombreuses fois (quand il était encore jeune !) pour y accompagner des groupes.
Cette cavité, à cheval entre le Doubs et la Haute-Saône fait partie du réseau de la Sapoie Amont et développe 7400 mètres de galeries au total.

 

L’accès au collecteur est rapide et aisé (une dizaine de minutes).

Après l’avoir parcouru sur quelques centaines de mètres, dans une ambiance aquatique à souhait, le niveau d’eau dépasse largement celui des bottes.
Avec notre matos coûteux qui ne supporte pas l’humidité, nous décidons de rebrousser chemin et faisons les photos sur le chemin du retour.

 

Il y a de la place et nous ne nous gênons pas. Le matériel de Franck celui de Gérard sont différents ; les photos réalisées n’en seront que plus complémentaires.

La roche est bien sombre mais nos trois spots leds sont largement assez puissants pour mettre en lumière les galeries.

 

 

 

Une fois dehors et après à cassé la croûte, il nous reste un peu de temps. Nous décidons d’aller voir la résurgence du réseau, située 7,3 km au SE , sur la commune de Lougres.

 

 

Ma tablette fait des siennes mais on réussit tant bien que mal à localiser la fosse de Montenois.

Franck avait remarqué sur Basekarst qu’il y avait 2 arches au-dessus de cette doline rocheuse. Le site est remarquable.

 

 

 

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à l’Isle sur le Doubs, pour aller voir la source du Lavoir, situé en pleine ville, en rive droite du Doubs. Renseignements pris, ce lavoir serait unique en Franche Comté et il mériterait donc d’être sauvegardé.

 

 

 

Cette ballade karstique « hors secteur »  nous aura conquit tous les trois. Rien  à voir avec nos contrées escarpées mais le sous- sol y est tout aussi intéressant.

Guy le 26 mars 2017

 

Grotte Deschamps – Le retour

Grotte Deschamps vers Gonsans

Tome 2 de l’inventaire spéléo du Doubs pages 275 et 276

A présent équipés de projecteurs leds puissants, Franck et moi-même retournons faire des séances photos dans certaines cavités du secteur.
… Et nous voici à la grotte Deschamps (vers Gonsans) pour mettre en scène de nouvelles prises de vue.

Les conditions sont hyper-confortables.
Le GCPM y avait d’ailleurs organisé les JNS  en 2008, 2009 et 2010.
Les quelques 300 mètres de galerie sont très intéressants et variés.

En levant le nez, on verra aussi ce remarquable chenal de voûte que l’on peut observer sur une bonne partie du trajet.

Pour une première approche du milieu souterrain avec des enfants,
cette grotte est idéale.

Sur le lien qui suit, on peut comparer les clichés des 2 séances photo et elles sont bien différentes. Pour la 1ière, nos combinaisons sont verte et jaune; Sur les clichés pris hier, la combinaison est rouge

D’autres photos ici

Guy

La grotte des Feuilles – 26 Novembre 2016

la-grotte-des-feuilles-2(Si le texte apparaît sur les photos, il suffit de cliquer droit « actualiser » pour résoudre le problème.)

Franck est de loin, le prospecteur le plus actif du GCPM.

Il a déjà découvert une cinquantaine de cavités qui ne figuraient dans aucun livre.
la-grotte-des-feuilles-9La dernière en date se situe sur Nans sous Sainte Anne, sous le belvédère des Feuilles.
En ligne droite, elle est à 650m du réseau du Verneau.
Ce secteur a été très fouillé mais elle est pourtant passée à la trappe car on ne peut voir l’entrée que lorsqu’ on a le nez dessus.
Comme il n’avait reconnu que l’entrée et que ça avait l’air de bien continuer, nous y sommes allés samedi pour en avoir le cœur net.
Pas de courant d’air perçu.
Aucune trace de passage. Tous les espoirs sont permis.
la-grotte-des-feuilles-8Nous parcourons cette galerie à quatre pattes sur 25 mètres de long avant de bloquer devant un resserrement du conduit. Il doit y avoir encore quelques écoulements car le fond est humide et boueux.
On en profite pour lever la topo.

la-grotte-des-feuilles-1Pour agrémenter le futur Turbigot, nous partons ensuite vers le pont de Chiprey où là aussi, Franck a fait des découvertes.
captureNous levons la topo des grottes 2 de la route de Myon-Chiprey.
Il est probable que ces 2 cavités très proches ne faisaient qu’une seule avant le recul de la falaise. Toutes deux entrent et ressortent de la falaise. Il y a une ancienne murette devant la plus petite ainsi que d’une cheminée de 8 mètres dans celle-ci.

Franck me signale que, non loin de là, il y a une autre cavité inédite qui est occupée par les animaux fouisseurs.

Cette grotte de blaireau est pourtant bien visible depuis le pont de Chiprey mais elle a probablement été oubliée.
Il s’agit d’un laminoir de 0,6m de haut et d’1,5m de large qui part tout droit sur au moins 13 mètres.
Vu la forte odeur de blaireau et la quantité de déjections, on est resté dehors ! Merci le laser-mètre qui nous évite le face à face avec une famille blaireau !

la-grotte-de-la-route-de-myon-chiprey-1En amont du pont cette fois-ci, une autre grotte connue de longue date n’a pas été topographiée. Nous nous y rendons.
Elle fut utilisée comme cache d’armement durant la dernière guerre.

Belle après-midi de découvertes où pour changer, on a plus utilisé le laser que l’appareil photo !.

D’autres infos ici

Guy

Baume de Balerne dans le Jura.

grotte-de-balerne-1Ca fait un bout de temps que Franck et moi-même voulions faire une séance photo dans cette cavité d’initiation du Jura.
Tous les renseignements utiles sont sur ces liens  http://cds39.ffspeleo.fr/actu/jns_2008/balerneA4.pdf

http://juraspeleo.ffspeleo.fr/grottes/topoguide/fiches/balerne.htm

accesDernièrement et à peu de temps d’écart, Christophe et Franck ont fait la rencontre fortuite de Daniel, un randonneur « hors sentiers battus » de Lavans les Quingey. Il traverse en long, large et travers les zones karstiques de notre secteur en s’intéressant de très près à tout ce qui ressemble à une cavité.

Daniel est déjà allé à la Baume de Balerne et il accepte volontiers de nous y emmener.

grotte-de-balerne-8La marche d’approche est franchement sympa, un tantinet aérienne,  avec en contre-bas, l’abbaye de Balerne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Balerne

Ce qui nous frappe dès l’entrée, c’est le plafond parfaitement plat de la galerie. La roche est très claire et sèche.

grotte-de-balerne-4Un petit puits de 3 mètres se descend sans corde à l’endroit où le conduit se scinde en deux niveaux superposés. Après la salle des promeneurs, le profil change radicalement. On se retrouve dans un beau « trou de serrure » agrémenté d’un ruisseau temporaire.

Y fait suite un méandre sinueux jusqu’ à l’escarpement.

Nous n’irons pas plus loin vu qu’on a pas de cordes ni de baudriers, mais les multiples possibilités de photos suffiront largement à nous satisfaire sur le chemin du retour.

Daniel est venu avec son bridge sur trépied et un petit projo.

Du coup, nos ateliers deviennent un échange de techniques de prises de vue.

grotte-de-balerne-17Dehors, le temps est toujours aussi maussade et le casse-croûte (+ café) se fera bien à l’abri, sous le porche d’entrée.

grotte-de-balerne-20Comme il nous reste un peu de temps et que Daniel n’est jamais allé au lapiaz de Loulle, on se propose de le parcourir avec lui.

C’est l’unique lapiaz jurassien qui soit mis en valeur pour le tourisme.

Il est immense (une douzaine d’hectares) et légèrement incliné ; les touristes ne visitent que sa partie sud.

Nous pousserons la visite jusqu’au nord, en direction du site des traces de dinosaures pour en reconnaître l’aspect.

 

(Il y a 12000 ans, l’avancée des grands glaciers alpins a raboté et mis cette dalle calcaire à nu.

C’est ensuite l’érosion par dissolution chimique qui a lentement sculpté, à la faveur d’une légère pente ou de fissures, les vasques et rigoles de surface et les profondes lésines ou perforations qui parsèment la belle dalle.)grotte-de-balerne-2

Au retour, en redescendant sur Ney, on s’est arrêté devant la cascade tuffière de la rivière souterraine de la Châtelaine.

Le département du Jura nous aura encore surpris aujourd’ hui par sa richesse karstique.

Une belle journée photo, entre hommes des bois …. et des cavernes bien sûr !

Toutes les photos de la sortie ici

Guy le 19 novembre 2016

 

Sorties photos à la Grotte de Nahin et à la Baume aux Sarrons

Grotte de Nahin

grotte-de-nahin-9

En ce samedi 15 octobre, Franck et moi-même envisageons de retourner à la grotte de Nahin.
Nous avons maintenant 2 gros spots leds qui, on l’espère, vont grandement améliorer le rendu des clichés.

grotte-de-nahin-4Gérard nous appelle la veille. Il se propose de se joindre à nous.
…. Et il ne vient pas les mains vides … lui aussi a fait l’acquisition d’un gros spot identique aux nôtres ! … ça va cartonner !

La météo est au beau fixe. Depuis la fontaine ovoïde située en contre-bas du hameau de Nahin, nous empruntons ce chemin qui nous conduit vers la Loue.
grotte-de-nahin-2Juste avant d’arriver à la rivière, le sous-bois de buis est du plus bel effet avec le contre-jour … on se croirait dans le film « Le Seigneur des anneaux » On a même vu Gollum nous surprendre au détour du sentier. Il cherchait le précieux comme d’hab mais nous, on avait autre chose à faire ….
grotte-de-nahin-1La séance photo est un régal avec ces trois sources de lumière.Les températures de couleurs sont fidèles. On peut maintenant créer des compos avec de longues perspectives.
Comme on a le même degré d’exigence au niveau de la qualité, on prend son temps pour affiner les détails.

grotte-de-nahin-10

 

Le fond de la cavité est plus compliqué à mettre en image. Des dizaines de chauves-souris sont présentes dans cette partie et on ne s’attarde pas de trop

grotte-de-nahin-7

 

 

 

 

Comme le grotte n’est pas très longue, on prend le temps d’échanger sur le côté technique des prises de vue. Une après-midi bien agréable, riche d’enseignement. A reprogrammer  donc sans modération.

grotte-de-nahin-8

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Baume aux Sarrons

Le samedi suivant ( 22 octobre), Franck et moi-même remettons le couvert dans ces beaux volumes. Les JNS y ont déjà été organisés par le GCPM en 2011, 2012 et 2013.

baume-aux-sarrons-7

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On passe d’abord chez Christophe qui habite à deux pas pour boire le café et  taper la causette  (surtout lui !)

Gérard nous a gentiment laissé son spot à disposition, un confort dont a va avoir bien du mal à se passer.

 

 

baume-aux-sarrons-6

 

Benoit nous a indiqué des micro-gours le long de la galerie de gauche. Ils sont secs mais l’eau n’est pas loin et nous les remplissons délicatement pour leur donner un autre aspect qui est bien plus sympa.

 

baume-aux-sarrons-1

 

Il y a vraiment de la belle galerie dans cette cavité et les possibilités de prises de vue sont multiples. Nul doute qu’une très grosse rivière souterraine est passée par là, à une époque très reculée.

Si l’envie vous prend d’y passer une après-midi en famille, vous ne serez pas déçus.

Guy le 29/10/16

 

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Une vieille folle croquée par des loups !

Grotte de la Vieille Folle - Montmahoux2Au temps du Moyen-Âge, dans le village de Montmahoux, vivait une femme aux yeux vairons.

aaaaaaaaaElle avait une jambe de bois, elle était jeune, portait des habits sombres et était mystérieuse.

Elle disait tout le temps que la terre était ronde, mais bien sûr personne ne l’écoutait.

Cependant, on l’accusait d’être une sorcière.

Le roi qui apprit la nouvelle la fit emprisonner.

Grotte de la Vieille Folle vers Montmahoux (2)

 

Un jour, après sa libération, elle se promenait sur un chemin, quand elle entendit des hurlements et des cris d’animaux sauvages (comme des loups …  ).

 

 

Grotte de la Vieille Folle vers Montmahoux (0)

 

 

Elle voulut s’en approcher et là,  elle tomba de trente mètres de haut.

Elle survécut à sa chute mais là, au fond de ce creux, elle vit une meute de loups qui l’attaqua et la déchiqueta !

 

 

Perte de la Vieille Folle (13)

 

Un mois plus tard, des chasseurs allant chasser, trouvèrent un crâne, une vessie, un pied et une main !  Et depuis  ce jour, on a appelé ce lieu le creux de la vieille folle.

 

 

Source :              http://horribilis.canalblog.com/archives/2012/02/09/23481563.html

Perte de la Vieille Folle (8)

Légende ou réalité ?

Spélénans (4)

Capturea

 

Difficile de séjourner longtemps à l’entrée de cette cavité car c’est une perte semi-active mais pour le coup, notre sorcière y a « juste » été déchiquetée !

 

Perte de la Vieille Folle (10)

…. Que les loups rechignent à manger un pied ……   c ’était peut-être tout simplement la jambe de bois !

Pour ce qui est du crane ou de la vessie, avouez que ce ne sont pas les meilleurs morceaux !

 

Perte de la Vieille Folle (1)

 

Franck et moi-même sommes déjà allés plusieurs fois sur les lieux du festin.

Le profil de la galerie est à la fois austère et esthétique.

En progressant, on se rend compte tout de suite qu’il vaut mieux ne pas être là quand ça se met en charge.

 

 

Grotte de la Vieille Folle vers Montmahoux (1)La puissance des crues donne des coups de gouge dans la roche. Les parois s’en trouvent tapissées de cupules qui sont du plus bel effet.

Pour dépasser la zone d’entrée, la néoprène devient  indispensable  (ou alors le canot), notamment pour passer le premier bassin long de trente mètres.

 

Perte de la Vieille Folle (12)La suite est une succession de puits et de ressauts  (P11, R4, R6 ) entrecoupés de galeries actives qui donnent accès à un long bassin terminé par un siphon (sources Spélénans)

Perte de la Vieille Folle (11)

 

Bien sur, pas question d’aller s’y traîner si la perte est active ou si la météo n’est pas sûre.

PS : Prenez un bâton avec vous… on ne sait jamais  … des fois que vous croisiez des bestioles ayant une faim de loups !

 

Guy le 11 juillet 2016