Archives mensuelles : juin 2018

Sortie au Gros Gadeau – 8 Mai 2018

Avec Thomas, Christophe, Damien, Jean-lou

La météo étant capricieuse nous abandonnons le projet de visiter la rivière souterraine de la roche à Chamesol  (résurgence) pour aller faire le Gros Gadeau (perte).
Il faut toujours être cohérent en spéléo surtout dans les bétises !
Avec Christophe nous passons prendre Thomas à Eternoz, Damien nous rejoindra directement sur place


Juste assez d’eau dans le puits d’entrée pour se faire rincer en bas.

J’équipe le premier jet et j’attends pour passer le relais à Damien.

Ca traine en haut, on m’interpelle. Christophe me demande si dans ma voiture il y aurait un mousqueton acier à vis.

Comme ma clef est planquée en haut, ils vont voir si ils trouvent leur bonheur.

 

Il faut dire que l’on a échappé de peu à un drame, Thomas au moment où il ouvre son descendeur pour placer sa corde voit la flasque mobile de ce dernier, tomber à ses pieds, l’écrou ne tenait plus que par un quart de filet. Heureusement que c’est arrivé à ce moment là !

Rétrospectivement nous nous faisons une belle trouille en imaginant que ça lui soit arrivé plein vide.

Voilà donc l’utilité du mousqueton acier à vis pour réaliser un descendeur de fortune sur nœud italien.

La suite se passe sans incident.




Christophe n’avait jamais descendu les puits jusqu’au fond et ne connaissait pas la belle galerie jusqu’au siphon.

Remontée sans soucis et sortie sous un ciel qui se charge de plus en plus.

 

Jean-lou

Descente (et remontée) du Creux Billard

Le 15 juin étant passé de quelques jours, les falaises du site du Lison sont à nouveau autorisées à la pratique d’activités sur corde.

Jean Lou et Damien proposent par mail de descendre le Creux Billard en rééquipant, au besoin, certains endroits de la verticale.

image d’archive

J’ai déjà fait cette descente il y a bien longtemps mais pas en suivant le trajet de la cascade éphémère.
Je saisi donc cette opportunité sans hésiter car j’ai une petite idée derrière la tête : faire des photos du site quand il est en eau et avec une echelle humaine le long de la chute.
Voilà une belle occasion de reconnaître les lieux au sec pour être opérationnel le jour J.

Jean Lou est à l’équipement. Les conditions sont optimales : on est à l’ombre avec une petite brise légère qui remonte jusqu’à nous.
On savoure le spectacle aérien au milieu des martinets et des faucons.
Les paliers où prendre pied ne manquent pas et on est presque toujours contre paroi.

Je suis surpris par la surface du palier intermédiaire. D’en bas, on ne le soupçonne pas aussi grand. Les crues de fin janvier 2018 ont complètement décapé la roche qui est maintenant à nu.

L’acoustique est également excellente :
On peut saluer les touristes qui se pointent en bas sans être obligés de brailler !

Jean Lou ajoute un nouveau spit avec un petit perfo compact que Xavier nous a prêté (Merci beaucoup à lui) et nous voilà arrivés tous trois en bas avec de l’eau jusqu’au genoux !

Sur le chemin de la remontée, nous équipons la vire qui nous permet d’accéder à la grotte Nord qui se trouve perchée à 25 mètres au-dessus du lac.

C’est dans la partie supérieure de la galerie d’entrée de cette cavité que fut découvert en 1895 un gisement préhistorique daté de l’âge de bronze.
Nos ancêtres avaient du flair pour repérer les sites propices pour se mettre en sécurité (encore fallait-il pouvoir y accéder !!)

Damien ajoute une nouvelle corde à la verticale qui permet de monter au porche car Thomas envisage prochainement de venir découvrir les lieux.

Je laisse mes 2 compères déséquiper la grande verticale pendant que je fais sécher mon appareil photo qui a pris un bain involontaire !

A mon avis, même sans eau, l’ambiance mérite largement le détour. Les sensations sont différentes du porche de la Sarrazine , avec probablement moins d’adrénaline secrétée et un contact avec la roche plus intime.

Toutes les photos de la sortie    ICI     (avec quelques images d’archives)

 

Sur la carte postale ancienne ci-dessous, on a une  vue d’ensemble du site.

Les bâtiments à proximité de la source sont encore debout mais plus pour longtemps puisque Monsieur Bauquier va passer par là. …

Grotte de Chenecey

C’était « journée brochettes » au GCPM et pour creuser les appétits, plusieurs sorties furent organisées (rivière de la roche vers St Hippolyte, recherche de fossiles sur le ruisseau de la Belle Louise et visite de la grotte de Chenecey)

On se retrouve à 7,5 devant l’entrée (Eh oui, Anne-Sophie attend un heureux évènement pour cet automne !)
Pour une partie d’entre nous, c’est l’occasion de découvrir cette cavité pour la première fois.

 

Monsieur et Mme WATALA (qui ont défrayé la chronique le WE dernier avec une belle fête spéléo à Saint Vit), nous font également l’honneur de leur présence !

 

 

 

L’accès à la grotte de Chenecey  est située dans une réserve naturelle régionale et est réglementé. C’est le GCPM qui en a la clef.

 

Les intérêts sont multiples : géologique, cristallisation…il y a aussi de nombreuses signatures datant du début du 18 ième.
On y trouve également les traces d’anciennes fouilles sauvages.

Les incursions ne peuvent se faire qu’en été par groupes de 8 personnes maximum et il doit se passer 15 jours minimum entre 2 visites.

Nous n’avons vu aucune chauve-souris mais c’est tout a fait normal en juin. Par contre, les traces de guano attestent qu’en hiver, les lieux sont bien occupés.
Avec le printemps pluvieux qu’on vient d’avoir, le sol est bien humide avec pas mal de flaques.

 

Nos 2 couples d’amoureux se prêtent volontiers aux exigences de la séance photo. Ils sont épatés par la qualité d’éclairage de nos spots.

 

 

 

Ce n’est qu’au bout de deux heures de visite que nous nous retrouvons à 3 irréductibles : Franck, Daniel et moi.

Toutes les photos     ICI    (avec en prime quelques autres clichés d’archives sur cette cavité)

La journée se termine devant un succulent barbeuc avec nos amis chlostrophyles.