Le Trou du pic avec son capitaine Jean Luc Kammerer !

Un voyage dimensionnel Accompagné de Benoît, Jacky, Sarah, Cathy, Patrick, Michel

L’entrée bien gardée à la lisière d’une forêt. La descente se fait par les échelles fixes .

Sans Jean-Luc, nous aurions loupé plusieurs concrétions dont une en forme d’étoile, Nous en prenons plein les yeux .Notre aventurière du GCPM Sarah ose s’aventurer sans néoprène .
La sortie canoë s’annonce tumultueuse chacun fait son choix d’embarcation, Benoît a une préférence pour la bouée, Jacky pour la nage, Cathy fait demi-tour, Moi je me renverse du canoë, nous avons perdu Sarah, sans la néo Impossible de continuer .

Finalement Patrick est le seul sur le canoë, J’utilise quand même le canoë afin d’avoir quelques notions finalement J’y prends très vite goût, je me prends un peu pour Tony Estanguet .



Je croise Jean Luc au retour du lac, je le vois sortir de l’eau sans lumière dans le noir complet doté de pouvoirs tel que la respiration sous-marine, « Manipulation des âmes »… un peu comme Davy Jones dans Pirates des Caraïbes…. C’est l’image que je me fais en le voyant.

Patrick nous a conviés chez lui pour un repas, au menu soupe, spaghetti bolognaise et tarte aux pommes cannelle faites par Cathy.
Parlons de la soupe de Cathy, J’avais déjà goûté celle de Céline J’y mets la note de 10 sur 10 pour les 2 Excellente ! Au GCPM nous avons des nanas qui savent faire la soupe .

À bientôt pour de nouvelles aventures GCPM

Les photos ICI

Un grand Merci à Jean-Luc pour cette sortie

Michel





Le gouffre du Pont de l’Echelotte.

Dans le P23 photo Romain Venot

L’histoire humaine de ce petit gouffre d’initiation commença en 1974, lorsque des travaux routiers sur la RD 73 l’on mis à jour.

L’accès a alors été déplacé en bord de route pour ne plus gêner la circulation et il se fait depuis par un regard de visite.
La cavité figure à la page 32 du tome 2 des BDD. Elodie arrive de Lyon et nous covoiturons depuis Cléron direction Lanthenans. Quand à notre compère Romain, c’est à 1/4 d’heure de chez lui !

Aucun de nous trois ne connait ni même le local cité plus haut !
Elodie est d’abord septique… vous allez quand même pas me faire descendre là-dedans ? …Ben Si !

Evidemment, on est là pour s’amuser à faire de la photo !…et nous scrutons les angles potentiels pour sortir un cliché sortant du lot.
Les parois du P11 d’entrée sont assez rapprochées et ce ne sera pas évident d’en sortir une sans rien cramer. Par contre, la compo en plongée depuis l’extérieur est plutôt insolite. (ci-contre le P11)

Tout de suite derrière, un P16 spacieux se présente. Les parois sont partiellement concrétionnées et on tente des compos dans les 2 sens avec notre modèle préféré qui s’applique à apporter une belle dynamique à l’image.

Le P16, photo Guy

Après un passage descendant un peu intime… mais ça passe (on peut poser un échelon pour s’aider pour la remontée), on se retrouve devant la dernière et la plus belle verticale de la cavité : un P23 bien concrétionné qui qui n’est pas sans rappeler les puits qu’on peut trouver dans le sud de la France.

Elodie ne se sent pas pour le descendre et c’est Romain et moi qui alternerons les images.

Si ça vous tente d’y aller :
Eviter une météo pluvieuse car les eaux de la route y sont canalisées.
La cavité n’est pas brochée mais des grosses plaquettes fixées avec des gros gougeons sont en place.

(ci-contre le P23)

Le dernier fractio situé à 5 ou6 mètres du bas du P23 est bien chiant à passer …. peut-être prévoir un échelon pour plus de confort.



Guy

Sortie Pourpevelle

Participants :
Céline, Cathy, Patrick, Valentin, Manu, Michel

Rdv donné 9h à Soye Céline nous donne rendez-vous à 08h45 aux « Premiers sapins » pour un covoiturage ….. cherchez l’erreur ?

Nous récupérons Valentin à Baume-les-Dames
… évidemment prêt pour une déconnexion totale sans notion de temps .


Guidé par Patrick qui connaît bien les lieux, direction le delta de l’amazone de Pourpevelle 1. Nous arrivons rapidement au magnifique P33 équipé par Patrick. Passage par la galerie des gours , nous allons visiter la galerie Wéïtté sur la gauche, le réseau est immense et nous sommes impatients de patauger dans des eaux

translucides. De jolis gours et bassins s’offrent à nous .

Après le ressaut de 8 M le lac guano se franchit en vire, pour arriver à pourpelui 1 . Il nous faut passer un ramping de 70 mètres  !

Cathy passe les bassins sur les épaules de Patrick au retour, sans aucune difficulté pour lui sans doute grâce à une potion magique bien gardé par Cathy qui soudainement, elle aussi retrouve un regain d’énergie pour remonter le P 33 ! ! .

Valentin remonte le P 33 avec une frontale HS et sans frontal de secours …. une façon de procéder a un bizutage . Céline et Patrick sont aux déséquipement .
Nous avons tous apprécié cette sortie aquatique où il est préférable d’avoir une néo .

Ah, et n’oublions pas de dire que Céline a fait tomber la corde du p 33 ….. heureusement qu’elle était équipée en double ! .

Les photos de la sortie ICI


A bientôt pour de nouvelles aventures des taupes

Michel

Initiation dominicale 25 février 2024

Nous nous sommes retrouvés 4 ce dernier dimanche de février pour une sortie, ou plus exactement une balade karstique. L’idée était de découvrir ou redécouvrir quelques cavités simples pour reprendre contact avec le milieu souterrain en ce début d’année.

Yann, Benoît et son fiston Gabin et moi-même ont arpenté en particulier les grottes que nous avons utilisé ces dernières années pour les Journées Nationales de la Spéléo. Mes 3 comparses ne connaissaient pas vraiment ces cavités horizontales des environs. Nous avons commencé par la grotte Deschamps à Gonsans et ses beaux volumes. Quelques chauves-souris se trouvaient dans la salle d’entrée que nous avons traversée rapidement…

leur proximité avec l’extérieur, avec la présence de la lumière du jour à cet endroit est peut-être le signe d’un printemps précoce, car seulement 2 individus ont été repérés dans le reste de la grotte ! Puis départ pour Orsans via la vallée de la Grâce-Dieu avec un petit arrêt pour voir la cascade de l’Audeux en crue. Nous arrivons enfin à la Poue aux Chiots. Il n’y a jamais eu de JNS à cet endroit mais l’idée était de faire un petit puits pour permettre à Gabin de découvrir le descendeur et la remontée au Jümar. 5 mètres, c’était parfait. Nous rencontrons quelques difficultés pour l’équipement, car le frêne qu’on utilisait par le passé est peu fiable. Un grand Y entre 2 autres arbres a fait l’affaire. Nous sommes descendus jusqu’en bas de l’éboulis pour voir le petit laquet et les belles concrétions qui l’entourent, mais bien évidemment le passage bas donnant à la salle terminale était totalement inondé, et infranchissable !

Après le pique-nique sur une table vers la cabane de chasse locale (merci les copains d’avoir partagé, car j’avais oublié mon casse-croûte au gîte) nous partons en direction de Montivernage. Pas mal d’eau dans les petits gours de la grotte des Orcières et une belle balade sans encombre.

Retour à Montrond avec un arrêt aux grottes de Gennes pour conclure en beauté. Au total plus d’1 kilomètre parcouru sous terre, mais évidemment sans difficulté majeure,

une vraie promenade pépère !…


Benoît D

SORTIE du 10 Février 2024 jour de l’AG du GCPM

Pour ce CR, pas de photos mais le lien d’une vidéo de Christophe Berna :

youtube.com/watch?v=oMfF2ysLnvE

J’avais proposé la traditionnelle sortie avant l’AG.
Seul Toph Berna avait répondu positivement avec objectif le Brizon, sortie assez rapide car j’avais aussi donné rendez-vous aux nouveaux inscrits du club pour une formation progression sur corde à la grange en début d’après-midi.
Arrivés sur site, nous constatons que le ruisseau qui alimente le trou a un bon débit, effectivement ça coule pas mal dans le puits d’entrée. S’ensuit une très brève concertation pour savoir la suite à donner à cette sortie.
La curiosité l’emporte c’est l’occasion de voir ce que donne une crue dans le réseau.
On évite facilement la flotte dans le puits d’entrée, j’équipe la suite.
Ce n’est pas du tout la même histoire car la gerbe d’eau éclate sur la paroi et arrose copieusement l’accès au passage bas qui accède au P20.
On passe quand même pour voir si il y a moyen de continuer.
Ben non ! à l’endroit ou commence l’équipement du P 20, c’est une cataracte qui descend par les failles du plafond et un grondement rugit dans le puits, déjà pas mal gaugés, nous décidons prudemment de faire demi-tour.
Retour au gite où nous décidons de faire un tour au Ordons.
J’avais eu la bonne idée d’emmener une combi et une sous combi supplémentaires, un bonheur !5
Tof n’était pas retourné aux Ordons depuis le nettoyage au karcher auquel il avait participé en 2019.
Retour au gite et casse-croute au chaud et au sec.


Jean-lou

Jour de Grand Méandre (Dimanche 21 janvier 2024)

participants : Michel , Jean Lou et moi. Tous trois bien motivés pour faire une sortie un peu sportive.
Déjà 4 ans, au moins, depuis ma dernière sortie aux Biefs Bousset, l’une de mes premières en spéléo. Ma trouille rôde encore dans ce coin là, et depuis mon retour au Gcpm, je prends bien soin d’éviter l’endroit ( j’ai systématiquement aqua poney).
Ci dessous un extrait de mon CR de l’époque, et qui me fait bien sourire :

les roches sont glissantes et il me semble plusieurs fois ma dernière heure arrivée. Je
constate médusée que devant, Jean Lou virevolte allègrement d’un mur à l’autre, en chantant gaiement (‘en ce temps là je vivais dans la lune , les bonheurs d’ici bas….’). Il doit être de famille avec spiderman….
À l’arrière, Patrick n’est pas stressé pour un sou, Alexandre n’insulte même pas son paternel…En résumé , il n’y a guère que moi qui ne le sens pas DU TOUT, du tout, du tout, du tout, du….

Je me revois en sortir, et me promettre d’au grand jamais ne plus y remettre les pieds.
Jean Lou et Michel sont devenues entre temps des personnes de grande confiance, et mon pas est plus sûr. La neige retient l’eau en surface , les conditions sont plutôt favorables.
Passées les rangées de glaçon de l’entrée, il y a peu d’eau , et nous sommes vite au chaud et relativement secs. En cours de descente, jean Lou nous fait une petite démo :’descente d’un acolyte en frein de charge, que nous mettons en application sur (ou plutôt sous) le champ, avec lui comme cobaye !
Un petit repas vite avalé et nous attaquons dare-dare ce fichu méandre.

Une vraie satisfaction de constater qu’il me paraît maintenant tout à fait franchissable, avec un peu de concentration. Je n’en sortirai ni terrorisée, ni épuisée.

Jean Lou virevolte toujours devant , c’est remarquable, mais son répertoire n’a toujours pas changé lui non plus, ce qui est plus discutable. Enfin, ce sont ‘les bonheurs d’ici bas’, dirons nous… Michel est à son habitude, à l’aise, de bonne humeur et de compagnie douce et gaie. Au retour , nous croisons une équipe de bourguignons parmi lesquels je reconnais Tom, un formateur du stage filles.
Et voilà, encore un sacré bon dimanche !
PS : je ne peux pas me retenir de joindre aussi les photos de juillet 2019, je crois bien que moi non plus, je n’ai pas tellement changé : j’étais déjà bien gratinée !


Céline

Sortie hivernale à la Baume des Crêtes (Mardi 9 janvier )

Assurément il faut être un peu fou pour envisager une sortie par cette météo.
Michel , Jeroen et moi le sommes apparemment .

Jeroen est un ami de Michel, belge de nationalité, aventurier dans l’âme et de passage une semaine dans le Doubs avec comme objectif de faire des sorties spéléo.
Il ne faut pas traîner pour s’habiller ce matin là sur le plateau glacé de Déservillers, les pieds dans la neige et les mains gelées pour équiper le puits et la vire
d’entrée. Mais une fois à l’intérieur , nous sommes très largement récompensés de cet
effort et passons une belle journée de crapahutage, en prenant le temps d’explorer les
recoins

(à chercher l’accès à la salle des suisses et à la salle Domergue) et de faire
quelques photos .

Nous poussons jusqu’à nous trouver bloqués par la flotte, au bout
de la galerie des chinois.

Sortie agréable , fluide, dans une ambiance toute douce et sereine, agrémentée
par l’accent chantant (et les expressions rigolotes) de Jeroem tout de suite adopté
comme camarade du Gcpm.
Nous émergeons du gouffre à la tombée du jour, dur retour au froid et à la
réalité.

J’ai passé un super moment , tellement plus riche que sous un plaid dans un canapé !


Céline

Le Gouffre Jacky Gauthier se dévoile.

Il y a quelque temps Agnès Barth nous avait déjà donné l’idée d’aller faire de la photo dans le P15 du gouffre du Seu et nous n’avions vraiment pas été déçus.
Elle remet le couvert en nous suggérant une autre cavité également explorée par le groupe spéléo alsacien, en 1962.

Jean-Lou y était déjà allé avec Xavier en mai 2018. Ils avaient rédigé un CR à l’époque :
https://speleo-gcpm.fr/la-chasse-au-tresors-gouffre-jacky-gauthier/

En voyant la topo, on peut dire que le gouffre se résume principalement en une verticale de 55 mètres, si l’on excepte le puits parallèle et les tentatives de prolongations au fond.

La verticale se présente en éteignoir (elle va en s’évasant) et l’on prend pied sur un espace plat de 9X 3 m environ. De là, on devine la lumière du jour.
Je profite que mon fils Gauthier soit en congé pour le convier.
Daniel s’est rendu sur place 3 jours avant pour le localiser.

Vendredi est le bon jour, pas de chasseurs… on est quitte de se retrouver au milieu d’une battue !
La barrière du début du chemin blanc n’a pas de cadenas et il n’y a aucun panneaux: on continue pour se stationner 900 mètres plus loin au niveau d’un carrefour et avant un léger virage.


Il suffit d’emprunter la travée se présentant à droite sur 130 m et on aperçoit l’aménagement en fer surplombant le gouffre à 20 mètres sur la droite.

C’est Gauthier qui équipe. Le départ est vraiment confort avec cet assemblage de tubes formant une sorte de potence dont l’assise inspire confiance.
A -3 mètres, il arrive au niveau de l’évasement pour tomber sur 2 spits en bon état. 9 mètres plus bas, un fractio (2 spits aussi) est judicieusement déporté à droite car ça parpine un peu au-dessus du puits.
Un ultime fractio 20 mètres plus bas scinde les 40 mètres qui reste en deux.
Comme aucun de nous trois n’avait jamais mis les pieds ici, on l’a équipé en double pour les besoins photos. Cette anticipation s’avérera inutile car c’est surtout la partie basse qui est esthétique et on l’a photographie depuis le bas.
La descente est longue mais on n’est jamais bien loin de la paroi.

En bas, il semble bien que d’autres clubs ont entrepris des travaux pour tenter de prolonger ce début très prometteur mais sans grands résultats pour le moment.
Daniel remonte en premier et je tente de le mettre dans la boite pour avoir une idée de ce beau puits.

Daniel a apporté un appareil pour mesurer le CO2 et les résultats se sont avérés bons.

Une belle après-midi passée ensemble avec Gauthier pour boucler cette riche année 2023. (Gauthier n’avait plus refait de spéléo depuis un bout de temps.)



Guy

9/10 décembre stage féminin à Francheville

Première fois pour moi , deuxième pour Sarah qui avait déjà pu expérimenter la première

cession de ces stages féminins avec Cathy à Montrond cet été. Les initiatrices de ces brillantes initiatives sont toutes deux bourguignonnes ( Anissa et Marion) et ont à cœur d’aider les filles à progresser et de les faire se rencontrer.
Nous sommes hébergées au gîte spéléo de Francheville, petit patelin tout riquiqui qui , tout comme Montrond , se trouve être le centre géographique de nombreuses cavités .

C’est très cosy et la chaleur et la convivialité du lieu font vraiment contraste avec la dureté des conditions météos du week-end. Point de Benoît ici mais Alain est aux fourneaux et on se régale aussi !


Des questionnaires à propos de nos attentes et des techniques que l’on aimerait travailler avaient été collectés auparavant et le lendemain , nous avons été (bien !) classées par binômes , chaque binôme ayant son propre formateur, et sa propre cavité.

Pour ma part j’avais exprimé vouloir mieux maitriser l’équipement et apprendre des
techniques d’auto secours. Chose faite avec Clara et Tom comme formateur le samedi au gouffre de la combe de Miollans . Puis en grange en fin d’après midi , passage de nœuds, balancier grande longe et balancier pédale crollée avec Valérie, seule femme formatrice, Tom , et Paul , champion de la manœuvre en moins de 3 minutes.
Soirée sympathique au gîte , bien au chaud et surtout et enfin au sec !

Le lendemain je fais équipe avec Violaine . Paul est notre guide au Neuvon, dont la beauté m’avait été vantée par Sarah.
Magnifique cavité et encore de nouveaux apprentissages, tout en sourires. Dire que j’ai bien failli laisser la fatigue avoir le dessus et renoncer ce matin là !


En conclusion, on peut vraiment dire que de nouvelles choses ont été acquises et de belles personnes rencontrées (par exemple un personnage comme Rémy Limagne) , grâce à la bonne volonté et à l’énergie de ceux qui ont donné de leur temps pour que tout cela puisse avoir lieu.

Un grand merci à eux ! Une autre cession est à l’étude pour le printemps et si cela se concrétise je compte bien en faire partie !

Céline