Archives mensuelles : octobre 2018

La source de l’Ain……vide.

Sortie photo insolite avec Franck, Daniel et Guy

Juste avant que les pluies ne reviennent « enfin », Daniel est allé vérifier les niveaux d’eau à la source de l’Ain.
D’ habitude, à l’étiage, on bute sur un plan d’eau au moment où l’on quitte la lumière du jour, mais là, rien, la voie est libre.
Il descend jusqu’ à -35 m et progresse sur une centaine de mètres en croisant ici ou là, quelques flaques.
Sans tarder, Daniel nous contacte pour nous faire partager ses émotions.

La pluie salvatrice est annoncée pour ce week-end … je parviens à me libérer et nous voilà partis ce vendredi pour une séance photo insolite dans un endroit où normalement, on a 35 mètres de flotte au-dessus de nos têtes !

Je m’attends à une ambiance austère et lugubre. Il n’en est rien. La roche a une couleur rouge inhabituelle. A part au niveau de l’entrée où les pierres sont polies, on progresse dans un dédale de blocs de bonnes dimensions.

Ce qui est frappant dans cette visite, c’est le fil d’Ariane qui nous accompagne de bout en bout.
A mi- parcours, on longe un beau plan d’eau claire sur notre gauche.
A la lumière de nos lampes, on compte une demi-douzaine de truites qui se sont fait piéger là, au moment où la source a cessé d’être active.

Au bout d’une centaine de mètres, on bute sur un puits noyé. Dans ce secteur, il y a aussi des escalades possibles mais nous n’irons pas plus loin.

Au retour, on croise des randonneurs qui habitent près de la confluence entre l’Ain et le Rhône et ils se demandent s’ils sont bien à la source de la rivière d’Ain ! En fait, il y a des arrivées d’eau dans le lit de la rivière, en aval de la source.

Presque tous les ans, il y a une période d’étiage où l’entonnoir d’entrée est vide. Ce qui est bien moins fréquent, c’est de pouvoir pénétrer aussi loin les pieds au sec.

On aura croisé beaucoup de monde pendant cette séance photo.

 

Certains iront même un peu plus loin quand on leur a dit qu’il y avait des truites !
Tous avaient envie de taper la causette, ce qui nous a bien changé puisque d’habitude, on ne voit personne.

 

Ce site karstique à vraiment deux visages complètement différents, ce qui le rend unique dans notre belle montagne jurassienne.

 

Photos + cartes postales anciennes   ICI

Verneau, la revanche

Verneau, la revanche !
Sortie GCPM du 13 octobre 2018

Avec la plume de Xavier, voici le CR de cette magnifique traversée. Xavier est un amoureux du Verneau (il a déjà fait la traversée 7 ou 8 fois). Ce fut un réel plaisir et un grand confort de l’avoir pour guide. Le fait de traverser ainsi la montagne donne à cette sortie un goût d’aventure qui créer des liens d’une belle intensité. MERCI à toi !

Le lien de la première tentative en novembre 2017 :

Verneau : trop d’eau !

La veille, préparation du matériel, et là, c’est le drame. mon accu de scurion a pris l’eau au barnum de Ste Catherine. C’est un signe ! Déjà la dernière fois que nous avions tenté la traversée, puis abandonné en raison du niveau d’eau au tube en U, mon accu Scurion avait pris l’eau la sortie précédente. Ah non, la météo est au beau fixe, le niveau est plus que l’étiage quinquénal, hors de  question de ne pas y aller. Je fonce à la fermeture de GEANT à 20h45, acheter quelques piles 9V pour la Scurion !
Le RDV était fixé à 06h30 aux biefs. Tout le monde est à l’heure. Nous serons finalement 5 : Florent, Gauthier et Guy DECREUSE, Etienne PERREAU et moi.
Nous avons au préalable posé nos affaires de rechange dans les voitures du Clan DECREUSE, laissée la veille à NANS SOUS ST ANNE. Un petit jeu de piste de Guy nous permet de trouver très rapidement les clés !
Le temps de s’équiper, et nous rentrons sous terre à 07h00 ! Ponctuelle, l’équipe. Nous avons des vivres pour tenir largement plus de 20h, et prévoyons de faire la traversée en 15h. Je conviens que si le rythme de progression est similaire à la dernière fois, nous mettrons probablement 12 heures.
Les puits des Biefs ont préalablement été équipés par Thomas JOUNIN, Philippe MEYER et Pascal ??? Un grand merci, ça gagne franchement du temps. Soudain, une bretelle du kit de Florent casse. C’est un signe ? Ah non, déjà la dernière fois où nous avions fait demi tour ! On a dit qu’on la faisait cette fois la traversée. De toute façon, Gauthier est chaud comme la braise, descendant les biefs torse nu !
En bas des puits des biefs, nous enfilons nos néo, Etienne, courageux avec son bas de néo depuis le départ, répare la sangle du kit. Nous arrivons dans les voûtes mouillantes, avec un niveau d’eau 20cm inférieur à d’habitude.
Les Patafouins dans la foulée, le siphon en apnée franchi, nous arrivons au tube en U, où il reste encore de l’eau ! La sonde est toujours immergée.
Arrivée record à la salle du Bivouac à 10h30 ! Petite bouffe chaude, et nous repartons à 11h00 pétante. Ils veulent vraiment taper un record !
La progression avance à bon rythme, dans un Verneau que je n’ai jamais vu aussi bas. Nous passons par le vieux fou.
Vers 13h30, nous voilà déjà au petit négro,  après avoir passé le bassin merdique, dont tout le monde a pu comprendre pourquoi il s’appelle ainsi. Un peu d’eau, quelques barres de céréales, et nous voilà repartis. Je conseille à tout le monde de garder la néo pour passer le laminoir argileux post puits du ballot.
Arrivés salle Belauce, Gauthier, qui file comme le vent monte directement en haut. Pas grave, comme nous avions prévu de rendre visite au tripode. La fatigue commence à se faire sentir, et je n’y suis allé qu’une fois. Je pense reconnaître un départ pouvant correspondre : Gauthier et Etienne s’engagent dedans. Il n’auront malheureusement pas trouvé ce beau tripode. On repart.
On a eu bien chaud, notamment aux puits du légionnaire et du ballot. Arrivés au laminoir argileux, il est à sec. Nous nous gaugeons de boue, histoire d’être prêt à se rechanger juste derrière ! Super ! J’avais bien dit qu’il fallait garder la néo! La sonde était également hors d’eau à cet endroit.
Il est aux environs de 16h00. Petite bouffe chaude, on repasse en sous combi et on repart.
Nous poursuivons, avec quelques crampes qui arrivent parfois et nous voilà bientôt à la main courante en câble toute neuve ! On définit l’ordre de remontée pour se seconder dans le boyau du GSD et on s’aperçoit vite qu’il y a moyen de sortir en moins de 12h. Le pari est pris et on accélère le pas, pour franchir la sortie de Baudin à 19h00. Pari rempli ! Nous disposons de suffisamment de  nourriture pout  rentrer par les Biefs, mais étonnamment, nous décidons unanimement de regagner le village!
Quelle belle sortie, surtout après notre échec sur niveau d’eau trop haut l’année dernière. Nous savourons d’autant plus cette traversée menée à bon rythme, sans speeder non plus, mais en privilégiant des pauses courtes, pour ne pas se refroidir. Il est également certain que le niveau d’eau très bas du Verneau a facilité notre progression, de même que le départ matinal.
Quel bonheur également de sortir de jour !
Encore merci à tous et bravo à tous.
Mes cuisses et mes épaules pensent également encore à vous !
Xav

Perte amont des Biefs Bousset – C’est la fin ! 25.08.2018

Après une ultime séance de désobstruction, Didier et Thomas arrivent au fond de la perte amont des Biefs Boussets .
La suite n’est donc pas là, mais pourtant, avec le dégagement de ce puits, le volume absorbé en temps de pluie est beaucoup plus important.
Nous imaginons donc qu’il existe bien un réseau à découvrir.
Nos espoirs se déplacent dorénavant dans le puits parallèle.
Les séances vont donc se poursuivre dans ce nouveau diverticule, mais les équipements en place ne sont plus necessaires.

25 Aout, la petite équipe habituelle se retrouve donc pour le démontage du palan et de l’infrastructure de surface.

Benoit a pu se libérr quelques heures et c’est avec un grand bonheur il vient nous donner un coup de main

Nous profitons de cette séance pour lever la topo ce cette cavité…. qui ne va pas manquer de se remplir des alluvions chariés par le ruisseau

A midi, tout est démonté et la topo est levée. Le fond est à -14m

Mais la fin d’un chantier en annonce un nouveau.
Début d’après midi, nous allons décharger toute cette ferraille du coté de la Bergeronnette…. pour de nouvelle aventures !

Affaire à suivre

La topo ici

Christophe

À propos de la Combe du Creux

Mi-novembre 2017

Investiguer un siphon peut être vu comme un voyage. C’est un voyage de la seule première vers une étude plus soutenue, matérialiste et scientifique aussi bien qu’esthétique. C’est un passage de la lumière à l’obscurité, ensuite à nouveau vers la lumière mais avec une humeur différente.
Les couleurs principales de la palette ne sont pas les mêmes que dans des endroits moins éloignés. Au lieu de se tenir debout sur la terre, dans un environnement chaud, il faut palmer dans l’eau, sous terre, vivre dans un environnement plus froid.
Enfin, même si visiter un siphon est toujours merveilleux, c’est d’extension limitée, il n’y a pas « plein de temps » comme dehors, au lieu de cela l’horloge avance à chaque respiration.

L’entrée

Un lieu exotique rêvé à l’interface des mondes intérieur et extérieur

Mai 2017

Le niveau d’eau fluctue en fonction de la météo.

Le niveau le plus bas est atteint en été, cependant que des crues peuvent survenir après les épisodes pluvieux, rendant la plongée plus difficile ou impossible (davantage de décompression, moins de visibilité).

 

Mi-novembre 2017

 

 

Quelle que soit la saison, le bleu-vert (turquoise) contraste avec des nuances de la couleur opposée ; cette palette est très différente de vues plus classiques.

 

Les arbres vues depuis l’entrée suggèrent différents sentiments, selon l’heure et la saison.

La teinte verte, qui est importante au photographe, va du vert émeraude sombre à des nuances jaunâtres plus claires.

Fin août 2017

C’est une des dernières choses que l’on voit en entrant sous terre et une des premières vues après la plongée.

Fin août 2017, durant un étiage extrême

 

Les jours de pluie, lorsqu’ils n’empêchent pas de pénétrer dans la cavité, rappellent l’origine de l’eau. Sans eau, la palette serait certainement plus terne.

La lumière peut pénétrer au travers de l’eau transparente et se réfléchir sur la roche, donnant des nuances turquoise qui se mélangent avec d’autres reflets à la surface.

L’eau opaque, pendant ou juste après les crues, a une couleur plus marquée. Les ombres deviennent plus importantes que les reflets.

 

Les formes pouvant être vues dans la cavité (« Spéléothèmes »)

juillet 2017

Un monde étrange, parfois sans dimension ou dépourvu d’échelle.

Il y a un seul endroit dans le siphon où une surface libre peut être atteinte, au sommet d’un puits noyé.

Ailleurs, seules de minces bulles d’air peuvent être piégées sous le plafond où elles accentuent la corrosion, même dans la zone profonde.

Parfois elles ressemblent à des miroirs de mercure ou d’argent. Parfois on peut deviner des reflets de la galerie à travers une eau claire. Ce ne pourrait pas être un refuge en cas de problème.

Mi-août 2017

La cavité contient plusieurs dépôts d’argile.

Une forme fragile, peut-être une stalagmite d’argile, suggère que cette zone n’a pas toujours été noyée. L’approcher et la mesurer demande un bon équilibrage ; un simple coup de palme ou de doigt la détruirait irréversiblement.

Juillet 2017

Au début de la zone profonde, un autre dépôt d’argile correspond à la boue qui a coulé d’une galerie secondaire il y a longtemps. Le dépôt a été labouré par les bouteilles relais des plongeurs.

Plus on rentre loin dans la cavité, moins il est facile de photographier des formes intéressantes, à cause du manque de temps.

 

Des galets et des marmites suggèrent que cette partie de la cavité n’a pas toujours été noyée.

Une ligne sur la carte géologique indique que la lithologie change de calcaire à marno-calcaire ; sous terre cette ligne peut être touchée.

août 2017

Des coups de gouge peuvent être trouvés dans plusieurs endroits de la cavité.
Les mesurer permet de reconstituer des écoulements passés et d’alimenter des modèles numériques.

Des coups de gouge « bi-dimensionnels » très particuliers peuvent être observés et mesurés. Ils pourraient correspondre à des cannelures (formées lorsque cette partie de la cavité était exondée) guidant la formation des coups de gouge.

La cavité contient beaucoup d’autres formes intéressantes, qui demandent de la disponibilité pour les observer.

La galerie :sentiments et formes

Une vraie vie en liberté

Août 2017

Photographier sous l’eau sous terre pendant l’action nécessite de combiner plusieurs images pour récupérer suffisamment de lumière.

C’est l’équivalent d’une très longue exposition en photographie argentique.

L’appareil photographique est fixé sur un trépied et le plongeur éclaire la galerie avec ses lampes.

Une eau suffisamment claire peut être trouvée seulement en été.

juin 2017

En quelques dizaines de secondes, l’environnement peut changer complètement, l’eau devenant opaque au point de perdre l’appareil photographique (ce qui est arrivé deux fois).

La galerie principale n’a pas toujours une section classique, elliptique et « propre ».

Des dépôts d’argile et des formes de corrosion sont présents dans différents endroits.

L’existence d’un petit canyon suggère que la partie profonde de la cavité n’a pas toujours été noyée.

 

Aucun rayon de soleil ne peut rentrer dans le siphon. Apporter un éclairage artificiel permet de « peindre » depuis le noir, ce qui est exactement le contraire de l’aquarelle.

Mi-août 2017

Malgré le fait que cela ne corresponde pas à l’esthétique attendue par une majorité, ne pas apporter trop de lumière et préférer des expositions uniques peut être meilleur dans certaines circonstances.

Parfois cela transmet une humeur plus proche de l’expérience réelle.

 

Pour les profanes, il y a certainement peu de différence entre explorer un siphon ou juste le pénétrer. Une photographie appartient à une série que j’avais plein de temps pour réaliser.
Quelques secondes après avoir pris la seconde image, je manipulais le dévidoir dans une galerie secondaire que j’explorais à -44 m. La visibilité est devenue nulle et après quelques mètres sans amarrage naturel je rebroussais chemin, avec les deux mains sur le fil.

Toutes les photos   ICI

Pierre BOUDINET

Journées Nationales de la spéléologie 2018 – Gonsans – Grotte Deschamps

Grotte Deschamps – Commune de Gonsans

Samedi 6 et Dimanche 7 octobre 2018 de 10 à 17h non stop

 


Depuis plus de 10 ans,  vous êtes des centaines à venir partager notre passion du monde souterrain le temps d’une petite ballade accompagnée

Cette année, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir la grotte Deschamps sur la commune de Gonsans

 

Par son accès facile, La grotte Deschamps est connue depuis toujours par les habitants locaux.

L’éclairage donne une toute autre dimension aux volumes, et même ceux qui pensent bien la connaitre sortiront surpris et certainement émerveillés !

La grotte se développe sur environ 400m. Son accès en fond de doline sera aménagé par des mains courantes et des marches d’escalier.
Proche de l’entrée, le cheminement dans les zones concretionnées sera également aménagé.
La suite du parcours est facile et les enfants pourront « gambader » librement.

Les spéléos locaux vous accompagnent par petits groupes pour une visite commentée
Sa géologie, son histoire et ses concretionnements n’auront plus de secret pour vous.

 

Pour les plus téméraires, une initiation spéléo sur corde sera proposée (places limitées)

Comme équipement, il est bon, de prévoir de bonnes chaussures ou des bottes.
Nous vous équipons d’un casque pour la sortie
La visite est accessible à toute personne ayant la condition physique pour une petite randonnée pédestre. Il n’y a pas de limite d’age.

Pour les enfants, un jeu de « mini chasse au trésor » est organisé durant la visite

En fonction de vos questions la visite durera entre 1/2 heure et 1 heure. (estimatif)

A noter que même en cas de fortes pluies, la grotte complètement fossile ne présente aucun risque pour les visiteurs.

Quelques photos cliquables des JNS en 2017 à Gonsans

           

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Camp GCPM 2018 à Brengues (LOT) Du dimanche 29/07 au jeudi 09/08/2018

(Valérie, Sylvain, Isadora, Rémi, Joëlle, Hugues, Rémy, Sandrine, Christophe, Emilie, Emma, Lisa, Benoit, Guy, Christine, Jacky, Solange, Fred, Maloïs, Olivier, Jean-Marc, Damien, Martine, Jean Lou, Gérard, Arlette, Benoit V, Stéphanie, Gabin, Soline)

Décision est prise lors de l’AG de janvier, cette année, notre traditionnel camp d’été se déroulera dans le Lot.
Nous sommes une trentaine de participants à nous inscrire.
C’est en commandant le topoguide des cavités du coin au CDS 46 que les spéléos locaux nous ont gentiment suggéré plusieurs campings bien placés. Celui de Brengues semble parfait : de l’ombre en profusion, le Célé à nos pieds, un coût modéré et plein de choses à voir et à faire aux alentours ….que demander de mieux.
Le camp commence avec quelques péripéties. La famille Raguin arrive avec un jour de retard mais ce n’est pas la ponctualité légendaire de Christophe qui est en cause ! Aux environs de Lyon, un pneu de la remorque explose sur l’autoroute. Heureusement qu’en attendant la réparation, la famille Jeannin se propose de les héberger chez eux.

 

Lundi 30 : Igue de Diane ou du drapeau + repérage Planagrèze et Goudou (Guy)

Damien, Jacky, Jean-Marc et moi-même.

Histoire de se mettre en jambes, nous optons cette igue perdue au beau milieu de la Braunhie. Après quelques hésitations, nous parvenons à en trouver l’entrée.
On descend un beau puits d’une trentaine de mètres en forme de croix.
Au fond, le développement horizontal n’est pas très important mais bien concrétionné. On improvise une petite séance photos.
On a l’impression d’être un peu coupé du monde dans ce paysage qu’offre la Braunhie. Il y règne un grand silence renforcé par l’aspect désertique des lieux.
Comme on a du temps, on va repérer ensuite l’entrée de l’igue de Planagrèze avec sa fameuse rivière suspendue.
Il y a un autre trou qui ne figure pas dans notre topoguide et que certains avaient déjà fait à un autre camp : L’igue de Goudou.
Avec le peu de renseignements qu’on a, on décide de se rendre sur place pour connaitre les modalités d’autorisation. Nos recherches ressemblent à un jeu de piste mais on finit par avoir les coordonnées des bonnes personnes à contacter.

Mardi 31 : RDV manqué avec la Pucelle (Guy)

Christophe, Damien, Joëlle, Jean-Louis, Jean Marc, Jacky, Isadora, Rémi, Sylvain, Gérard, Benoit D et V et moi-même.

 

 

Nous étions pourtant nombreux à vouloir la découvrir, cette grande classique du département.
Hélas, quand nous arrivons sur place, le temps commence à se couvrir et devient même orageux par endroits.
Météociel nous dit que tout va bien, mais les images géo-radar de Damien Nous confirment le contraire.
Nous abandonnons. Retour au camp pour certains et visite de Rocamadour pour d’autres.
L’après-midi, nous décidons tout de même de faire de la spéléo ; je propose d’aller visiter les grottes du Blaireau et de la Racine, 2 classiques d’initiation pas très éloignées. Il nous faut juste un accord oral du proprio.
Malheureusement, après un passage chez Kalapca Loisirs, nous apprenons que toutes les grottes du secteur de Conduché sont privées et réservées exclusivement aux groupes accompagnés de professionnels en période estivale ….décidément, pas de bol aujourd’hui !

Du coup, je propose un plan C et nous allons visiter le chemin de halage de Bouziès puis retour par le port de Cajarc

Mercredi 01 : Pech Merle, Re-chemin de halage et Saint Cirq Lapopie

Benoit nous avait mis l’eau à la bouche dans son compte rendu printanier. Il nous avait vanté la beauté de cette grotte touristique renfermant d’authentiques peintures rupestres (ce qui devient de moins en moins fréquents de nos jours). Les centres d’intérêt sont vraiment abondants et variés. Nous sortirons ravis de cette visite. Tourisme au programme ensuite avec Saint Cirq Lapopie.

Après souper, une bonne partie d’entre nous ira à la nuit des étoiles, une manifestation pour justement observer le ciel dans les hauteurs de Marcilhac sur Célé.

Jeudi 02 : Pucelle 2 (Guy)

Emilie, Lisa, Benoit D et V, Joëlle, Christophe, Gérard, Sylvain, Isadora, Rémi, Jean-Lou, Jacky, Damien, Jean-Marc et moi-même.

On remet le couvert pour la Pucelle et cette fois–ci sera la bonne.
Vu qu’on est une quinzaine de personnes, on se scindera en 3 groupes :
Une équipe aura pour objectif d’aller au fond, une autre moins loin et enfin ceux qui accompagnent les photographes.
Ceux qui vont le plus loin partent devant et équipent. Quand on arrive devant la première verticale, pas de corde en place !! Pourtant, le groupe qu’on a doublé (et qui nous redouble) ne les a pas vu non plus ! Bon mystère ….

 

Après ¼ d’heure, les voilà qu’arrivent …nos compères s’étaient égarés dans des conduits boueux.
A part dans les trous touristiques, je crois bien que je n’ai jamais croisé autant de monde sous terre…des groupes payants (ou pas) en profusion.
La roche est à la fois belle et austère avec ses teintes sombres. La progression devient de plus en plus aquatique mais reste aisée.
Pour ce qui est de la séance photo, c’est le grand luxe : Un vrai studio souterrain avec plein d’assistants qui font tout ce qu’on leur demande ! Merci à eux.

Vendredi 03 : Grotte de Combe Cullier  (Guy)

Benoit D, Benoit V, Gabin, Jean-Marc et moi-même

Après la visite de Rocamadour, nous rejoignons Benoit qui pique un roupillon sur le parking de la Grotte de Combe Cuiller.
Gabin attend ce grand jour avec impatience, depuis le temps qu’on lui promet !!
L’entrée de la grotte est barrée par des centaines d’Opilions (ou araignées faucheuses) Elles sont là, concentrées au plafond, à l’endroit précis où la température change.
On a tous très peur mais heureusement, Gabin prend son courage à deux mains et nous ouvre le chemin. (Merci à lui)
Après quelques hésitations, on débouche dans une magnifique conduite forcée, et fait rarissime, il y en a une autre qui lui est parallèle.
On cherche un volontaire pour poser sur les photos. Là encore, Gabin répond présent…du coup, la galerie sera énorme !!

Samedi 04 : Igue de Goudou, sans néo  (racontée par Jean-Louis)

Participants : Damien, Guy, Jacky, Benoit, Rémi Lapeyre, Jean-Marc, tof et moi-même.

 

 

J’avais gardé un souvenir émerveillé de cette rivière souterraine que nous avions fait une quinzaine d’année auparavant.

Comme elle se trouve sur une propriété privée, il nous a fallut obtenir diverses autorisations dont une auprès du club spéléo qui gère la cavité.
Je les remercie ici pour leur gentillesse et leur amitié.

Nous nous équipons au bord du trou. C’est là que Guy s’aperçoit qu’il a simplement oublié son baudrier, comme la sortie commence par un P40 ça devient compliqué.

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Gentiment Jacky lui passe le sien, acceptant ainsi de nous attendre pendant des heures sous une canicule épuisante.
Damien équipe, j’encadre Rémi à la descente car c’est sa première grande verticale avec fractios, il s’en sort très bien et arrive tout fier en bas.
Les spéléos nous avaient conseillé de visiter des galeries supérieures dans lesquelles il y avait des traces de cheminement d’ours au sol.
Après bien des péripéties (escalades, progression sur cordes en place, montées, descentes dans des galeries « paumatoires »). Nous nous retrouvons dans la rivière sans avoir vu les fameuses traces d’ours.

Nous nous engageons dans l’aval de la rivière sans néoprènes dans une eau translucide mais bien froide quand même, quelques bassins profonds sont équipés de mains courantes, mais cela ne nous empêche guère d’être trempés complètement. Rémi se plaint du froid, il faut dire qu’il n’a même pas de sous combi, ni même de tee shirt sous le bleu qui lui sert de combinaison.

Nous faisons donc demi-tour, ce qui nous arrange bien aussi, car nous commencions à « cailler » sérieusement. Retour vers la surface ou la température nous fait regretter instantanément la fraicheur de la rivière.
Arrêt à Gramat où une petite bière avec de la buée autour du verre conclut agréablement cette superbe sortie.

 

 

Dimanche 05: Igue de Cuzoul de Sénaillac  racontée par Gérard

Emilie, Isadora, Rémi, Sylvain, Damien, Jean-Louis, Gérard, Guy, Jean-Marc, Jacky

Guy avait repéré cette cavité intéressante, tant pour une visite classique accessible aux débutants, que pour son intérêt pour les photographes. C’est donc avec un double objectif que nous partons vers ce petit gouffre.

Nous trouvons assez facilement l’entrée grâce aux photos aériennes et constatons que cette Igue est très fréquentée et son accès favorisé par le CDS du Lot.

Jean-lou et Damien équipent en double le puits d’entrée et nous descendons rapidement pour installer appareil photo et éclairages.

La base du puits d’entrée nommée « le vélodrome » est particulièrement photogénique et nous multiplions les prises de vue pendant la descente des spéléos.

La visite du petit réseau bien concrétionné est un plaisir tant pour les photographes que pour les néophytes qui profitent pleinement de l’expérience des nombreux initiateurs présents…

Au final une sortie sympa qui nous a permis de profiter pendant quelques heures de la fraîcheur du milieu souterrain par ces temps de canicule.

 

Lundi 06: Rando commune au bord du lac du Tolerme vers Sénaillac Latronquière…. puis tourisme (visite Cardaillac , Figeac et Espagnac Sainte Eulalie.)

C’est Gérard qui s’y colle pour trouver une rando commune qui soit adaptée au plus grand nombre, avec un coin de baignade si possible.
Après une reconnaissance sur place, c’est validé, nous iront vers le Nord Est autour du lac de Tolerme. Au bout d’une bonne heure, on se scinde en 2 groupes pour ceux qui souhaitent monter plus haut.
L’après-midi est encore plus cool avec pique nique , baignade et sieste au programme.

 

Mardi 07: Sortie Kayak de Brengues à Marcilhac sur Célé. + Goudou 2

Descente du Célé en canoé
(Valérie, Sylvain, Isadora, Rémi, Joëlle, Hugues, Rémy, Sandrine, Christophe, Benoit, Guy, Christine, Solange, Fred, Maloïs, Olivier, Emilie, Emma, Lisa, Jean-Marc, Martine)

Valérie prend les choses en main pour organiser cette descente d’une dizaine de km entre Brengues et Marcilhac sur Célé. Les 2/3 du camp répondent présents. On embarque directement au niveau du camping !

Les niveaux d’eau sont bas mais au final, cela ne frotte pas tant que ça.
Le parcours est plutôt à l’ombre et c’est bien agréable. Vu la distance à parcourir, on prendra notre temps

 

 


Goudou : le retour ! (raconté par Jean-Lou)
Avec Jacky, Benoit Velten, Damien et moi-même
Un peu frustrés de la dernière sortie où nous n’avions pas fait l’amont ni l’aval jusqu’au siphon, nous revoici donc dans la rivière, équipés de néoprènes cette fois, et cela change complètement la donne, que du plaisir !

 

Nous commençons par l’amont que nous n’avions jamais visité, même il y a une quinzaine d’année en arrière, c’est vraiment sublime, des parois très cupulées de superbes marmites, tout cela dans une roche très blanche et dans une eau cristalline.
Arrivés au siphon nous faisons demi-tour pour aller terminer notre visite de la partie avale. Jacky ne souhaitant pas aller avec nous, remonte à la surface tranquillement à son rythme.
Nous nous apercevons alors que nous nous étions arrêtés lors de notre visite précédente à une centaine de mètre du siphon aval.
Retour à la surface et à sa canicule où nous retrouvons Jacky qui vient de sortir.
Arrêt traditionnel à Gramat pour la pause bière (on conseille aux vieux de s’hydrater pendant les canicules, conseils que nous suivons rigoureusement, mais comme on ne nous a pas précisé avec quel liquide !)

Mercredi 08: Igue de St Sol (Guy)

Emilie, Christophe, Jacky, Damien, Jean-Lou, Jean-Marc et moi-même

Pour finir le camp en beauté, on programme cette très belle classique située dans le prolongement de la grotte touristique de Lacave.
Plusieurs d’entre nous y sommes déjà allés à un autre camp (1996 ou 2004).
Emilie est des nôtres et elle se débrouillera comme un chef dans le P60 d’entrée.
Cette cavité a vraiment tout pour plaire : un beau puits de grande ampleur, des méga-volumes avec parfois, un sol parfaitement plat,
des excentriques en forme de dents de cochon, de très grosses concrétions … et pour couronner le tout, un espace modelage d’argile des plus insolites.
On fera les photos au retour pour pouvoir donner une idée globale de la cavité, car les spots sont nombreux et variés.
Pour le casse-croûte, tout est prévu … une table de pique-nique en dalles de pierres à été montée au beau milieu de la galerie. A proximité, on y trouve même une bicyclette ! Jean-Lou remarque qu’elle a été fabriquée à Dole dans le Jura (sa ville d’origine !!) par l’entreprise JEUNET André …http://encycloduvelo.fr/jeunet-andre-captivante-cycles-jeunet/

Tout ceci n’est qu’un avant goût du sens de l’humour des spéléos. En effet, le bestiaire d’argile situé au fond de la cavité est unique. C’est un florilège de talents d’artistes divers et variés avec souvent, un sens de l’imagination dépassant l’entendement.
A près une bonne bière fraîche à Gramat, retour au camp pour commencer à plier bagage. (on nous annonce de la flotte pour ce soir mais elle ne viendra finalement pas)

Jeudi 09 : Départ
Conclusion

Le Lot aura attiré autant de monde que la Slovénie de 2017 pourtant plus lointaine.
Ce camp est un des rares avec la Sardaigne où on n’aura pas essuyé une seule averse.
(On ne sentira les premières gouttes qu’au moment de se faire la bise !!)
La proximité du camping avec la rivière aura séduit le plus grand nombre (plus sympa qu’une piscine).

Bien sûr, il y avait la clim sous terre. On aurait eu quelques canyons pour nous rafraîchir encore un peu, cela aurait été parfait.
De plus, pour compléter les activités nature, la région recèle un patrimoine bâti des plus agréables à parcourir.
A l’initiative de Christine, nos épouses se seront même mises au tricot en confectionnant des carrés roses de 20 cm de côté !!! …. et pour la bonne cause (Octobre Rose à Ornans).

 

Un échantillon des photos représentatives du camp (classées par thèmes)     ICI

Gérard, Jean-Lou et Guy