Réseau Nord de Pourpevelle

Cette toute petite partie du Gouffre de Pourpevelle est beaucoup moins visitée que le réseau Ouest qui conduit à Pourpelui 1 et 2.

C’est en voyant quelques images de Véronique Olivier et de Philippe Auriol que l’idée m’est venue d’aller y faire une séance photo avec Daniel.
Le secteur n’est pas tributaire de la pluviométrie

Arrivés à la base du P10 d’entrée, le départ de la galerie qui nous intéresse démarre de suite à droite quand on amorce la descente du conduit qui se présente.

Après un ressaut qui se négocie en 2 temps, on se retrouve dans une chatière courte et légèrement humide. Ensuite, on s’enfile dans un laminoir de 5 ou 6 mètres qui passe bien.

Au bout de celui-ci, nous voilà devant un puits qu’il ne faut pas descendre mais passer en vire sur la gauche.
Une fois cet obstacle contourné, nous voilà de suite dans une grande faille. C’est dans celle-ci que plonge le P35.

Au départ, l’équipement est correct. C’est après que ça se gâte. Les spits sont en bon état mais pas assez nombreux et ça frotte (mais heureusement pas de façon anguleuse.)
Daniel qui me suit observe aussi les parois de son côté mais sans plus de succès.

L’arrivée sur le cône d’éboulis est somptueuse avec la vision d’une galerie ornée de piliers filiformes. SUPER, rien que pour ça, ça vaut le coup d’être venus.

On passe une bonne partie de la journée à s’appliquer sur les compos qui se présentent. On s’étonne de tomber sur des ossements de bovidés … il y avait assurément un autre puits au-dessus de nos têtes mais à présent rebouché. D’ailleurs, un courant d’air est clairement perceptible. En retrouvant le plancher des vaches, on tente une compo dans le puits d’entrée en jonglant avec le passage des nuages.

Belle sortie photo dans la partie méconnue de cette grande classique du département.

Les photos de la sortie ICI

Guy

Notre incursion dans le sous-sol vosgien

N’ayant pas pour adage de rester sur un bide,
On y est retourné dans puits des moustiques,
Tous très bien équipés pour affronter le vide,
Résistant à la boue, au froid, à la panique.
Entraînant avec nous nos kits photographiques.

Il nous faut remercier Jean-Jacques pour ses conseils.
N’oubliant pas c’est sûr l’arrivée du soleil.
Car, sans lui, l’équipée eut été dramatique !
Un trou, comme le Debain, demande un temps certain.
Rien ne peut résister, sauf à être un dauphin,
Surgissant du néant, à des flots assassins !
Il est sûr que cette eau, qui modela l’endroit,
Oubliant au passage quantité de limons,
N’est pas la bienvenue, sans être discourtois …

Dans ces lieux, toute la boue, qui décore le plafond
Augure d’une mise en charge, totale et infernale.
N’allez pas croire, non plus, qu’en ce lieu minéral,
Seul de vrais cinglés osent s’aventurer…

La beauté de ce lieu tient dans l’austérité
Et croyez-le, ou pas, dans son humidité !

Si votre cheminement vous mène dans les Vosges,
Oubliez pour un temps son luxe et sa beauté.
Une légère incursion, que nul n’y déroge,
Sera la bienvenue pour voir son sous-sol.

Si vous ne voyez pas dans votre guide Michelin,
Ou ce trouve ce réseau que l’on nomme Debain,
Les spéléos locaux et les cavernicoles,

Vous aideront c’est certain en vous donnant la clé.
On ne peut résister, sauf à manquer de bol,
Surtout après, c’est sûr, quelques gouttes d’alcool.
Grisé par la beauté de ce lieu singulier,
Inévitablement à aimer cet endroit…
Et si vous préférez une autre cavité,
Nous vous écouterons, respectant votre choix !

Une sélection de photos ICI

Et le lien du précédent CR consacré également à ce réseau :



Gérard

Choix de dernière minute !

Nous nous retrouvons à trois au gite, Jean Lou, Manu et moi
Nous sommes accueillis par des spéléos vosgiens qui prennent le petit déj en cherchant une cavité adaptée à la météo et à leurs nouveaux membres. Nous partageons café et gâteaux, plutôt sympa, en les renseignant sur le Brizon, entre autres.

Pour nous, l’interrogation est de mise au local pour se décider où aller. Finalement, et ça tombe bien c’est l’idée que j’avais en tête, on se décide pour la Chenau. On prépare donc les kits pour la Chenau 2. Mais Jean Lou est bien tenté par la Chenau 1, mais on ne saura que sur place si ça coule beaucoup au pas pour y aller. Il nous explique, malgré les mises en gardes du topoguide sur la parpinage qu’à trois ça devrait aller en se stockant sur la vire en attendant la descente des puits. Au regard des longueurs de cordes, on se dit qu’il est possible de faire la Chenau 1 avec celles de la Chenau 2. Allez aujourd’hui c’est l’aventure, on verra donc sur place en bas du puits d’entrée. Et ni Manu ni moi ne connaissons la Chenau 1 ce serait cool de pourvoir faire cette partie.

Arrivés sur place, Jean Lou équipe la doline d’entrée, avec un gros nettoyage, ça tombe de partout !

On passe prudemment les uns à la suite des autres en veillant à la sécurité de ceux d’en bas.

Nous voilà au moment fatidique sur le choix de l’entrée. Jean Lou se penche (pas trop) et nous confirme que le puits d’entrée de la chenau 1 ne coule pas beaucoup. On décide donc de s’engager.

Assez rapidement on se retrouve tous les trois sur la Vire et la descente peut commencer.

Et c’est l’effet Waouh ! Franchement un très beau puits de 40 m, bien propre et lisse ! petit bémol pour moi les deux fractios intermédiaires monopoints, sans danger mais je n’aime pas ça !

La suite est style canyon, avec passage d’un filet d’eau, et on enchaine deux autres puits, avec toujours les parois bien propres et travaillées par l’eau.

Finalement avec les longueurs de cordes à notre dispo en optimisant les longueurs ça passe sans souci. Jean Lou qui équipe râle car aucun mousqueton n’a été correctement mis sur les plaquettes, il doit tous les remettre dans le bon sens…
Le final permet, par un passage un peu étroit de rejoindre le fond de la cavité qui présente quelques concrétions.
Et voilà, il est temps de remonter. On se dit qu’on mangera notre casse-croute à la surface au soleil !
Manu qui n’avait pas fait de spéléo depuis un petit moment se propose pour déséquiper. On lui laisse donc volontiers la place ! Et il déséquipera la totalité de la cavité !

Et à la sortie, la chaleur nous tombe dessus. Manu pense à son placard à peindre et moi à la tondeuse qui m’attends ! Jean Lou pense plutôt à son canapé !
Un grand merci à Jean Lou pour nous avoir fait découvrir cette partie de la Chenau qui vaut vraiment le coup !

Il faudrait un travail de sécurisation de la doline d’entrée et du P40 pour le rendre plus facilement accessible, car il est vrai que le risque de parpinage est très important. Et pour me rassurer, cerise sur le gâteau, doubler les deux fractionnements !
Belle sortie et superbe cavité.

Didier

Gouffre de la Baume des Crêtes (30/03/2024)

Alain, Didier, Jean-Loup, Christophe, Gabriel, Valentin

Rendez-vous à 9h au local où nous faisons le choix de gouffre de la Baume des Crêtes avec pour objectif la galerie des Chinois.

C’est Jean-Lou qui s’occupe de l’équipement avec le passage en vire pour accéder au P39, on se retrouve donc tous en bas où l’on peut observer de superbes volumes et de grandes concrétions.
On croise quelques chauves-souris et juste avant la salle du réveillon, ma frontale tombe en rade (encore).

Heureusement, cette fois-ci, j’ai pensé à en prendre une de secours !

L’exploration continue avec un peu de contorsion dans le passage de la chatière afin d’arriver dans la salle des Dolois.
Passage par le boyau boom, avant de retrouver l’eau qui s’écoule légèrement dans le P15, Gabriel en profitera pour s’initier à la poterie.

Puis on progresse dans la galerie des Chinois en opposition dans le méandre pour éviter de se mouiller les pieds, avant de se faire bloquer non loin de la trémie par un niveau d’eau un peu trop élevé pour nos pieds encore secs.

Nous faisons donc demi-tour pour entamer la remonter et retrouver le kit bouffe pour casser la croute.

Sur le chemin nous partirons à la recherche de la fameuse et bien cachée salle des Suisses, Christophe et Gabriel s’en donneront à cœur joie !
Enfin la troupe amorce la dernière remonter avant de se faire inviter en exclusivité dans les studios de Villages FM, pour prendre le café et recevoir une petite formation sur Base Karst.

C’était une chouette sortie de 5 petites heures sous terre pleine de bonne humeur et riche en apprentissages !



Valentin

Au gouffre de Poudry (24/03/2023)

Alain Tirole et Didier Rollet
Premières grandes verticales
Après avoir lancé un appel sans succès pour une sortie le dimanche, j’ai pris contact avec un petit nouveau du club. Alain, que je connais pour avoir été mon prof de judo et qui habite à deux pas de mon village.
Après avoir discuté sur son expérience en solo, nous décidons d’aller à Poudry.
Je récupère le matériel samedi au club, prépare les kits et nous nous donnons rdv à côté de chez moi pour covoiturer. C’est mieux pour la planète et le portefeuille !
Une petite heure de route et nous voilà arrivés. Vent froid et pluie fine nous accueillent le temps de se changer, vivement que l’on soit sous terre. Il y a même de la neige sur les sommets au loin.

Un kit chacun et c’est parti pour la descente. Je donne quelques consignes de sécurité et Alain descend après moi d’un geste assez fluide le puits d’entrée, passage du fractio sans difficulté, ça va bien aller pour la suite !
On poursuit sur la vire et descente du P20, pas de difficulté, Alain me dit qu’il adore !
La grande Salle nous accueille et on va admirer le point de vue depuis le balcon qui présente de belles concrétions.
Comme tout se déroule bien, je demande à Alain s’il est OK pour aller un étage plus bas. Il regarde l’étroiture avec un peu d’appréhension mais valide.
Je l’attends en tête du puits de 35m et il passe sans encombre le boyau d’accès.
Nous nous retrouvons en bas de ce beau puits pour faire un petit tour et admirer les concrétions.

Il est désormais temps de remonter.
Alain galère un peu avec son bloqueur, le geste n’est pas encore efficace à 100%, mais je lui répète que ce n’est pas une course, on y va tranquille. (ça c’est déjà Jean Lou qui me le disait !


On remonte donc tranquillement mais sûrement, afin de retrouver le jour. Le ciel s’est éclaircit.
Alain est toujours ravi, même s’il a eu un bon coup de chaud.
Il valide mon coaching, ce qui fait toujours plaisir !
Temps passé sous terre 3 heures et un bon moment de plaisir partagé.

Didier

Le Trou du pic avec son capitaine Jean Luc Kammerer !

Un voyage dimensionnel Accompagné de Benoît, Jacky, Sarah, Cathy, Patrick, Michel

L’entrée bien gardée à la lisière d’une forêt. La descente se fait par les échelles fixes .

Sans Jean-Luc, nous aurions loupé plusieurs concrétions dont une en forme d’étoile, Nous en prenons plein les yeux .Notre aventurière du GCPM Sarah ose s’aventurer sans néoprène .
La sortie canoë s’annonce tumultueuse chacun fait son choix d’embarcation, Benoît a une préférence pour la bouée, Jacky pour la nage, Cathy fait demi-tour, Moi je me renverse du canoë, nous avons perdu Sarah, sans la néo Impossible de continuer .

Finalement Patrick est le seul sur le canoë, J’utilise quand même le canoë afin d’avoir quelques notions finalement J’y prends très vite goût, je me prends un peu pour Tony Estanguet .



Je croise Jean Luc au retour du lac, je le vois sortir de l’eau sans lumière dans le noir complet doté de pouvoirs tel que la respiration sous-marine, « Manipulation des âmes »… un peu comme Davy Jones dans Pirates des Caraïbes…. C’est l’image que je me fais en le voyant.

Patrick nous a conviés chez lui pour un repas, au menu soupe, spaghetti bolognaise et tarte aux pommes cannelle faites par Cathy.
Parlons de la soupe de Cathy, J’avais déjà goûté celle de Céline J’y mets la note de 10 sur 10 pour les 2 Excellente ! Au GCPM nous avons des nanas qui savent faire la soupe .

À bientôt pour de nouvelles aventures GCPM

Les photos ICI

Un grand Merci à Jean-Luc pour cette sortie

Michel





Le gouffre du Pont de l’Echelotte.

Dans le P23 photo Romain Venot

L’histoire humaine de ce petit gouffre d’initiation commença en 1974, lorsque des travaux routiers sur la RD 73 l’on mis à jour.

L’accès a alors été déplacé en bord de route pour ne plus gêner la circulation et il se fait depuis par un regard de visite.
La cavité figure à la page 32 du tome 2 des BDD. Elodie arrive de Lyon et nous covoiturons depuis Cléron direction Lanthenans. Quand à notre compère Romain, c’est à 1/4 d’heure de chez lui !

Aucun de nous trois ne connait ni même le local cité plus haut !
Elodie est d’abord septique… vous allez quand même pas me faire descendre là-dedans ? …Ben Si !

Evidemment, on est là pour s’amuser à faire de la photo !…et nous scrutons les angles potentiels pour sortir un cliché sortant du lot.
Les parois du P11 d’entrée sont assez rapprochées et ce ne sera pas évident d’en sortir une sans rien cramer. Par contre, la compo en plongée depuis l’extérieur est plutôt insolite. (ci-contre le P11)

Tout de suite derrière, un P16 spacieux se présente. Les parois sont partiellement concrétionnées et on tente des compos dans les 2 sens avec notre modèle préféré qui s’applique à apporter une belle dynamique à l’image.

Le P16, photo Guy

Après un passage descendant un peu intime… mais ça passe (on peut poser un échelon pour s’aider pour la remontée), on se retrouve devant la dernière et la plus belle verticale de la cavité : un P23 bien concrétionné qui qui n’est pas sans rappeler les puits qu’on peut trouver dans le sud de la France.

Elodie ne se sent pas pour le descendre et c’est Romain et moi qui alternerons les images.

Si ça vous tente d’y aller :
Eviter une météo pluvieuse car les eaux de la route y sont canalisées.
La cavité n’est pas brochée mais des grosses plaquettes fixées avec des gros gougeons sont en place.

(ci-contre le P23)

Le dernier fractio situé à 5 ou6 mètres du bas du P23 est bien chiant à passer …. peut-être prévoir un échelon pour plus de confort.



Guy

Sortie Pourpevelle

Participants :
Céline, Cathy, Patrick, Valentin, Manu, Michel

Rdv donné 9h à Soye Céline nous donne rendez-vous à 08h45 aux « Premiers sapins » pour un covoiturage ….. cherchez l’erreur ?

Nous récupérons Valentin à Baume-les-Dames
… évidemment prêt pour une déconnexion totale sans notion de temps .


Guidé par Patrick qui connaît bien les lieux, direction le delta de l’amazone de Pourpevelle 1. Nous arrivons rapidement au magnifique P33 équipé par Patrick. Passage par la galerie des gours , nous allons visiter la galerie Wéïtté sur la gauche, le réseau est immense et nous sommes impatients de patauger dans des eaux

translucides. De jolis gours et bassins s’offrent à nous .

Après le ressaut de 8 M le lac guano se franchit en vire, pour arriver à pourpelui 1 . Il nous faut passer un ramping de 70 mètres  !

Cathy passe les bassins sur les épaules de Patrick au retour, sans aucune difficulté pour lui sans doute grâce à une potion magique bien gardé par Cathy qui soudainement, elle aussi retrouve un regain d’énergie pour remonter le P 33 ! ! .

Valentin remonte le P 33 avec une frontale HS et sans frontal de secours …. une façon de procéder a un bizutage . Céline et Patrick sont aux déséquipement .
Nous avons tous apprécié cette sortie aquatique où il est préférable d’avoir une néo .

Ah, et n’oublions pas de dire que Céline a fait tomber la corde du p 33 ….. heureusement qu’elle était équipée en double ! .

Les photos de la sortie ICI


A bientôt pour de nouvelles aventures des taupes

Michel

Initiation dominicale 25 février 2024

Nous nous sommes retrouvés 4 ce dernier dimanche de février pour une sortie, ou plus exactement une balade karstique. L’idée était de découvrir ou redécouvrir quelques cavités simples pour reprendre contact avec le milieu souterrain en ce début d’année.

Yann, Benoît et son fiston Gabin et moi-même ont arpenté en particulier les grottes que nous avons utilisé ces dernières années pour les Journées Nationales de la Spéléo. Mes 3 comparses ne connaissaient pas vraiment ces cavités horizontales des environs. Nous avons commencé par la grotte Deschamps à Gonsans et ses beaux volumes. Quelques chauves-souris se trouvaient dans la salle d’entrée que nous avons traversée rapidement…

leur proximité avec l’extérieur, avec la présence de la lumière du jour à cet endroit est peut-être le signe d’un printemps précoce, car seulement 2 individus ont été repérés dans le reste de la grotte ! Puis départ pour Orsans via la vallée de la Grâce-Dieu avec un petit arrêt pour voir la cascade de l’Audeux en crue. Nous arrivons enfin à la Poue aux Chiots. Il n’y a jamais eu de JNS à cet endroit mais l’idée était de faire un petit puits pour permettre à Gabin de découvrir le descendeur et la remontée au Jümar. 5 mètres, c’était parfait. Nous rencontrons quelques difficultés pour l’équipement, car le frêne qu’on utilisait par le passé est peu fiable. Un grand Y entre 2 autres arbres a fait l’affaire. Nous sommes descendus jusqu’en bas de l’éboulis pour voir le petit laquet et les belles concrétions qui l’entourent, mais bien évidemment le passage bas donnant à la salle terminale était totalement inondé, et infranchissable !

Après le pique-nique sur une table vers la cabane de chasse locale (merci les copains d’avoir partagé, car j’avais oublié mon casse-croûte au gîte) nous partons en direction de Montivernage. Pas mal d’eau dans les petits gours de la grotte des Orcières et une belle balade sans encombre.

Retour à Montrond avec un arrêt aux grottes de Gennes pour conclure en beauté. Au total plus d’1 kilomètre parcouru sous terre, mais évidemment sans difficulté majeure,

une vraie promenade pépère !…


Benoît D

SORTIE du 10 Février 2024 jour de l’AG du GCPM

Pour ce CR, pas de photos mais le lien d’une vidéo de Christophe Berna :

youtube.com/watch?v=oMfF2ysLnvE

J’avais proposé la traditionnelle sortie avant l’AG.
Seul Toph Berna avait répondu positivement avec objectif le Brizon, sortie assez rapide car j’avais aussi donné rendez-vous aux nouveaux inscrits du club pour une formation progression sur corde à la grange en début d’après-midi.
Arrivés sur site, nous constatons que le ruisseau qui alimente le trou a un bon débit, effectivement ça coule pas mal dans le puits d’entrée. S’ensuit une très brève concertation pour savoir la suite à donner à cette sortie.
La curiosité l’emporte c’est l’occasion de voir ce que donne une crue dans le réseau.
On évite facilement la flotte dans le puits d’entrée, j’équipe la suite.
Ce n’est pas du tout la même histoire car la gerbe d’eau éclate sur la paroi et arrose copieusement l’accès au passage bas qui accède au P20.
On passe quand même pour voir si il y a moyen de continuer.
Ben non ! à l’endroit ou commence l’équipement du P 20, c’est une cataracte qui descend par les failles du plafond et un grondement rugit dans le puits, déjà pas mal gaugés, nous décidons prudemment de faire demi-tour.
Retour au gite où nous décidons de faire un tour au Ordons.
J’avais eu la bonne idée d’emmener une combi et une sous combi supplémentaires, un bonheur !5
Tof n’était pas retourné aux Ordons depuis le nettoyage au karcher auquel il avait participé en 2019.
Retour au gite et casse-croute au chaud et au sec.


Jean-lou